Je n’arrive pas à croire que cela arriverait un jour. Il y a quelques années, lorsque la dette nationale des Etats-Unis a franchi la barre des 20 milliards de dollars, je ne pensais pas qu’elle atteindrait un jour 30 milliards de dollars. Mais à l’heure actuelle, la dette nationale des Etats-Unis est d’environ 28 milliards de dollars, et nos politiciens à Washington sont sur le point d’adopter un projet de loi de secours de 1,9 milliards de dollars. Nous allons devoir emprunter chaque dollar que nous dépensons dans ce projet de loi, et cela s’ajoutera à tous les emprunts classiques que nous faisons déjà. Ainsi, d’ici la fin de l’année 2021, la dette nationale américaine franchira la barre des 30 milliards de dollars. Je suis tellement surpris que je n’arrive même à décrire la stupidité de cette situation dans laquelle nous nous trouvons. Nous sommes littéralement en train de commettre un suicide national, mais très peu d’américains semblent se soucier de ces questions budgétaires.
Selon le Bureau of Economic Analysis, le PIB américain est tombé à 20,93 milliards de dollars en 2020.
Ainsi, une fois que notre dette nationale franchira la barre des 30 000 milliards de dollars, notre ratio dette/PIB atteindra les 150%.
C’est purement de la folie.
Mais la plupart des américains sont très favorables au projet de loi de secours afin de faire face au Covid de 1 900 milliards de dollars qui est actuellement soumis au Congrès, car il comprend des paiements de relance encore plus directs au peuple américain.
Bien entendu, la majeure partie de l’argent du projet de loi ne va pas directement au peuple américain. En fait une analyse a révélé que les paiements directs ne représentent qu’environ 35% de tout l’argent alloué…
Environ 22% de la facture totale provient des 422 milliards de dollars réservés pour les chèques de relance de 1 400$ par personne. Un autre 13% (246 milliards de dollars) est destiné à étendre le financement de chômage supplémentaire de 400$ par semaine.
Et c’était avant que Joe Biden et les démocrates modérés du Sénat n’acceptent de réduire considérablement le nombre d’américains qui auront droit à des paiements…
Le président Joe Biden a accepté un compromis avec les démocrates modérés pour réduire l’admissibilité au revenu pour la prochaine série de chèques de relance de 1 400$ inclus dans un projet de loi que le Sénat devrait adopter cette semaine, a déclaré mercredi une source démocrate sur CNN.
Cela signifie que 7 millions de familles de moins recevront un paiement partiel par rapport à la version « House » du projet de loi, selon une estimation du Penn Wharton Budget Model. La nouvelle proposition supprimera complètement ceux qui gagnent plus de 160 000$ par an et ceux qui gagnent plus de 80 000$ par an.
Une grande partie de l’argent dans le projet de loi de secours va en fait aller à des projets subventionnés qui sont favorisés par des démocrates de premier plan. En voici quelques exemples…
PolitiFact a noté « Mostly True”, une affirmation du conservateur Stand for America selon la quelle le projet de loi contient des projets indépendants. Les exemples cités dans ce document archivé, il y a 1,5 million de dollars reliant New York et le Canada ; un projet de chemin de fer souterrain de 100 millions de dollars dans la Silicon Valley ; 480 millions de dollars pour la préservation et le maintien de la langue amérindienne; et 50 millions de dollars en subventions pour la justice environnement.
Mais entre nous, qu’est-ce qu’un milliard de dollars signifie vraiment en fait ?
Après tout, un montant d’un milliard de billets d’un dollar représenterait environ 800 mètres de hauteur…
Si vous deviez empiler des billets de 100$ les uns sur les autres, un million de dollars ferait d’environ 1 mètre – à peu près la hauteur d’une chaise.
Et si vous continuez à empiler des billets de 100$, dépassant finalement le sommet du plus haut bâtiment du monde, en allant un peu plus de 800 mètres en hauteur, il s’agirait d’un milliard de dollars.
Cent mille milliards de dollars, c’est vraiment une autre affaire.
