Alors qu’Emmanuel Macron a discrètement décoré Christine Lagarde à l’Élysée, les rumeurs vont bon train sur l’éventuelle nomination de Christine Lagarde au poste de Premier Ministre en cas de réélection de l’actuel locataire de l’Elysée comme le rapporte le Figaro dans quelques indiscrétions.
« Les grandes tractations pour 2022 ont commencé. À moins de deux mois de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron ne se contente pas de peaufiner les contours de son imminente campagne, mais il prépare déjà son éventuelle réélection. Bien qu’il ne se soit pas encore officiellement déclaré candidat à un second mandat, le chef de l’État a publiquement commencé, depuis le mois de septembre dernier, à distiller quelques éléments programmatiques, en dévoilant le contenu des grandes réformes qu’il faudra selon lui mener pour « penser la France de 2030 » (école, énergie, retraites, santé, sécurité, etc.). Mais, en coulisses, il réfléchit d’ores et déjà à la suite, en s’interrogeant sur les personnalités qui seraient les plus à même de mettre son projet en œuvre s’il était reconduit pour un nouveau – et dernier – quinquennat. »
Pourtant, si vous regardez ce tableau de Wikipédia, vous vous rendrez compte de deux choses.
La première c’est qu’un mandat de la BCE dure 8 ans non-renouvelable.
La seconde, c’est qu’aucun président/gouverneur de la BCE pour le moment n’est pas allé au bout de son mandat, et pour cause, la paie est bonne, environ 400 000 euros par an !! C’est une très belle fonction et l’une des plus rentable en Europe et même dans le monde.
Un CDD garanti de 8 ans à 400K€/an soit 3,2 millions d’euros sur le mandat; Pas mal. Alors se précipiter à Matignon n’est pas forcément une bonne idée.
Quant au président, il peut compter sur une précieuse alliée au moment où il va falloir sortir du « quoi qu’il coûte » et passer à la caisse pour payer les dettes !
J’ai donc beaucoup de mal à croire à l’hypothèse Lagarde 1ère ministresse en cas de réélection, à moins que son éventuel départ de la BCE en avance fasse l’objet d’occultes négociations avec nos « amis » Allemands qui voudraient récupérer les clefs de la BCE.
Charles SANNAT
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Source: insolentiae – Voir les précédentes interventions de Charles Sannat
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