Gerald Celente: « L’indice des prix des denrées alimentaires du mois de janvier s’est envolé de 10% en glissement annuel, soit la plus forte augmentation depuis juillet 2014, a annoncé l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (UNFAO).
Les prix des céréales ayant tiré l’ensemble des prix à la hausse, la Chine ayant acheté de grandes quantités de maïs américain au cours du dernier semestre de l’année 2020. Dans le même temps, la production céréalière américaine a chuté en raison d’une sécheresse à grande échelle.
L’Amérique du Sud, l’un des principaux exportateurs de maïs et de soja, a également connu un temps sec prolongé et une baisse des récoltes.
Aujourd’hui, après une année sans pluie, les prix du maïs ont bondi de 45% et du soja de 56%; les prix du blé ont augmenté de 11% et du riz de 27%.
Les anticipations en matière de prix encore plus élevés ont fait grimper les coûts, l’Amérique cherchant à stocker des céréales avant les nouvelles taxes.
La Chine cherche à reconstituer ses réserves de céréales et à éviter les augmentations de prix des céréales sur le marché intérieur, tout en cherchant également à reconstituer le troupeau de porcs du pays, qui a été dévasté par la grippe porcine africaine.
Le mauvais temps au milieu des années 2010 avaient donné des récoltes exceptionnelles, étouffant la hausse des prix.
Les pénuries alimentaires et les prix plus élevés risquent de produire une expansion de la faim dans le monde alors que la planète entière est toujours confrontée à la pandémie de COVID-19, a averti l’UNFAO.
Nous maintenons nos prévisions de stagflation: l’économie ralentira mais les prix des biens, des services et des matières premières augmenteront.
Plus l’inflation augmente, plus les PIB chuteront, car plus quelque chose coûte cher, moins les gens peuvent se permettre d’acheter des produits et des services.
De plus, à mesure que l’inflation augmentera, elle obligera les banques centrales à relever les taux d’intérêt, ralentissant leurs injections de méthadone monétaire, qui ont artificiellement gonflé les marchés actions et les économies…
Nous maintenons notre prévision selon laquelle la plupart des prix n’augmenteront pas à cause de l’offre et de la demande, mais plutôt parce que la valeur des devises diminuera à mesure que les banques centrales les dévalueront en imprimant des milliers de milliards de dollars pour «stimuler» les économies en déclin. Ainsi, moins la devise est chère, plus l’achat de produits coûte cher.
L’or et l’argent continueront à jouer pleinement leur rôle de valeurs refuges. Nous maintenons nos prévisions concernant de nouvelles séries de stimulations monétaires artificielles de la part des banques centrales, avec en parallèle des montants massifs en termes de mesures de relance budgétaire de la part des gouvernements qui soutiendront artificiellement les marchés boursiers ainsi que les économies.
Ecoutez ci-dessous l’intégralité de l’interview de Gerald Celente menée par Eric King
Un Raz-de-marée absolument MASSIF sur l’or (Achat) pourrait le propulser à plus de 10 000 $ l’once ! Jim Sinclair: « Attendez-vous à ce que le cours de l’Or s’envole entre 50 000$ et 87 500$ l’once ! »
Source: kingworldnews – Voir les précédentes interventions de Gerald Celente
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De visu :
90% sont shootés au « sans contact » (Le système adore)
Sur les 10% restants, 2% payent en espèces, Alors payer avec des pièces en argent …
Voir aussi le prix du jus d’orange et en particulier dans le hard-discount, cela avait été je crois annoncé sur ce site il y a un ou deux …
Comme il est dit dans cet article, ce serait plutôt une stagflation.
Dans l’économie « de base » l’inflation non contrôlée est un « tue la rente » et déprécie « le capital » …
Deux questions :
– Est on dans une économie « de base » ?
– Et vont ils réellement scier la branche sur laquelle ils sont assis, ou tout du moins sans dommages collatéraux pour ceux qui sont « sous l’arbre » ?