« Gonfler ou mourir » est un concept inventé par le légendaire Richard Russell. Nous avons malheureusement dépassé ce stade et l’économie mondiale est plus susceptible de se retrouver face à une situation de type « GONFLER ET MOURIR ». Mais il ne s’agit pas seulement de gonfler ou d’imprimer de l’argent pour subventionner les chômeurs ou les entreprises en difficulté. La prochaine grande phase de QE consistera à soutenir le système financier à une échelle beaucoup plus grande.
Ni les entreprises ni les particuliers ne seront en mesure d’assurer le remboursement de leurs emprunts dans les années à venir. Le gouvernement, les États, les municipalités, etc. non plus. Au contraire, tout le monde devra s’endetter davantage pour survivre.
Les pertes sur créances pour les banques seront astronomiques. Même avec les faibles taux d’intérêt actuels, les créances douteuses augmentent rapidement. Et la plupart des banques n’ont certainement pas encore bien mesurer le problème. Les 15 plus grandes banques américaines ont mis de côté 76 milliards $ pour couvrir les créances douteuses et les 32 plus grandes banques européennes 56 milliards €.
Il s’agit de la provision la plus élevée depuis la crise de 2006-2009, qui a entraîné la chute de Lehman et Bear Stearns. Accenture Consulting estime que les pertes dues aux créances douteuses pourraient atteindre 880 milliards $ d’ici à la fin de l’année 2022. Cela représenterait 2,5 fois les provisions sur créances de 2009.
Je doute que les banques aient réalisé l’ampleur des problèmes économiques actuels. Les banques centrales voient clairement les risques. Sinon, elles n’auraient pas paniqué en août 2019.
Source: or.fr
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