Génial, pour ces gens-là, la vie est belle. Rendez-vous compte, même si nous venons de traverser les pires 12 mois de notre existence, le nombre de milliardaires a considérablement augmenté pendant cette pandémie. Je sais que cela en devient carrément malsain, mais oui, il n’y a aucun doute, les plus riches de notre planète, se sont enrichis encore plus que d’habitude pendant cette crise sanitaire. En fait, Forbes a révélé cette semaine que le nombre de milliardaires avait augmenté de 30% tout au long de cette année…
Le nombre de nouveaux milliardaires est montée en flèche l’année dernière, a rapporté Forbes ce mardi dans son classement annuel, une accumulation stupéfiante de richesse personnelle qui contraste fortement avec le déclin économique généralisé et dont le reste de la population doit faire face au quotidien.
Le nombre de milliardaires d’après le classement de Forbes a augmenté de 660 à 2 755 – ce qui correspond à un bond d’environ 30% par rapport à il y a un an – et 493 d’entre eux sont des tout nouveaux. Sept sur huit d’entre eux sont plus riches qu’avant la pandémie. Forbes calcule la valeur nette en utilisant les cours des actions et les taux de change du 5 mars.
Bien sûr, grâce aux politiques imprudentes de nos dirigeants, un milliard de dollars semble presque insignifiant quand on observe les montagnes d’argent qui ont été imprimées par les banques centrales dans le monde.
Mais tout de même, un milliard de dollars, c’est énormément d’argent.
Inutile de dire que la principale raison pour laquelle le nombre de milliardaires a explosé est que nous avons assisté à l’un des plus grands marchés boursiers haussiers de toute l’histoire.
Il y a encore un an, le Dow Jones Average se situait à environ 23 000$.
Aujourd’hui, il est supérieur à 33 000$ et certains analystes s’attendent à ce qu’il augmente encore tout au long de cette année 2021.
Les cours des actions n’ont jamais été aussi déconnectés de la réalité économique qu’au cours des 12 derniers mois, et ils n’ont augmenté que grâce à l’intervention sans précédent de la Fed qui a permis des dépenses inédites de la part du gouvernement fédéral.
Beaucoup d’experts ont averti qu’un beau jour, cette injection monétaire à l’infini va s’arrêter inévitablement à un moment donné, même si on n’y est pas encore.
Donc pour l’instant, les optimistes du marché boursier ressemblent à de véritables champions.
Et maintenant que Joe Biden est à la Maison Blanche, les médias maistream nous disent que nous sommes à l’aube d’une grande nouvelle ère de prospérité américaine. Ces médias insistent sur le fait que la pandémie sera bientôt derrière nous et ce, grâce aux vaccins, et les responsables politiques envisagent même un retour proche du bon vieux temps très rapidement.
En fait, Barron’s a déclare déjà que « l’économie américaine pourrait être plus forte qu’elle ne l’a jamais été ».
Et CNN essaie de nous convaincre que « l’économie américaine pourrait se diriger vers une ère dorée de pure croissance ».
Ah bon ?
Si l’économie américaine s’améliorait réellement, comment se fait-il qu’il y ait autant de nouvelles demandent d’allocation chômage toutes les semaines ?…
Le nombre d’américains qui demandent des allocations chômage pour la première fois a augmenté de façon inattendue la semaine dernière, selon le ministère du Travail.
Les données publiées jeudi ont montré que 744 000 américains ont déposé leur première demande d’allocation chômage au cours de la semaine terminée le 3 avril. Les analystes interrogés par Refinitiv s’attendaient à un chiffre plus proche de 680 000… Le total de la semaine précédente a été révisé à la hausse de 9 000 à 728 000.
Si les conditions économiques s’améliorent, ce chiffre devrait démontrer tout le contraire.
Avant 2020, le record absolu de nouvelles demandes de chômage en une seule semaine était de 659 000. Ce record a été établi en octobre 1982 et il a été maintenu jusqu’à ce que la pandémie frappe les Etats-Unis au début de l’année dernière.
Malheureusement, nous avons dépassé les 695 000 presque chaque semaine depuis lors.
Les chiffres compilés par les états nous disent que près de trois quarts d’un million d’américains ont déposé de nouvelles demandes d’allocation chômage la semaine dernière. C’est un chiffre absolument catastrophique. Personne ne devrait parler d’une ère dorée de croissance ou encore prétendre que l’économie pourrait être plus forte qu’elle ne l’a jamais été jusqu’à ce que ce nombre revienne aux niveaux d’avant la pandémie.
Et en ce moment, nous sommes à un niveau qui est environ trois fois plus élevé que les niveaux d’avant la pandémie.
Ecoutez, la vérité est que cela devient insupportable d’entendre les journalistes menteurs nous dire que le taux de chômage aux Etats-Unis est faible.
Selon John Williams de shadowstats.com, si les vrais chiffres étaient utilisés, le taux de chômage aux Etats-Unis serait de 25,7% actuellement.
C’est le genre de chiffres que nous attendrions à voir pendant une dépression économique, et la vérité est que nous sommes dans une dépression économique.
Au cours de l’année écoulée, plus de 70 millions de nouvelles demandes d’allocation chômage ont été déposées et environ 4 millions d’entreprises américaines ont cessé d’exister définitivement.
Mais ne vous inquiétez pas, le marché boursier atteint à nouveau de nouveaux records historiques et les médias mainstream vous disent que tout va pour le mieux surtout depuis que Biden est au pouvoir.
Arrêtez de nous raconter des salades !
Franchement, vous ne pouvez pas croire toutes ces salades qu’ils racontent à tout bout de champ.
Chaque jour qui passe, de plus en plus d’américains perdent leur emploi, de plus en plus d’américains ne font plus partie de la classe moyenne car le coût de la vie ne cesse d’augmenter.
En fait, nous venons d’apprendre que les prix dans le monde des denrées alimentaires ont augmenté depuis 10 mois d’affilés…
L’augmentation mondiale des denrées alimentaires qui attise les inquiétudes liées à l’inflation et frappe les consommateurs du monde entier ne montre guère de signe de ralentissement.
Même si les prix des céréales ont ralenti sur de bonnes perspectives de récoltes, une jauge des Nations Unies sur les coûts alimentaires a augmenté sur une période de 10 mois consécutifs pour atteindre son plus haut niveau depuis 2014. La progression du mois dernier a été tirée par une augmentation des huiles végétales dans un contexte de demande plus forte et de stocks limités, selon Abdolreza Abbassian, économiste principal qui travaille pour l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture.
Je vais continuer à surveiller de très près les prix mondiaux des denrées alimentaires, car je pense que ce sera une tendance très importante dans les mois et années à venir. Mais pour l’instant, la bonne nouvelle est qu’au moins les conditions économiques sont relativement stables.
Oui, les choses ne sont pas aussi bonnes qu’avant la pandémie, mais au moins elles ne s’aggravent pas énormément.
Donc, même si les choses ne sont pas parfaites, nous devrions profiter de cette période de stabilité relative tant que nous le pouvons encore, car il y a de fortes chances que cela ne dure pas.
Source: theeconomiccollapseblog – Voir les précédentes interventions de Michael Snyder
A l’attention des lecteurs du site BusinessBourse
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