Dans notre pays, il est des « angles morts » que l’on aime à ne pas voir.C’est le cas du travail en prison.« Ensachage, assemblage, montage, pliage : les activités proposées sont des tâches répétitives, non qualifiantes et sans lien avec le marché de l’emploi. Dépendants des besoins de l’administration pénitentiaire ou mis, par cette dernière, à disposition d’entreprises « concessionnaires », les travailleurs détenus perçoivent 20, 25 %, 45 %, au mieux du SMIC horaire. En théorie, car nombreux sont ceux que ces entreprises continuent de payer à la pièce. Faute de contrat, les détenus travailleurs ne peuvent se prévaloir d’aucun droit ».
Ce n’est pas moi qui le dit mais l’observatoire des prisons.Il est important de se poser la question de nos prisons.Certes nous y mettons des gens pas forcément très sympathiques et qui a priori ont fait des actes clairement répréhensibles, mais ces gens sortiront un jour.La dignité et l’humanisme en prison devraient être au cœur de la réflexion collective.La question n’est pas de savoir si la peine doit être confortable ou si les télés en prison sont trop nombreuses.La question c’est l’estime de soi, la dignité, le respect manifesté à un autre être humain.C’est aussi ce qui définit une société.Je n’aime guère la chienlit et les premières victimes de la délinquance sont les gens les plus modestes vivant dans les quartiers difficiles.La sévérité n’implique jamais l’humiliation.
La façon dont on traite nos criminels et autres bandits influe considérablement sur les comportements futurs.Que le travail en prison ne rapporte pas la même chose n’est pas une mauvaise idée, mais… il y a des limites à l’exploitation et cela devrait être surtout l’occasion pour les détenus de se constituer un petit « pactole » pour leur sortie dans le cadre d’un projet de réinsertion. Cela peut permettre également de « cantiner » (faire des achats en prison qui fournit un nécessaire très réduit) et aussi pour ceux qui veulent punir de « solvabiliser » le détenu pour mieux pouvoir le mettre à l’amende en cas de non respect du règlement.Rien ne justifie cette exploitation économique.
Précarité: 1 million de Français a basculé dans la pauvreté !! Gilles Raveaud: « On a une économie qui est en train de s’effondrer… Des millions de français ont faim, froid… La pauvreté s’étend de façon colossale ! » – Les journalistes de BFM Business abasourdis sur la réalité du terrain !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latinPour m’écrire [email protected]Pour écrire à ma femme [email protected]Vous pouvez également vous abonner à ma lettre mensuelle « STRATÉGIES » qui vous permettra d’aller plus loin et dans laquelle je partage avec vous les solutions concrètes à mettre en œuvre pour vous préparer au monde d’après. Ces solutions sont articulées autour de l’approche PEL – patrimoine, emploi, localisation. L’idée c’est de partager avec vous les moyens et les méthodes pour mettre en place votre résilience personnelle et familiale.« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)Source: insolentiae – Voir les précédentes interventions de Charles Sannat
On peut simplement considérer que ce salaire horaire minoré est une contribution partielle au coût que leur emprisonnement représente.
Euh, parlez-vous de prison ?
Par ce que le rôle de la prison est de punir, pas de réinsérer car on sait depuis des siècles que ça ne marche pas.
La prison doit faire peur : contraintes, privations, restriction des activités, … le tout est une sanction sociale qui a pour ôle d’éviter que les gens passent à l’acte mais de nos jours…