Pour atteindre un millier de milliard de dollars, vous auriez besoin d’une pile de billets d’un dollar qui irait au-delà de l’orbite de la station spatiale internationale…
Cela vous obligerait à empiler des billets de 100$ dans la stratosphère et devant la station spatiale internationale. Vous auriez à empiler ces billets à 1015 kilomètres au-delà de la croûte terrestre. Cela équivaudrait à un milliard de dollars. Imaginez maintenant une plie de billets de 100$ qui atteindrait 1015 kilomètres de haut.
C’est ça la dette américaine !
Nous sommes pris au piège dans cette spirale d’endettement sans fin qui s’est considérablement accélérée au cours des deux dernières années.
La seule façon de maintenir le jeu est de continuer à créer, à emprunter et à dépenser plus d’argent, et ce faisant, nous effaçons littéralement l’avenir radieux que nos enfants et nos petits-enfants étaient censés avoir.
Thomas Jefferson a tenté de nous mettre en garde contre les dangers d’une dette nationale importante…
Je place l’économie parmi les vertus premières et les plus importantes, et la dette publique comme le plus grand des dangers à craindre… pour préserver notre indépendance, nous ne devons pas laisser nos dirigeants nous charger d’une dette perpétuelle… Nous devons faire notre choix entre économie et liberté ou profusion et servitude… Si nous avons de telles dettes, nous devons êtres dans taxés sur des produits tels que la viande et les boissons, dans tout ce qui nous est nécessaire et lié à nos divertissements… Si nous pouvons empêcher le gouvernement de gaspiller le travail du peuple, sous prétexte d’en prendre soin, je peux vous dire que tout le monde s’en sortira mieux.
Mais même si nous sommes la nation parmi la plus riche du monde et la plus prospère de la planète entière, c’est plus fort que nous, il a fallu que l’on s’endette comme jamais !
Nous aurions mieux fait de continuer à dépenser de l’argent qui appartenait à nos enfants et à nos petits-enfants, et maintenant nous avons accumulé la plus grande montagne de dettes de l’histoire de l’humanité.
Jefferson a compris que la dette gouvernementale était un moyen pour une génération de voler de l’argent aux autres générations…
« Le principe de dépenser de l’argent à payer par la postérité, sous le nom de financement, n’est qu’une escroquerie à grande échelle. »
Depuis que Barak Obama est entré pour la première fois à la Maison Blanche, nous avons volé plus de 100 millions de dollars aux générations futures d’américains à chaque heure et ce, chaque jour.
Pensez-y juste un instant.
Ce que nous faisons aux générations futures d’américains va au-delà du crime.
Bien sûr, si nous restons sur cette voie-là, il n’y aura plus d’Amérique dans peu de temps.
Quelqu’un peut-il m’explique comment on va finir par nous en sortir de cet enfer ?
Cela fait des années que je pose ce genre de questions et je me rends compte que personne est capable de me réponde clairement.
Je crois pourtant avoir compris que en réalité, que tout le monde sait très bien que cette histoire va se terminer de façon dramatique.
Dans notre insatiable cupidité, nous détruisons inlassablement les Etats-Unis et nous devrions tous avoir vraiment honte d’en être arrivé là…
Source: theeconomiccollapseblog – Voir les précédentes interventions de Michael Snyder
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Il faudra bien rembourser toutes ces dettes au moins jusqu’à la fin des temps, après on s’ra tranquille !
BIEN dit ! et pour ceux qui auraient la mauvaise idée de croire que des dettes peuvent ne pas être remboursée, voyez un peu ce que dit Poutine ! pas question ! ou ceux qui doivent récupérer l’argent le récupèreront par tous les moyens disponibles ! quitte à mettre toute la population en esclavage…https://nouveau-monde.ca/fr/discours-de-vladimir-poutine-au-forum-de-davos-2021-lhomme-ne-doit-pas-etre-un-moyen-mais-un-but-de-leconomie/
je pense que ce serait pareil si par aventure un politique demandait à ce que la dette soit remboursée dans 100 ans comme guillaume peltier
ET ce n’est pas moi qui le dis…; France s’enlise, activités difficilement relocalisables, à cause du manque de main-d’œuvre qualifiée. Pays de l’Est grands gagnants
.
Le passé est pour les économistes l’objet d’un mépris sans bornes.
Alexis de Tocqueville
tu te sens vraiment une âme de philosophe en ce moment Marcel…. tu as attrapé un virus ?