Le dénigrement du convoi de protestation des camionneurs canadiens illustre parfaitement à quel point la liberté est désormais le plus grand ennemi face à la pandémie de Covid-19. Un caricaturiste du Washington Post a dépeint le convoi de camionneurs comme une forme de « fascisme » incarné tandis qu’une autre colonne du Post a tourné en dérision ce « Convoi de la liberté « en quelque chose de toxique.
La manifestation des camionneurs a été déclenchée par le vaste projet d’obligation vaccinale du gouvernement canadien dans le secteur privé. De nombreux camionneurs pensent que les risques du vaccin l’emportent sur les avantages et, plus important encore, qu’ils ont le droit de contrôler leur propre corps. Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a déclaré lundi : « Il n’y a pas de place dans notre pays pour les menaces, la violence ou la haine ». À l’exception de la haine que Trudeau attise en dénonçant les opposants au obligations vaccinales en les traitant de « racistes ». Et à l’exception des « menaces » et de la « violence » utilisées par les agents du gouvernement pour obliger à se soumettre à tout décret sur la pandémie émis par Trudeau ou d’autres politiciens.
Depuis le début de cette pandémie, de nombreuses personnes qui se vantaient de leur confiance dans « la science et les données » croyaient également que le pouvoir absolu assurerait leur sécurité. Selon leur tableau de bord, quiconque s’opposait aux ordres du gouvernement était l’équivalent d’un hérétique qui devait être condamné sinon banni de partout sauf du cimetière. Au nord de la frontière, le Québec incarne cette intolérance extrême avec une nouvelle loi qui interdit aux personnes non vaccinées d’aller faire leurs courses chez Costco ou Walmart.
Les mêmes critiques qui s’accrochent à tout comportement odieux de quelques camionneurs canadiens capricieux (les médias mainstream corrompus les a dénoncés comme faisant partie d’une « secte ») pour condamner la liberté sont également heureux d’exonérer tout politicien américain qui a inutilement détruit la liberté pendant la pandémie avec des décisions aussi bizarres. En décembre 2020, le maire de Los Angeles, Eric Garcetti, a interdit tous les « déplacements inutiles, y compris, sans aucune limite, les déplacements à pied, à vélo, en scooter, en moto, en automobile ou en transports en commun ». Le maire (qui a été surpris en train de violer les obligations de port du masque en Californie, lors du match de championnat NFC) n’a fourni aucune preuve pour justifier le placement de quatre millions d’habitants en résidence surveillée. Le gouverneur Ralph Northam a imposé que tous les Virginiens doivent rester à l’intérieur de minuit à 5 heures du matin, à quelques exceptions près. Le juge fédéral William Stickman IV a condamné les restrictions imposées par la Pennsylvanie : « De vastes confinements à l’échelle de la population sont une inversion si dramatique du concept de liberté dans une société libre qu’ils sont presque présumés inconstitutionnels. »
Empêcher les politiciens d’anéantir la liberté est désormais la pire forme de tyrannie. La veille de Thanksgiving 2020, la Cour suprême a annulé l’ordre du gouverneur Andrew Cuomo qui limitait les rassemblements religieux à New York à dix personnes ou moins tout en laissant beaucoup plus de latitude aux entreprises pour fonctionner. La Cour a déclaré que les règles de Cuomo étaient « beaucoup plus restrictives que toutes les réglementations liées au Covid qui ont déjà été soumises à la Cour. Et beaucoup plus sévères qu’il n’a été démontré qu’elles étaient nécessaires pour empêcher la propagation du virus ». Un responsable de l’Union américaine des libertés civiles s’est inquiété du fait que « la liberté de culte…n’inclut pas une autorisation de nuire à autrui ou de mettre en danger la santé publique. Le professeur de droit de Harvard, Lawrence Tribe, et le professeur de Cornell, Michael Dorf, ont averti que la Cour suprême devenait « un endroit comme Gilead – le pays théocratique et misogyne dans le dystopique de Margaret Atwood « The Handmaid’s Tale ».
De nombreux progressistes parlent comme si l’Amérique était confrontée à un choix entre une liberté imprudente et le paternalisme – c’est-à-dire la soumission face à une élite bienveillante. Mais quelle que soit la vanité sans bornes de Fauci, les responsables omniscients ne sont pas encore venus à la rescousse. Les agences gouvernementales ont fait des gaffes catastrophiques depuis le début de la pandémie.
Les « Centers for Disease Control » ont renforcé la réponse initiale de l’Amérique en envoyant des kits de test défectueux et contaminés aux agences de santé qui n’ont pas réussi à détecter le virus à propagation rapide. Les gouverneurs ont paniqué et fermé des écoles, ce qui a entraîné d’énormes pertes d’apprentissage et creusé l’écart de réussite entre les élèves aisés et les élèves à faible revenu. La grande majorité des petites entreprises ont été fermées et des milliers ont fait faillite dans un effort futile pour empêcher un virus aéroporté de continuer à se propager. Placer des dizaines de millions de personnes en résidence surveillée a entraîné des décès record pour des surdoses de drogue et un raz de marée de dépression et d’anxiété. Le régime de passeport pour les vaccins covid de la ville de New York n’a pas empêché la Big Apple de devenir le point le plus chaud du pays concernant le variant Omicron.
Le président Biden a décrit les vaccins comme une solution miracle et a faussement promis que les personnes qui se seraient fait injecter ne recevraient pas le Covid. Le CDC a cessé de compter les cas « avérés » de Covid parmi les personnes entièrement vaccinées, ouvrant la voie à une résurgence du virus qui a désormais infecté plus de 70 millions d’Américains. Ou peut-être plus de 200 millions d’Américains depuis que le CDC a précédemment déclaré que seulement un cas sur quatre est diagnostiqué et signalé. Peu importe. La « Food and Drug Administration » cherche à retarder de 75 ans la divulgation complète de la demande de Pfizer pour son approbation du vaccin Covid. Après que Biden a émis un mandat obligeant les hôpitaux à licencier des infirmières non vaccinées en bonne santé, le CDC a déclaré que c’était OK pour les hôpitaux à compter sur des infirmières positives au Covid pour traiter les patients – l’une des plus grandes absurdités de la pandémie.
La liberté n’est pas une panacée pour tous les défis de la vie. Mais c’est de loin supérieur à la soumission sans bornes à des dictateurs ignares qui en savent bien moins qu’ils ne le prétendent. Des politiciens comme Trudeau et Biden qui alimentent la rage de masse contre tout groupe qui ne se prosterne pas devant la bureaucratie sèment des graines de haine qui proliféreront longtemps après la fin de la pandémie. A long terme, les gens ont plus à craindre des politiciens que du virus lui-même.
Source: zerohedge
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