Les données économiques indiquent que l’économie américaine est déjà en récession. L’administration Biden veut que vous pensiez autrement, et la Maison Blanche a trouvé un moyen intéressant de nier la réalité de la récession. Il suffit de changer la définition même de ce qu’est une récession .
Peter Schiff est apparu dans l’émission Ingraham Angle avec Lauren Ingraham pour parler de ce déni de la Maison Blanche.
La définition commune d’une récession est deux trimestres consécutifs de croissance négative du PIB. Au premier trimestre 2022, le PIB s’est établi à -1,6 %. La Fed d’Atlanta prévoit une nouvelle baisse de -1,6 % au deuxième trimestre. Cela signifierait que nous sommes actuellement en récession, et nous l’avons été toute l’année. Mais la porte-parole de la Maison Blanche et la secrétaire au Trésor Janet Yellen s’empressent de nous rappeler que ce n’est pas la définition « technique » d’une récession.
Nonobstant les détails techniques, Ingraham souligne que les 10 dernières fois où l’économie a connu deux trimestres consécutifs de croissance négative du PIB ont été techniquement définies comme des récessions. Elle a qualifié le jeu de mots de l’administration Biden de « distillation parfaite du gauchisme moderne ».
Lorsque vous êtes en train de perdre, changez simplement les règles du jeu, et puis déclarez la victoire.
Peter a souligné que le gouvernement avait déjà changé la définition même de l’inflation par « une expansion de la masse monétaire » à « une hausse des prix ».
Ainsi, ils peuvent tout aussi bien changer la définition du terme récession. Car pendant toute ma carrière, la récession a été décrite par deux trimestres de croissance négative du PIB. Et c’est ce que nous avons.
Lors de son interview sur Meet the Press, Yellen a déclaré qu’une récession n’équivalait pas à deux premiers trimestres de PIB négatif. Elle a dit qu’il s’agissait d’un ralentissement économique généralisé. Peter a expliqué que c’est exactement ce que nous avons.
L’industrie automobile est en récession. Le secteur immobilier est en récession. Le commerce de détail est en récession. La publicité est en récession. Tant de segments indépendants de l’économie sont en récession – comment ne pas dire qu’il s’agit d’un ralentissement généralisé – cela n’a aucun sens. Et en fait, ça va empirer au 3ème trimestre et probablement au quatrième trimestre aussi. »
Ingraham a noté que la Maison Blanche et d’autres niant une récession mettent plutôt en avant un marché du travail tendu. Mais même cela semble fragile. Comme l’a dit Peter, nous avons vu trois semaines consécutives d’augmentation des demandes d’allocations chômage pour la première fois, et elles sont au plus haut niveau depuis octobre de l’année dernière.
Parallèlement, si vous regardez ce dernier rapport sur l’emploi, même si nous avons créé environ 400 000 emplois dans l’enquête auprès des établissements, l’enquête auprès des ménages a perdu environ autant d’emplois. Mais si vous regardez réellement les emplois, presque tous ces nouveaux emplois étaient destinés à des personnes qui avaient déjà un emploi. Il s’agissait de personnes qui occupaient un deuxième et un troisième emploi parce qu’elles avaient du mal à payer leurs factures avec un seul job. Et vous avez beaucoup de retraités qui sont forcés de retourner sur le marché du travail parce que l’inflation a éviscéré leurs revenus, et maintenant ils n’ont d’autre choix que d’aller travailler. Donc, ce ne sont pas des emplois que les gens veulent. Ce sont des emplois que les gens sont obligés d’accepter parce que l’économie est si faible.
Peter a également souligné que l’emploi est un indicateur décalé.
Je pense que nous allons assister à des licenciements massifs au cours des troisième et quatrième trimestres de cette année alors que les employeurs commencent à réagir à la réalité de la récession en licenciant des salariés.
Source: schiffgold
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