C’est un article et un reportage de BFM TV sur l’immobilier parisien.
« Liberkeys constate une augmentation significative du nombre de nouveaux biens sur le marché parisien. 8 100 nouveaux biens ont été mis sur le marché en septembre par rapport à août.
A Paris, les acheteurs reprendraient-ils la main face à des vendeurs de plus en plus nombreux ? Une étude de l’agence immobilière Liberbeys montre en effet une « augmentation significative du nombre de biens sur le marché parisien ». Elle enregistre 8 100 nouveaux biens en septembre par rapport au mois précédent. Cela représente une augmentation de 138 %, nous précise Liberkeys.
En septembre, le prix moyen au mètre carré affiché était en légère baisse de 0,2 % par rapport au mois précédent pour atteindre en moyenne 11 279 euros. Au cours du mois de septembre, les variations observées sont modestes, entre -0,9 % dans le 1er et +0,5 % dans le 11eme arrondissement. Sur plus longue période, Liberkeys constate une baisse des prix dans la capitale depuis le début de l’année 2021, de l’ordre de 2,4 %. Les négociations ne sont pas prises en compte et qu’il s’agit des prix issus des annonces immobilières.
Vers une baisse des transactions ?
Cette baisse concerne presque l’ensemble des arrondissements parisiens, même si elle est variable en fonction des arrondissements. Liberkeys donne l’exemple des 11ème et 12ème arrondissements. Ce sont des quartiers pour lesquels les prix se maintiennent par rapport à janvier avec des écarts de +0,3 % alors qu’il y a une baisse marquée dans le 1er arrondissement avec -5,5 % ».
Alors va-t-on vers un krach ?
« Après une période record pour l’immobilier sur un an au sortie du premier confinement, on observe chez Liberkeys et sur le marché que l’immobilier se tend au cœur de nos villes. Une tension qui est portée par des prix qui se maintiennent hauts mais des crédits qui sont un peu plus difficiles à obtenir. L’accession à la propriété pour des primo-accédants à Paris est par exemple plus compliquée par rapport aux revenus de ces ménages », précise Thomas Venturini, CEO de Liberkeys.
Et Thomas Venturini ajoute : « Les chiffres marché annoncent -5 % de transactions sur le troisième trimestre 2021 par rapport à 2019 et -20 % par rapport à 2020 – c’est effectivement une tendance qu’on observe au global. Mais cela n’empêche pas quand le bien est mis en vente au prix juste de le vendre. Cela met par contre un frein notable sur les biens sur-estimés qui pouvaient avant trouver une vente coup de coeur ».
On pourrait croire au krach, surtout que cela fait plus de 10 ans que certains l’attendent ou le prophétisent.
Que peut-on penser ?
Tant que les taux restent bas, nous ne devrions pas avoir de krach violent.
Néanmoins, même avec des taux bas, l’endettement des moyens des ménages a une limite physique.
Cette limite est simple à comprendre.
Si l’Etat et c’est le cas vous impose un taux d’endettement maximum de 33 % sur au maximum 20 ans et que le revenu moyen d’un couple d’emprunteur est de 3000 € par mois alors en moyenne ils peuvent rembourser 1000 €/mois soit emprunter en moyenne 200 000 euros.
Dans la mesure où les prix ont atteint cette limite physique moyenne il n’y a aucune raison de voir les prix monter là où ils sont déjà très élevés.
Ils vont donc baisser légèrement dans les villes très chères au profit des campagnes moins chères les gens partant des villes pour aller vers les zones plus vertes et plus agréables à vivre.
Quoi qu’en dise la Wargon, la Ministre du bien-être et de la félicité dans « l’intensité heureuse », la transition écolo en ville c’est très pénible à vivre et à supporter.
