Le milliardaire et investisseur immobilier, Sam Zell, audacieux hommes d’affaires, vient vient de tirer la sonnette d’alarme en suggérant qu’il se pourrait – et c’est juste une supposition – que le tsunami d’argent gratuit qui a inondé les marchés mondiaux tout au long de l’année, aura des conséquences extrêmement graves sur les finances américaines.Au cours de l’été dernier, cet homme reconnu par ses pairs dans le milieu de l’investissement immobilier, qui s’est fait un terrible un surnom dans les années 1970 lorsqu’il rachetait des propriétés en ruine, a déclaré qu’il pensait que l’économie avait été profondément été impactée par cette expérience monétaire, et qu’elle était dans un état bien pire qu’elle n’y paraissait. Et, à en juger par ses commentaires lors d’une interview avec CNBC ce matin, son opinion n’a pas changé (même si la réalité du marché a faussé la clairvoyance de la plupart des investisseurs).
En réfléchissant par rapport à la récente débâcle de GameStop (et à l’euphorie continue des micro-capitalisations et des biotechs et désormais à l’euphorie des actions sur le cannabis), Sam Zell prévient :« Il n’y a aucune corrélation avec la réalité, et il s’agit donc d’une pure spéculation. »Il voit cela comme l’un des symptômes liés à l’ampleur du marché:« Je pense que c’est très négatif pour le marché boursier. C’est très dangereux pour la levée de capitaux sur les marchés. Cela crée et perpétue un sentiment incroyable de méfiance et vous, vous arrivez à passer outre ce sentiment ?Mais la situation s’aggrave vraiment.Sam Zell était en train de commenter le fonctionnement des Spac: « si c’est bien fait, c’est une transaction très performant », il a averti que dans de nombreux cas, l’entreprise ciblée n’est pas très attrayante, et ne projette pas de flux de trésorerie positive pendant plusieurs années.« Il s’agit-là encore d’une spéculation effrénée, tout comme ce qui s’est passé lors du boom de la bulle internet. »Lisez les commentaires de Sam Zell ci-dessous :Enfin, nous nous rappelons ce que Zell a déclaré l’année dernière – qu’une vague de faillites – comme la vague qui se forme déjà dans le secteur de la vente au détail – est absolument nécessaire pour imaginer tout recommencer à zéro.
« Les faillites sont ce dont vous avez besoin pour nettoyer les marchés et ce dont vous avez besoin également pour mettre fin aux récessions et aux creux. »
Mais, pour l’instant du moins, seules les faillites avalisées par le gouvernement sont autorisées car la Fed et la Maison Blanche font tout leur possible pour étouffer les inquiétudes et, ce faisant, créer une armée de sociétés zombies (dont les cours des actions sont à des sommets historiques).La Fed a transformé certaines parties du marché boursier américain en un jeu de chaises musicales, a déclaré Zell, dans lequel « tout le monde sait qu’il y aura une chaise de moins lorsque la musique s’arrêtera et que les jeunes boursicoteurs parient qu’ils peuvent sortir avant que quelqu’un d’autre ne sorte avant eux. »Fait intéressant, Zell fait écho à ses propres dires de 2012 :« Nous ne cessons de poursuivre dans la même voie… et avec le QE (planche à billets), il y a maintenant trop de capital à la recherche de trop peu d’opportunité – même si personne n’a vraiment confiance en l’avenir ! »Il avait raison à l’époque, et il a encore plus raison aujourd’hui, car « l’impression monétaire de la Fed a créé d’immenses chiffres artificiels que l’Amérique ne supportera pas. »
Source: zerohedge
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« Les faillites sont nécessaires pour nettoyer les marchés ! »
Voila le coeur de la pensée économique libérale, une pensée saine!
Dans une économie saine, ce qui n’est plus le cas depuis longtemps, lorsque une banque, une entreprise est sur le point de faire faillite, on la laisse mourir. Ce qui fait que les capitaux placés dans l’entreprise défunte se déplacent vers une autre entreprise compétitive et jeune généralement. Ces capitaux supplementaires créeront d’autres emplois, et augmenteront la productivité. C’est la destruction créatrice de Schumpeter!
Cela fait des décennies que les grosses boites et les grosses banque sont sous perfusion, il est temps que cela cesse.
Reprenez vos billes! et laissons tomber ce qu’il y a de plus pourri dans notre économie.