« Risque-t-on une pénurie de profs dans les établissements scolaires ? » se demande le quotidien Ouest-France à raison.
« « Un sujet qui me tracasse : la pénurie d’enseignants qui semble s’annoncer au vu des échos que je reçois. Ma question est la suivante : le manque d’attractivité du métier d’enseignant se fait-il sentir dans les différentes académies ? Dans les différentes disciplines ? Y a-t-il toujours des candidats en quantité suffisante ? Pour résumer, allons-nous réellement vers une pénurie d’enseignants ? », nous demande Amélie. »
S’ensuit une docte explication sur le taux de couverture…qui est le rapport entre le nombre d’admis aux concours et le nombre de contrats. Il quantifie la part de contrats non pourvus par manque de candidats retenus sur liste principale », indique la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) au ministère de l’Éducation. Autrement dit, c’est la part de postes effectivement pourvus.
Oui il vallait mieux préciser le autrement dit car l’explication était incompréhensible.
Au ministère on peut donc gloser à l’infini sur les taux de couverture et faire plein de beaux tableaux excel.
Si vous voulez savoir pourquoi il VA Y AVOIR une pénurie de profs aussi sûr que 2 + 2 font 4 je vous dis tout.
1/ Le métier est mal payé.
2/ Le métier se fait dans des conditions épouvantables.
3/ Les programmes sont affligeants et le niveau en chute libre.
4/ Il n’y a plus de discipline et c’est la chienlit partout. Ce qui diffère c’est le degré de chienlit.
5/ Le carcan éducation nationale est épouvantable et psychologiquement insupportablement castrateur.
6/ Vous n’avez plus aucune reconnaissance, il n’y a pas de progression de carrière ni d’évolution.
7/ Accessoirement vous risquez de vous faire décapiter.
En clair prof qui était un si beau boulot et devenu un métier à la con !
Alors il y aura pénurie de profs.
Il y a déjà pénurie de profs.
Et cela sera de pire en pire.
Il y aura pénurie de bons profs.
Puis pénurie de profs tout court.
C’est dramatique parce que le succès d’une nation commence par le succès de son école et de la formation de ses enfants.
Non seulement nous ne laisserons pas une planète en bon état à nos enfants, mais en plus nous ne laisserons pas des enfants en bon état pour la planète.
Le bilan de notre pays est effroyable. C’est un effondrement total sous le poids de décennies de démagogie et de bienpensance étouffante et stérilisante.
Prof est pourtant le plus beau métier du monde, ou presque !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latinPour m’écrire [email protected]Pour écrire à ma femme [email protected]Vous pouvez également vous abonner à ma lettre mensuelle « STRATÉGIES » qui vous permettra d’aller plus loin et dans laquelle je partage avec vous les solutions concrètes à mettre en œuvre pour vous préparer au monde d’après. Ces solutions sont articulées autour de l’approche PEL – patrimoine, emploi, localisation. L’idée c’est de partager avec vous les moyens et les méthodes pour mettre en place votre résilience personnelle et familiale.« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
Source: insolentiae – Voir les précédentes interventions de Charles Sannat
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J’ai mal à ma France black blanc beur…
C’est vrai c’étais mieux en 1960 avant que les gens des baraques(Algériens et Portugais) ne fassent sauter le verroux national permettant aujourd’hui de faire de la france un Emporium…
1 enfant sur 2 est issu de l’immigration dont 35/100 extra européen …comment s’en étonner?