Paul Craig Roberts: « Le secteur financier américain a longtemps pillé d’autres pays. Plusieurs initiés ont décrit le processus.
Tout d’abord, un pays est corrompu par des pots-de-vin donnés aux dirigeants afin qu’ils contractent des emprunts qui ne peuvent être ni soutenus ni remboursés. Puis vient le FMI. L’austérité est alors imposée à la population. Les services publics et l’emploi sont vendus à la découpe afin de libérer des ressources pour le service de la dette, et les actifs publics sont vendus pour rembourser l’emprunt. Le niveau de vie chute et les entreprises américaines prennent le contrôle de l’économie du pays.
Les gouvernements étrangers, qui ont vécu ou été témoins d’un tel carnage économique et craignant de rendre des comptes, sont aujourd’hui moins disposés à être soudoyés pour endetter leurs pays. Maintenant, la finance américaine applique désormais cette technique aux Américains eux-mêmes.
Contrairement au récit de la presse financière, la Réserve fédérale n’augmente pas les taux d’intérêt pour lutter contre l’inflation.
Il est ridicule de penser qu’une hausse de seulement 0,75% des taux d’intérêt aura un impact sur une inflation de 9,1% ou que la spéculation autour d’une nouvelle hausse des taux de la Fed de 0,5% constitue une politique anti-inflationniste.
Si toutes ces augmentations se produisent, le taux d’intérêt reste encore très en deçà du taux d’inflation.
De plus, comme je l’ai expliqué précédemment, l’inflation n’est pas monétaire. La hausse des prix actuels sont la conséquence de perturbations de l’approvisionnement causées par la mise à l’arrêt de l’économie en raison du Covid par Washington et des sanctions russes. La production a été arrêtée et les chaînes d’approvisionnement ont été rompues.
La hausse des taux d’intérêt de la Réserve fédérale n’est que la poursuite de sa politique de concentration des profits et des richesses entre les mains des 1% les plus riches…
L’assouplissement quantitatif a permis à la Réserve fédérale d’imprimer 8 200 milliards de dollars d’argent frais qui ont afflué vers les marchés financiers ce qui a eu pour conséquence de faire augmenter les prix des actions et des obligations, enrichissant ainsi le petit nombre de ceux qui possèdent la plupart de ces instruments financiers.
Après avoir exploité au maximum ce mécanisme de concentration de richesse, la Réserve fédérale augmente maintenant les taux d’intérêt afin de faire grimper les coûts hypothécaires pour les américains qui souhaitent devenir propriétaires. La Réserve fédérale chasse les particuliers du marché immobilier afin de libérer des propriétés pour que les sociétés de « capital-investissement » puissent acheter des maisons à leur valeur locative.
Le fait que les sociétés de capital-investissement considèrent les revenus locatifs du parc existant de maisons comme la meilleure opportunité d’investissement nous indique que l’économie américaine est morte. Lorsque l’investissement va dans des actifs existants, et non dans la production de nouveaux actifs, l’économie cesse de croître.
La politique du gouvernement Obama consistant à renflouer les fraudeurs financiers responsables du crash de 2008 tout en saisissant leurs victimes, a réduit l’accès à la propriété de 70 % à 63 %. L’organisme de recherche « The Urban Institute » prévoit de nouvelles baisses.
Le pourcentage net des propriétaires est passée de 85 % après la Seconde Guerre mondiale à 33% aujourd’hui, laissant les deux tiers de la valeur nette des propriétaires entre les mains des créanciers. Cela rend tout à fait clair qu’une économie financiarisée endette les gens pour le bien des 1% les plus riches.
L’économie financiarisée créée par la Réserve fédérale a réimposé un système de classes sociales semblable à celle de la noblesse terrienne britannique qui avait été renversée.
En réalité, nous avons un système de classes qui est bien pire économiquement. La noblesse terrienne britannique produisait des aliments qui nourrissaient la nation. En revanche, le système américain de classes ne produit que des intérêts et des frais pour le système financier, ce qui ne fait qu’enrichir les 1% et il n’y a aucun retour vers la majorité des américains.
Comme Michael Hudson nous l’a montré, une économie sans croissance est le résultat final d’une économie financiarisée. Une économie financiarisée est une économie au sein de laquelle les revenus des consommateurs sont détournés par l’expansion de la dette liée à l’achat de nouveaux biens et services redirigés ensuite vers le service de la dette et les frais liés – intérêts sur les hypothèques, sur les prêts automobiles, sur les dettes contractées par les cartes de crédit, et sur les dettes de prêts étudiants.
Avec une part aussi importante du revenu des ménages consacrée au service de la dette, il reste peu de choses pour faire croître l’économie.
Si les économistes américains étaient capables de prendre de la hauteur face à cette économie néolibérale de pacotille, ils réaliseraient que « la plus grande économie au monde » qu’ils pensent être celle des États-Unis, n’est qu’une fiction totale.
La réalité, c’est que les États-Unis n’ont plus d’économie.
Les sociétés dirigées par Wall Street ont délocalisé la production américaine vers l’Asie afin que les 1% des plus riches puisse dégager des bénéfices plus élevés grâce à des coûts de main-d’œuvre plus faibles, tandis que les villes et États désindustrialisés ont dû vendre leurs flux de revenus, comme par exemple celui des revenus générés par les parcmètres de Chicago sur une durée de 75 ans, à des étrangers par le biais d’un paiement global afin de résoudre une année de crise budgétaire .
La délocalisation de la production américaine, réalisée sous le couvert du « mondialisme », a détruit l’économie américaine et les bases fiscales des villes et des États.
Alors que l’économie réelle décline, le Parti démocrate, en quête d’un pouvoir permanent, a imposé une politique d’ouverture des frontières aux envahisseurs immigrés.
Comment ces millions d’américains peuvent-ils subvenir à leurs besoins dans une économie où la fabrication a été délocalisée à l’étranger ?
Comment une population, abandonnée par les entreprises américaines, peut-elle absorber les coûts de l’infrastructure sociale et économique pour des dizaines de millions d’immigrants provenant de pays du tiers-monde ?
Vous ne l’entendrez jamais de la bouche de ces putains de média mainstream financiers, mais les États-Unis sont au bord de l’effondrement économique et social. Et que font les imbéciles à Washington ? Les idiots préparent des guerres avec la Russie, la Chine et l’Iran.
Source: kingworldnews
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Belle analyse ! tout y es écrit ! dommage que la probité et la sincérité de ce sénateur arrive aussi tard, comme si la vérité n’était finalement dite que quand les conséquences ne peuvent plus en être changées ! Se trouver des vertus à dire des vérités quand soi-même , on ne risque plus rien n’a rien de vertueux…..c’est de l’escroquerie !
La morale voudrait qu’on lui abroge sa retraite de sénateur , on verrait la force et le courage de leurs engagements…..