Les Américains ont collectivement environ 140 milliards de dollars de dettes médicales impayées, selon une étude récente publiée par le « Journal of the American Medical Association ».
Ces lourdes factures poussent de nombreuses personnes à la faillite – du moins selon d’éminents progressistes. Les dirigeants de gauche alimentent depuis longtemps les craintes d’une « faillite médicale » pour renforcer le soutien aux soins de santé gérés par le gouvernement et à payeur unique.
Lors de sa dernière course à la présidence, le sénateur Bernie Sanders, I-Vt., a déclaré que d’énormes factures médicales forcent chaque année 500 000 personnes à déclarer faillite – un fait qui, s’il était vrai, justifierait des réformes drastiques du système de santé.
Mais le portrait dystopique peint par Sanders et ses alliés ne reflète pas la réalité. Les factures médicales peuvent certainement être onéreuses pour de nombreuses familles. Mais ils sont rarement la seule, voire la principale, cause des faillites personnelles.
Sanders a basé ses chiffres sur un éditorial de 2019 publié par « l’American Journal of Public Health ». Les auteurs ont mené une étude dans laquelle environ les deux tiers des 700 000 débiteurs interrogés ont déclaré que les frais médicaux avaient « quelque peu » ou « beaucoup » contribué à leur faillite.
Ce n’est pas exactement une relation causale directe. Une conclusion plus précise serait que les dépenses médicales ont joué un rôle dans la détérioration des finances des familles.
Souvent, la principale cause de faillite n’est pas une augmentation de la dette, mais plutôt une chute brutale des revenus. Une personne diagnostiquée avec un cancer peut certainement faire face à de lourdes factures médicales. Mais la menace bien plus grande pour les finances d’une personne vient du fait qu’elle ne peut plus travailler à plein temps – ou pas du tout – lorsqu’elle est amenée à suivre un traitement particulier.
D’autres recherches confirment que les factures de soins de santé à elles seules conduisent rarement les gens à la faillite. Une étude de 2018 dans le « New England Journal of Medicine » a analysé le pourcentage de personnes ayant des factures médicales qui ont fait faillite, plutôt que le nombre de dépôts de bilan incluant un certain niveau de dette médicale. L’étude a conclu que les faillites médicales, en particulier celles causées par une hospitalisation, ne représentent que 4 % de toutes les faillites.
Des faits comme ceux-ci n’ont pas ralenti la poussée en faveur d’un payeur unique. La représentante Pramila Jayapal, D-Wash., présidente du « Congressional Progressive Caucus », s’est emparée de la statistique de 140 milliards de dollars de l’étude JAMA peu après sa publication, tweetant que la solution était Medicare for All.
L’idée est que l’inscription de la plupart des Américains dans un système de santé entièrement géré par le gouvernement et financé par l’argent des contribuables – plutôt que par le mélange actuel d’argent public et privé – empêchera les gens de faire faillite.
Mais encore une fois, les calculs ne sont pas vérifiés. Les soins de santé à payeur unique parrainés par le gouvernement ne sont pas « gratuits ». Il est financé par d’énormes impôts à large assise sur les entreprises et les employés. Ces taxes freinent la croissance économique et, par définition, laissent les gens avec moins d’argent liquide pour faire face à leurs autres obligations financières.
Considérez le Canada, qui a un système à payeur unique vénéré par les progressistes américains. Selon un rapport de septembre 2021 du Fraser Institute, un groupe de réflexion canadien, une famille dont le revenu moyen est de 75 300 dollars canadiens – environ 59 700 $ US – paie 6 500 $ d’impôts juste pour couvrir sa part de l’onglet de l’assurance maladie nationale. Une famille moyenne de quatre personnes paie environ 15 039 $ en taxes sur les soins de santé. Ces chiffres s’ajoutent à tous les autres impôts que les Canadiens paient pour tout couvrir, de l’éducation à la défense nationale.
Selon les données de l’OCDE, les Canadiens paient une part plus élevée de leur rémunération totale au gouvernement que les Américains.
Cela explique, en partie, pourquoi les Canadiens déclarent faillite à des taux plus élevés que leurs homologues américains. En 2019 – l’année précédant la pandémie et le flot de programmes de relance qui a suivi ont entraîné une diminution marquée des faillites dans les deux pays – environ 137 000 Canadiens ont demandé une protection contre l’insolvabilité, sur une population totale de près de 38 millions, soit un taux de 3,6 faillites pour 1 000 résidents.
Cette même année, un peu plus de 770 000 Américains ont déclaré faillite, sur une population totale de 329 millions à l’époque, soit un taux de 2,3 faillites pour 1 000 habitants.
Les factures médicales ne causent pas autant de faillites que les législateurs progressistes veulent le faire croire. Et le payeur unique n’empêcherait certainement pas les gens de devenir insolvables.
Source: zerohedge
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C’est çà espèce de guignol de libéral, sauvage, nous sommes au 21ème siècle:
» Une personne diagnostiquée avec un cancer peut certainement faire face à de lourdes factures médicales. Mais la menace bien plus grande pour les finances d’une personne vient du fait qu’elle ne peut plus travailler à plein temps – ou pas du tout – lorsqu’elle est amenée à suivre un traitement particulier. » Vous avez actuellement les US que vous méritez, ce n’est jamais la faute à votre système dans lequel la médecine privatisée, applique des tarifs inconcevables, mais selon votre pensée aux Cocos que vous voyez partout, non, ce sont des libéraux. ( Et je reste poli)