Les prix de beaucoup de produits sont en hausse ces jours-ci, ce qui correspond à la définition commune de « l’inflation ».
Pendant ce temps, un nombre croissant de produits apparaissent au même prix mais dans des emballages plus petits. C’est la « shrinkflation » (emballage identique mais avec moins de produits) glissante du cousin germain de l’inflation.
Voici un échantillon d’une étude récente :
• Essuie-tout Bounty : la triple épaisseur est passé de 165 feuilles à seulement 147.
• Le papier toilette de chez Costco : un gros paquet contenait 425 feuilles l’année dernière, mais n’en compte plus que 380.
• Nettoyant pour le corps Dial : réduit de 21 onces à 16 onces, soit une réduction de 25 %.
• Sacs de congélation Ziploc : 54 sacs l’an dernier, mais seulement 50 sacs cette année.
• Gruau instantané Quaker : 10 paquets l’année dernière, mais seulement 8 cette année pour certaines variétés.
Les étagères vides
Mais qu’en est-il quand la chose que vous voulez n’est tout simplement pas là ? Où se situe l’absence totale de quelque chose sur le spectre de l’inflation ? Cette question n’est plus académique, car des rayons vides apparaissent dans les magasins à travers les États-Unis. (Un exemple à proximité : The Sequim, Washington Costco est – nuances de 2020 – actuellement à court de papier toilette.)
Extrait du Wall Street Journal d’hier:
Pourquoi vous ne trouvez pas tout ce que vous voulez dans les supermarchés :
Les pénuries de main-d’œuvre, la rareté des matières premières rendent l’approvisionnement des supermarchés imprévisible ; certains dirigeants disent que les problèmes sont pires que lors de la pénurie du printemps 2020.
Les chaînes de supermarchés sont toujours aux prises avec des problèmes d’approvisionnement qui, selon certains dirigeants, sont aussi graves que ce qu’ils ont vécu au printemps 2020, lorsque la thésaurisation a laissé des trous dans les stocks de certains produits de base.
Les dirigeants de l’industrie disent que de nouveaux problèmes surviennent chaque semaine, à cause des pénuries de main-d’œuvre et de matières premières. Les produits de supermarchés, y compris les gaufres et les boissons surgelées, restent rares, car certaines entreprises alimentaires prévoient des perturbations jusqu’en 2022. Une gamme plus large de produits est en train de manquer et les défis logistiques s’aggravent pour de nombreux détaillants.
Donny Rouse, directeur général de Rouses Markets, basé en Louisiane, a déclaré qu’il avait du mal à remplir les étagères car son entreprise manque de tout, des aliments pour animaux aux conserves. La chaîne de plus de 60 supermarchés ne reçoit parfois que 40 % de ses commandes, ce qui a incité M. Rouse et son personnel à essayer de sécuriser les produits plus tôt et plus souvent. Avant la pandémie, Rouses recevait bien plus de 90 % de ses commandes.
« Il est difficile pour les clients d’obtenir tout ce qu’ils veulent », a déclaré M. Rouse, petit-fils du fondateur de la chaîne.
Cela ne vous rappelle pas quelque chose ? Comme peut-être l’hyperinflation qui se déroule au Venezuela, et qui ressemble à ceci :
Quant à savoir si les étagères vides ont un lieu direct avec l’inflation, c’est compliqué de l’affirmer. Pour l’instant, disons simplement que 1) les pénuries sont à la fois une cause et un effet de la hausse des prix, et 2) il devient de plus en plus difficile de considérer les crises financières du tiers-monde comme quelque chose qui ne peut pas se produire ici.
Source: zerohedge
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