Etes-vous vraiment surpris par le fait que l’économie américaine se soit effectivement contractée au cours du premier trimestre ? Depuis le début de 2022, il y a eu une crise après l’autre, la guerre en Ukraine a laminé l’activité économique sur toute la planète. Ce à quoi nous sommes confrontés pourrait très certainement être décrit comme un réel effondrement, et la vérité est que cette crise ne va pas disparaître de sitôt. Mais alors que va-t-il se passer ? L’économie américaine va-t-elle rebondir ou ce nouveau ralentissement économique va-t-il bientôt s’aggraver ? La plupart des optimistes économiques supposent que la première option sera la bonne, tandis que de nombreux réalistes économiques lancent de terribles avertissements sur ce qui nous attend.
Je pensais en fait écrire sur autre chose aujourd’hui, mais je savais que mes lecteurs réguliers voudraient que j’en parle…
Le produit intérieur brut a diminué de manière inattendue à un rythme annualisé de 1,4% au premier trimestre, marquant un renversement brutal pour une économie qui vient de réaliser sa meilleure performance depuis 1984, a rapporté jeudi le département du Commerce.
Le taux de croissance négatif a même raté l’estimation modérée du Dow Jones d’un gain de 1 % pour le trimestre, mais l’estimation initiale pour le premier trimestre était la pire depuis la récession induite par la pandémie en 2020.
Nous savions déjà que l’inflation avait commencé à devenir incontrôlable aux États-Unis, et maintenant la partie « inflation » de la « stagflation » est arrivée.
Alors, qu’est-ce qui a causé ce ralentissement « soudain » ? Selon CNN, il y a pas mal de facteurs qui peuvent en être la cause…
Une poussée de la Réserve fédérale pour augmenter les taux d’intérêt et lutter contre la forte inflation. Pénuries de la chaîne d’approvisionnement. Une crise sanitaire mondiale en cours. Et bien sûr, le tremblement de terre géopolitique provoqué par l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui menace également de créer une crise alimentaire mondiale.
Si l’économie américaine se contracte à nouveau au deuxième trimestre, cela répondra officiellement à la définition d’une « récession ».
Mais comme l’a souligné John Williams de shadowstats.com, si des chiffres honnêtes étaient utilisés, l’économie américaine serait toujours dans une récession qui a commencé depuis le début de la pandémie de COVID.
Tout le monde se rend compte à peu près que les conditions économiques ne sont pas bonnes en ce moment.
Alors, des jours meilleurs sont-ils à nos portes ? C’est ce que certains experts semblent penser…
L’économie américaine renouera avec la croissance au cours du deuxième trimestre, selon l’économiste en chef de RSM, Joe Brusuelas. « Sans aucun doute », a-t-il dit.
« C’est du bruit ; il n’y a pas de signal », a écrit l’économiste en chef de « Pantheon Macroeconomics » , Ian Shepherdson, dans un rapport. « L’économie ne tombe pas en récession. »
Peut-être auront-ils raison.
Mais si l’économie est si forte, alors pourquoi les dépôts de saisies ?
Le mois dernier, 33 333 propriétés à travers les États-Unis ont été saisies, un bond de 181% par rapport à mars 2021 et une augmentation de 29% par rapport à février, selon un rapport du tracker de forclusion Attom. Le premier trimestre a vu 78 271 propriétés avec un dépôt de saisie, 39 % par rapport au trimestre précédent et 132 % par rapport à l’année dernière.
Inutile de dire qu’il existe d’autres experts qui ont une vision beaucoup plus négative de ce qui nous attend.
Par exemple, Nancy Lazar met en garde contre une récession mondiale « synchronisée »…
Piper Sandler, économiste mondiale en chef, Nancy Lazar, a averti lundi que le monde en était aux premiers stades d’une récession « très importante » et « synchronisée ».
Lors d’une apparition sur « Mornings with Maria » lundi, Lazar a noté qu’une récession est attendue en dehors des États-Unis.
