La guerre contre le cash ne se passe pas comme prévu, et puis, du cash il faut en laisser, notamment aux étrangers qui souhaitent avoir des « bonnes » devises. Il faut en laisser car cela permet aussi d’asseoir votre monnaie comme une monnaie internationale et de « réserve » pour les gens de tous les pays. C’est pour cela que de très nombreuses personnes à travers le monde préfèrent détenir des dollars américains plutôt que de la monnaie de leur propre pays.
Supprimer le cash n’est pas aussi simple qu’il n’y parait.
Charles SANNAT
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Sous l’effet du Covid-19, les Européens gardent plus d’argent liquide sous leurs matelas
Si l’irruption du Covid a encouragé les paiements par carte, la BCE a enregistré une forte hausse du nombre de billets en circulation. Dans une récente note, l’institution explique ce «paradoxe», indiquant où tout ce cash termine.
Alors que la crise de Covid-19 fait exploser les paiements «sans contact», la demande d’argent liquide est en hausse, un «paradoxe» décrit par la Banque centrale européenne (BCE) dans son bulletin mensuel publié jeudi 25 mars.
Entre 2019 et 2020, la masse monétaire en espèces en circulation est passée de 1.293 à 1.435 milliards d’euros, soit une hausse de 11% sur un an, indique la BCE. Une tendance d’autant plus surprenante avec la digitalisation des paiements.
«La digitalisation des paiements dans les commerces aurait dû entraîner une diminution de la demande d’espèces. Or, c’est le contraire qui s’est produit», expose l’institution.
L’effet de la crise
Il y a plusieurs explications à ce phénomène, selon la BCE. D’abord, en temps de crise, les personnes ont tendance à conserver l’argent chez eux «en raison d’une incertitude accrue et d’une mobilité réduite», explique Alejandro Zamora-Pérez, l’auteur de la note.
Selon les chiffres évoqués, entre 27,5% et 50% de la valeur totale des billets sont conservés sous les matelas des Européens, chez les commerçants et dans les entreprises, soit en moyenne entre 1.270 et 2.310 euros par adulte.
Entre 30% et 50% d’euros à l’étranger
Autre explication: le taux élevé (entre 30% et 50%) d’euros gardés à l’étranger, hors de l’Union européenne, dans des pays en développement où l’euro est perçu comme une monnaie sûre.
Seuls 20% du montant des coupures en circulation sont utilisés pour les transactions dans les points de vente, précise la BCE.
Hausse de billets dans les coffres-forts
Enfin, la Banque centrale européenne attribue le paradoxe au taux d’intérêt négatif sur les dépôts bancaires: il devient moins cher dans l’absolu de détenir des réserves sous forme d’espèce que de les déposer à la banque.
Entre 2014 et 2019, les dépôts de cash dans les coffres-forts ont augmenté de 30 milliards d’euros, soit un bond de 60%.
Source Agence de presse russe Sputnik.com ici
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Source: insolentiae – Voir les précédentes interventions de Charles Sannat
C’est comme la vaccination « non obligatoire », ça se fera, que les gens le veuillent ou non, la contrainte sera particulièrement efficace, le FMI avait déjà montré quelques idées sur le sujet.
Le problème est de permettre la taxation à la transaction, nouveau cheval de bataille de l’Europe pour couvrir les dettes abyssales créées par la BCE ; Et créer le premier impôt européen par la même occasion, son impôt propre pour raison de relance post pandémie. On ne va tout de même pas utiliser les impôts nationaux à cet effet qui eux servent à payer les ministère et autres programmes du rien dans les États ;)))