C’est une note publiée mardi 12 janvier, par le Conseil d’analyse économique (CAE) qui recommande de remettre à plat le système de l’assurance-chômage, jugé « inefficace » qui vient de mettre le feu aux poudres sociales et qui provoque un tollé auprès des syndicats !Et pour cause, le rapport remet profondément tout en cause !Tout d’abord il pointe le fait que la France est le « seul pays dont les règles de l’assurance chômage sont en principe fixées par les partenaires sociaux ». « Cette organisation spécifique de l’assurance-chômage « est inefficace, car elle ne permet pas de véritable coordination entre les paramètres de l’assurance-chômage et l’ensemble des prestations sociales , des prélèvements obligatoires et des politiques d’emploi » décidés par l’Etat.
Subran: « Vague de faillites en France en 2021 et elle s’étendra certainement jusqu’en 2022 ! » Olivier Delamarche: « Les vrais problèmes arrivent… Vous allez avoir une Crise Sociale Gigantesque ! Ce sera les Gilets Jaunes x 100,… avec des émeutes !! »
Ce qui n’est objectivement pas faux.
L’indemnisation liée à la croissance ?
« Le CAE déplore un fonctionnement qui contribue à rendre le régime « légèrement » plus généreux « en période de chômage faible que de chômage élevé », alors qu’il faudrait faire l’inverse. Autrement dit, il faudrait que l’indemnisation des demandeurs d’emploi soit plus importante quand la croissance baisse et resserrer la voilure lors des reprises , « comme (le font) le Canada ou les Etats-Unis« .
Le CAE recommande ainsi d’ajuster les paramètres « en fonction d’indicateurs de l’activité économique », l’idée étant de moduler la « durée d’indemnisation » et les conditions pour avoir droit à une allocation, selon l’état du marché du travail.Là encore ce n’est pas faux et cette réforme pourrait être très pertinente.Encore faudrait-il qu’elle permette soit plus de justice sociale, soit une baisse des charges conséquentes.La réalité c’est que réforme après réforme, c’est toujours la même chose.Il y a plus de pression fiscale, et un service rendu en nette diminution.Au bout du compte la population perd sur tous les tableaux, et l’on se pose l’éternelle question… Mais ou passe le pognon ?Charles SANNAT
Source: insolentiae – Voir les précédentes interventions de Charles Sannat
Mais ou passe le pognon depuis les 40 dernières années ? Pertinente question s’il en est avec une parts des impôts qui représentait 63% du prélèvement obligatoire en 2018: Soyons sûr que cela ne va pas s’arranger, avec toujours moins de services rendus par cet état obèse et son armée mexicaine de hauts fonctionnaires dont l’utilité reste à prouver au vu des évènements récents….