« Ce sera une récession mondiale qui fera chuter [la] zone euro en particulier », a-t-elle déclaré à l’animatrice Maria Bartiromo. « Il semble que le PIB chinois [Produit intérieur brut] au deuxième trimestre pourrait également être négatif. »
En fait, si tout ce que nous subissons est une récession mondiale importante, ce sera une très bonne nouvelle.
Parce qu’en ce moment même, l’inflation monte en flèche partout dans le monde, nous assistons à la plus grande guerre terrestre en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, et l’ONU nous dit que nous nous dirigeons vers une horrible crise alimentaire mondiale.
Un nombre croissant d’Américains commencent à se rendre compte que les choses vont dans la mauvaise direction. Dans l’enquête d’avril de Gallup, seuls 18 % des Américains ont qualifié les conditions économiques de « bonnes » et seulement 2 % les ont qualifiées d’« excellentes »…
La nouvelle du PIB fait suite aux données d’un sondage récemment publiées par Gallup qui suggèrent que la confiance dans l’économie est extrêmement faible parmi le public américain.
Plus de quatre Américains sur dix (42 %) ont déclaré que les conditions économiques en Amérique étaient « mauvaises », tandis que 38 % ont déclaré qu’elles n’étaient que « passables » dans l’enquête d’avril de Gallup. Seulement 2 % ont déclaré que les conditions économiques étaient « excellentes », tandis que 18 % ont dit qu’elles étaient « bonnes ».
Ce sont des chiffres catastrophiques, et ils ont de très graves implications pour les démocrates à l’automne.
Mais au lieu de se concentrer sur comment faire repartir l’économie, Joe Biden veut que le Congrès lui donne 33 milliards de dollars supplémentaires pour la guerre en Ukraine…
Le président Joe Biden demande au Congrès 33 milliards de dollars supplémentaires pour aider l’Ukraine à résister à l’invasion russe et fournir une aide humanitaire au peuple ukrainien.
La proposition, que la Maison Blanche enverra aux législateurs jeudi, comprend 20 milliards de dollars supplémentaires d’aide sécuritaire et militaire pour l’Ukraine, 8 milliards de dollars supplémentaires pour l’aide économique et 3 milliards de dollars d’aide humanitaire.
C’est de la pure folie.
Pour mettre cela en perspective, le budget militaire de l’Ukraine est normalement d’environ 6 milliards de dollars pour une année entière.
Et une grande partie de l’équipement que les États-Unis envoient en Ukraine est détruit par les Russes avant même qu’il ne puisse atteindre les combattants sur les lignes de front.
Chaque jour qui passe, il devient plus clair pour tout le monde que ce conflit est vraiment une guerre par procuration entre les États-Unis et la Russie.
Et la guerre nucléaire devient de plus en plus l’un des sujets les plus brûlants de la télévision russe. Par exemple, voici un échange récent entre deux personnalités de la télévision russe qui fait la une des journaux du monde entier…
« Une frappe nucléaire comme seule issue à ce conflit est plus probable que toute autre sortie diplomatique », a-t-elle poursuivi. « C’est une horreur sans nom, d’une part, mais d’autre part, cela semble inévitable. »
C’est à ce moment-là que Soloviev intervint : « Mais nous irons tous au paradis, alors qu’ils arrêtent tout ce foin. »
« Nous allons tous mourir un jour », a convenu Simonyan.
« Nous allons tous mourir un jour » ?
Honnêtement, je n’apprécie pas trop quand les gens parlent ainsi.
Malheureusement, de nombreux Russes sont maintenant entièrement convaincus qu’une guerre nucléaire approche.
Mais au lieu de faire pression pour la paix, Joe Biden et ses serviteurs ne font qu’aggraver le conflit.
Si nous continuons dans cette voie, cela finira en véritable cauchemar.
Nos problèmes économiques actuels sont minimes par rapport à la possibilité d’un conflit nucléaire, mais la plupart des Américains ne comprennent toujours pas les implications des décisions que prennent nos dirigeants.
Parce que s’ils comprenaient, il y aurait des manifestations géantes dans les rues de toutes les grandes villes américaines en ce moment.
Source: theeconomiccollapseblog
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