À quoi ressemblerait notre pays si un krach boursier épique anéantissait soudainement 35 000 milliards de dollars de richesse financière ? Vous ne voudrez peut-être pas penser à quelque chose d’aussi horrible, mais nous sommes prévenus pourtant que cela pourrait bientôt arriver. Les cours des actions ont chuté pendant trois semaines consécutives, et la semaine dernière a été la pire semaine pour les actions américaines depuis très, très longtemps. Le S&P 500 est maintenant en baisse de plus de 8% par rapport au sommet du marché, et le Nasdaq, riche en technologies, est déjà en territoire de correction. À ce stade, le Nasdaq connaît son pire début d’année depuis des décennies, et beaucoup sont extrêmement préoccupés par ce qui va suivre. En fait, Bank of America prévient que l’enfer se déchaîne si le Nasdaq ferme en dessous de 14 000.
Espérons que cela n’arrivera pas cette semaine.
Mais c’est possible.
La semaine dernière, l’un des noms les plus respectés du monde financier a fait la une des journaux du monde entier lorsqu’il a averti que le krach boursier qui a maintenant commencé mettra fin à la « super bulle » dont Wall Street jouit depuis tant d’années…
Jeremy Grantham, le célèbre investisseur qui, depuis des décennies, ne cesse d’anticiper la chute des bulles boursières, a déclaré que l’effondrement historique des actions qu’il avait prédit il y a un an est en cours et que même l’intervention de la Réserve fédérale ne peut empêcher une éventuelle chute de près de 50 %.
Dans une note publiée jeudi, Grantham, le co-fondateur du gestionnaire d’actifs de Boston GMO, décrit les actions américaines comme étant dans une « super bulle », seulement la quatrième du siècle dernier. Et tout comme ils l’ont fait lors du krach de 1929, de l’éclatement des dot-com en 2000 et de la crise financière de 2008, il est certain que cette bulle éclatera, renvoyant les indices aux normes statistiques et peut-être plus loin.
Selon Grantham, il y a eu cinq autres « super bulles » et elles se sont toutes mal terminées…
Il a noté que les actions américaines avaient déjà connu deux « super bulles » de ce type : 1929, une chute du marché qui a conduit à la Grande Dépression, et à nouveau en 2000, lorsque la bulle Internet a éclaté. Il a également déclaré que le marché immobilier américain était une « super bulle » en 2006 et que les marchés boursiers et immobiliers japonais de 1989 étaient tous deux des « super bulles ».
« Ces cinq super bulles ont été corrigées afin de se repositionner dans une situation plus équilibrée mais ont mis énormément de temps créant également de dégâts », a écrit Grantham.
Nous devrions donner du crédit aux « génies » de la Réserve fédérale pour avoir maintenu la fête aussi longtemps qu’ils l’ont fait, mais en gonflant cette bulle à une taille aussi absurde, ils ont préparé le terrain pour un effondrement qui sera sans précédent dans notre histoire.
Comme je l’ai averti tant de fois au fil des ans, les ratios d’évaluation des actions finissent toujours par revenir à leurs moyennes sur du long terme.
S’ils devaient tomber aux deux tiers seulement des normes historiques, Grantham dit que les pertes de richesse aux États-Unis « pourraient totaliser 35 billions de dollars« …
« Pour la première fois aux États-Unis, nous avons des bulles simultanées dans toutes les principales classes d’actifs », a déclaré Grantham, co-fondateur de la société d’investissement GMO, dans un article jeudi. Il a estimé que les pertes de richesse pourraient totaliser 35 000 milliards de dollars aux États-Unis si les valorisations des principales classes d’actifs revenaient aux deux tiers de leur valeur, ce qui correspondrait à des normes historiques.
Si cela se produit réellement, cela se traduira par un krach économique qui ne ressemblera à rien de ce que nous n’avons jamais vu auparavant dans toute l’histoire des États-Unis.
Et tout a été mis en place par la Réserve fédérale et nos politiciens extrêmement irresponsables à Washington.
Mais j’espère que les cours des actions rebondiront un peu cette semaine et que nous aurons plus de temps avant que le très gros krach n’arrive.
Parce qu’une fois arrivé ici, rien ne sera plus jamais comme avant.
Lorsque le S&P 500 est tombé en dessous de sa moyenne mobile de 200 jours la semaine dernière, cela a fait paniquer beaucoup de gens.
Pour de nombreux investisseurs, c’était un signe clair qu’il était temps de quitter le navire.
Les actions technologiques ont été les vedettes des hausses sur le marché boursier apparemment sans fin, et maintenant elles commencent à prendre une tout autre direction.
En fait, le Nasdaq, riche en technologies, a chuté de plus de 1% au cours de chaque séance de négociation la semaine dernière. La dernière fois que cela s’est produit, c’était lors de l’implosion de la « bulle dot com »…
À savoir, le Nasdaq 100 vient de faire quelque chose qu’il n’a pas fait depuis les conséquences de la bulle Internet : chuter de plus de 1 % à chaque session d’une semaine. Cela ne compte pas comme un superlatif car lundi était un jour férié. Mais pour les investisseurs pris dans la vente, c’était comme si quelque chose avait changé.
Il ne s’est pas produit une semaine complète de gros creux depuis l’éclatement de la bulle Internet, d’abord en avril 2000, puis en septembre 2001. À l’époque, le Nasdaq avait encore chuté de 28 % avant que le marché ne touche le fond environ un an plus tard.
Etant donné un nombre d’abonnés décevant, Netflix a été une valeur technologique particulièrement impactée…
Les actions de Netflix ont chuté de 21,8 % vendredi après que la société a discrètement admis dans ses résultats du quatrième trimestre que la concurrence du streaming ronge sa croissance. Il s’agit de la pire journée de Netflix depuis le 25 juillet 2012, lorsque les actions ont chuté de 25 %. C’est aussi sa pire semaine depuis le 27 juillet 2012, lorsque le titre a chuté d’environ 28 %.
Et Amazon est une autre action technologique qui a vraiment été martelée…
Les actions d’Amazon ont chuté de 12% pour la semaine, car une vente plus large du marché a exercé une pression sur les actions technologiques.
Il s’agit de la pire performance d’Amazon sur une semaine en quatre ans, depuis le 21 décembre 2018, lorsque les actions ont chuté de 13,4 %.
C’est incroyable, mais Jeff Bezos a en fait vu la taille de sa fortune diminuer de 20 milliards de dollars la semaine dernière.
Aie.
Pouvez-vous imaginer perdre autant d’argent en une seule semaine ?
Les investisseurs en Bitcoin ressentent également beaucoup d’inquiétude en ce moment. À ce stade, le prix du Bitcoin a baissé de plus de 50% par rapport au record de novembre…
Le Bitcoin a prolongé sa baisse samedi et a perdu plus de 50% de son record de novembre tout en ajoutant un nouvel élan à l’effondrement des crypto-monnaies.
Mais ce n’est pas la fin du chaos encore à Wall Street.
Ce n’est que le début de la fin.
À moins qu’il n’y ait une sorte d’événement déclencheur inattendu, je pense qu’il est probable que nous obtenions une sorte de rebond cette semaine.
Bien sûr, personne ne devrait prendre un rebond comme signe que tout va bien. En fin de compte, Grantham a tout à fait raison de dire que notre « super bulle » va éclater de manière spectaculaire. La seule question est quand.
Une fois que l’implosion inévitable aura lieu, les choses commenceront à changer dans ce pays à un rythme absolument époustouflant, et rien ne sera plus jamais comme avant.
Source: theeconomiccollapseblog
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