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latinPour m’écrire [email protected]Pour écrire à ma femme [email protected]Vous pouvez également vous abonner à ma lettre mensuelle « STRATÉGIES » qui vous permettra d’aller plus loin et dans laquelle je partage avec vous les solutions concrètes à mettre en œuvre pour vous préparer au monde d’après. Ces solutions sont articulées autour de l’approche PEL – patrimoine, emploi, localisation. L’idée c’est de partager avec vous les moyens et les méthodes pour mettre en place votre résilience personnelle et familiale.« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
Source: insolentiae – Voir les précédentes interventions de Charles Sannat
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À mon (modeste) avis: OUI! ABSOLUMENT! Et vous-même, M. Sannat, avez suffisamment dit qu’il était sérieusement temps d’envisager de quitter la Ville et d’aller trouver un habitat à la campagne qui sera plus facilement résilient dans la crise qui s’annonce.
Bon, vous.mêmes vous êtes installé en Bretagne. Vous y gagnez moins de revenu mais vous y payez moins cher votre loyer, et si ça devenait nécessaire, vous sauriez comment trouver de la nourriture pour vous et votre famille.
À l’inverse, ceux qui ont eu à gérer d’immenses capitaux comme les utra-riches ou les investisseurs institutionnels ont investi massivement en Ville, à La Défense, aux Champs Elysées, etc., là où, en cas de crise énergétique comme celle qui se prépare, il est tout simplement exclu de survivre, même seulement 3 jours par une température hivernale de -10°.
Sans électricité, pas d’ascenseurs, pas de chauffage car les pompes diesel ne s’allument pas automatiquement, et plus de circulation d’eau dans les réseaux de radiateurs.
Il n’est pas nécessaire qu’une telle pénurie dure longtemps. Sans chauffage, la température d’un immeuble tombe vite, et les immeuble récents n’ont absolument aucun moyen de chauffer autre que le mazout.
L’eau dans les radiateurs aura vite fait de geler et les tuyaux, intégrés dans les murs et dans les dalles des sols sauteront.
Dès la remontée des températures au dessus de 0°, les tuyaux dégèleront et l’eau des réseaux de chauffage se déversera dans les étages et les dégâts seront gigantesques car à cela se rajoutera l’eau des réseaux sanitaires qui gèleront et sauteront aussi.
Ces investissements sont magnifique tant que « tout roule », mais si le mazout, le gaz et l’électricité ne sont plus fournis de manière régulière et sûre, il ne fera rapidement plus bon vivre en Ville.
Donc que les objets immobiliers commencent à arriver sur le marché en masse ne me surprend absolument pas au vu de ce qui se prépare.
Je me permets de vous rappeler mes craintes au sujet de la chute « du domino de trop » dans, par exemple, la gestion du combustible nucléaire usagé:
Ce sont des pompes électriques qui font circuler l’eau de refroidissement dans les piscines de refroidissement du combustible usagé, mais hautement radioactif.
En cas de panne de courant, ce sont des génératrices diesel qui sont censées prendre la relève… Et si le courant est coupé et que le diesel n’arrive pas?
Ou s’il y a une panne des génératrices diesel ei qu’il n’y a plus de pièces de rechange pour les groupes électrogènes parce que la filière du diesel est sabotée par le gouvernement?
Combien de temps les barres de combustibles resteront submergées si elle ne sont pas refroidies constamment?
Que se passera-t’il si elles arrivent en contact avec l’atmosphère? Matignon, Bercy ou l’Elysée seront-ils à l’abri?
L’immobilier, je m’en fout! Les pénuries: ça, c’est autre chose. Le domino de trop, celui qui fera tomber tous les autres: ça, c’est mon cauchemar.
Nous avons créé une société dont il est impossible de sortir par le haut parce que, tant que tout roule, on continue comme ça, voire on pousse encore plus dans la même direction. C’est au moment que ça coince qu’on s’aperçoit qu’il n’y a pas d’issue.
Pour personne.
Oui et si pas d’électricité plus d’eau potable (car plus de pompes en fonctionnement) et sans eau en quelques jours c’est la mort.
même votre distributeur de billets ne fonctionne plus sans électricité