« Je n’aurais jamais imaginé me retrouver à faire la queue pendant des heures devant une banque alimentaire comme ça. C’est tout simplement humiliant. Wow, j’en suis vraiment là… » a déclaré James Cox au journal Wall Street Journal, un bagagiste de 50 ans qui travaillait sur des bateaux de croisières.
« Cox gagnait 27$ l’heure, mais depuis le début des confinements de l’année dernière, il n’a pas pu gagner sa vie normalement. Comme l’expliquent Byrowicz et Mann, « l’industrie des croisières attend avec impatience le feu vert de Washington pour reprendre la mer. » Il faut bien le rappeler, mais ce sont les politiciens nationaux qui se sont assignés le droit de décider quelles industries continueraient à fonctionner, à mesure que le virus se propageait et lesquelles ne le pourraient pas. Et c’est bien pour cette raison que Cox s’est retrouvé sans emploi et à devoir faire appel aux banques alimentaires.
Ce qui est d’autant plus touchant, c’est que les journalistes ont fait ce reportage depuis le port Canaveral, en Floride, et plus précisément depuis le Terminal 3, un des navires de 135 millions de dollars, construit pour les navires de croisières de Carnival. Quand on pense au fait que l’industrie des croisières était si prospère avant que les politiciens ne paniquent.
Ce fut une catastrophe sans nom pour cette industrie qui n’a absolument rien pu faire à partir du moment où la pandémie a débuté.
Au lieu de cela, l’ensemble de cette industrie a été bloqué pendant des mois. Quelle tragédie!
En effet, il est tragique de voir tous les secteurs d’activité qu’un secteur particulièrement prospère ne soit pas autorisé à montrer comment il pourrait répondre aux besoins des clients pendant un période si compliquée. Le flou persiste quant à une éventuelle réouverture de l’activité, mais comme toujours, ce sont les politiciens qui savent mieux que nous ce qui est positif pour nos métiers.
Certains ont tendance à relativiser sur les échecs dans ce domaine. Ils rappellent qu’avant même le début de la pandémie, les croisières étaient déjà en chute libre. Sans doute ont-il raison de soulever une diminution de croissance avant la pandémie, mais de-là à disculper le choix des politiciens, est certainement exagéré.
Sachant que les épiceries et autres détaillants ont été autorisés à rouvrir en limitant le nombre de clients à l’intérieur, on aurait très bien pu imaginer que les compagnies de croisière en fassent autant. Sans oublier que certaines compagnies de croisières auraient pu exiger des tests quotidiens, ou encore instituer des limites d’âge strictes dans le but de protéger complètement les personnes vulnérables des foules.
Hélas, un fois de plus, ils n’ont pas été autorisés à le faire. Des politiciens ivres de pouvoir, et des experts dépourvus de toute connaissance du service à la clientèle ont décidé qu’ils ne seraient pas autorisés à même essayer.
Tout ceci nous ramène au cas de personnes comme Cox qui a toujours travaillé sur des navires de croisière. En une fraction de seconde, il a perdu toute sa dignité. Je pense qu’il ne s’attendait pas à devoir faire la queue pour obtenir de la nourriture gratuitement devant une de ces banques alimentaires. Mais il est tombé de haut en très peu de temps.
De la même manière, les propriétaires de ces navires de croisières ne pouvaient pas imaginer qu’un jour, ils n’auraient plus le droit de fonctionner. Comment voulez-vous que le gouvernement puisse venir en aide à autant d’employés que ceux qui travaillent sur ces villes flottantes.
Nous espérons simplement que les lecteurs garderont à l’esprit la rapidité avec laquelle les politiciens ont réussi à détruire les employés, qui se retrouvent sans emploi, et trop souvent privés de leur dignité. A l’heure actuelle, l’industrie des croisières, autrefois en plein essor, « attend avec impatience le feu vert de Washington pour reprendre la mer. » Pensez-y s’il vous plaît…
Source: zerohedge
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