Contrairement à ce que nous ont dit nos plus sages dirigeants hommes et femmes, le monde a été frappé par la plus féroce vague d’inflation.
Les dirigeants « transitoires » de la Fed et de la BCE ne pouvaient manifestement pas reconnaître l’inflation tant qu’il n’y avait pas un bouc émissaire tout désigné, à savoir Poutine pour l’en rendre entièrement responsable.
Le fait que Powell, Lagarde et leurs prédécesseurs aient jeté les bases parfaites non seulement pour une petite période d’augmentation des prix, mais pour une avalanche d’inflation mondiale, ils en étaient totalement inconscients.
NI COVID NI POUTINE NE SONT LA CAUSE DE L’INFLATION
Soyons très clairs.
Le Covid n’a pas créé d’inflation.
Poutine n’a pas créé l’inflation.
Non, l’inflation est le résultat de la politique irresponsable et totalement irrationnelle des gouvernements et des banques centrales consistant à croire que la prospérité peut être créée à partir de rien en faisant tourne la planche à billets.
Ils ne comprennent pas ou du moins choisissent de ne pas comprendre qu’une création irresponsable de fausse monnaie qui n’a aucune valeur et CRÉE ZÉRO RICHESSE.
L’argent en lui-même n’a aucune valeur. L’argent n’est qu’un dérivé qui tire sa valeur en tant que moyen d’échange de la production de biens et de services.
Pour résumé, l’argent qui tire sa valeur de tout sauf des biens et services a une Valeur nulle.
Ainsi, les conséquences de l’augmentation rapide du crédit depuis août 1971 (Nixon avait fermé la fenêtre de l’or) et de l’explosion exponentielle de la masse monétaire depuis août 2019 sont limpides…
LA CROISSANCE DE LA MASSE MONÉTAIRE CRÉE DE L’INFLATION
Entre 1971 et 2019, La masse monétaire M1 a augmenté de 6,1 % par an. Contrairement à ce que pensent les banquiers centraux ou les gens ordinaires, l’inflation ne vient pas de la hausse des prix mais de la création de crédit (augmentation de la masse monétaire).
Si la masse monétaire totale est de 100 euros et que la banque centrale imprime 100 autres euros (sans qu’aucun bien ou service ne soit produit), les prix de tous les biens doubleront et la valeur de la monnaie diminuera de moitié.
Une croissance annuelle de 6,1 % de la masse monétaire entraîne un doublement des prix tous les 12 ans.
Mais une augmentation annuelle de 74 % a des effets catastrophiques et la valeur de l’argent diminue de moitié chaque année.
Et c’est exactement ce que le monde commence à vivre actuellement.
Comme je l’ai expliqué plus haut, ce n’est pas Poutine ou le Covid qui ont provoqué les hausses de prix mais une gestion catastrophique de l’économie par les gouvernements et les banques centrales, dépensant de l’argent qu’ils n’avaient pas.
Dickens l’a expliqué en termes élégants mais simples dans son ouvrage David Copperfield :
Malheureusement, le monde a trop longtemps dépensé vingt six livres avec un revenu de seulement vingt livres. C’est la parfaite recette avant que la MISÈRE n’arrive.
Fin août 2019, le système financier ne pouvait plus faire face à cet éternel surendettement et était au bord de l’effondrement. Tout le problème découle également de la Grande Crise Financière de 2006-2009, lorsque 10 000 milliards de dollars avaient été imprimés pour un sauvetage temporaire d’un système financier en faillite.
Et voilà que maintenant les problèmes sont de retour mais cette fois d’une ampleur à laquelle le monde ne pourra pas faire face sans une misère considérable.
L’ÉNERGIE EST LA CLÉ DE LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE
Sans énergie, le monde ne peut pas croître et ce qu’aucun gouvernement n’a compris, c’est que le monde a atteint son pic énergétique et que cela ne pourra certainement pas être rectifié d’ici 2030 (Agenda des Nations Unies) ou 2050 (Changement climatique).
Ni Al Gore, ni Greta Thunberg ne sont assez intelligents pour trouver une solution afin d’être capable de réduire la consommation d’énergie. Leur programme est purement politique et n’a aucune compréhension des conséquences économiques de la fermeture des systèmes énergétiques nécessaires pour maintenir le monde à flot pendant les 30 à 70 prochaines années.
Les combustibles à base de carbone (pétrole, charbon, gaz naturel) fournissent environ 85 % de l’énergie utilisée dans le monde. Les défenseurs du changement climatique ont réussi à stopper les investissements dans les combustibles fossiles depuis des décennies avant même qu’il n’existe des alternatives viables. De plus, les pipelines sont fermés, les centrales nucléaires sont également fermées et la production de charbon interdite dans de nombreux pays.
Ajoutez à cela l’énorme déséquilibre de l’Europe avec une dépendance totale vis-à-vis de la Russie et en même temps crachant au visage du pays qui les nourrit.
Quel bordel !
Ainsi, ceux qui luttent contre le changement climatique pensent qu’ils peuvent limiter l’augmentation de la température à 1,5 % d’ici 2050. Ce n’est qu’une chimère sans preuve scientifique qui a du sens. Bien que le programme lui-même puisse être considéré comme admirable, les conséquences ne le sont pas.
Les actions ont toujours des conséquences et des erreurs auront dans le cas du changement climatique des conséquences catastrophiques.
Premièrement, les mesures rigoureuses requises ne seront pas prises par toutes les parties engagées. Deuxièmement, même si elles l’étaient, il est peu probable qu’elles atteignent les objectifs souhaités.
Mais bien pire, l’arrêt prématuré de l’utilisation et de la production de combustibles fossiles entraînera des dommages incommensurables pour l’économie mondiale et donc aussi pour l’humanité. Et cela est susceptible d’avoir des conséquences beaucoup plus graves pour le monde que les combustibles fossiles, en particulier pour les 30 à 70 prochaines années.
Tim Morgan de Surplus Energy Economics (Seeds) explique très clairement le dilemme de l’énergie limitée.
Le postulat de Seeds est que rien ne peut être produit sans énergie et donc l’économie est un système énergétique. De plus, une partie de l’énergie du système est consommée pour produire de l’énergie. C’est ce qu’on appelle le coût énergétique de l’énergie (ECoE).
Comme je l’ai mentionné ci-dessus, l’argent n’a pas de valeur intrinsèque mais n’est qu’une créance sur la production de l’économie matérielle.
La plupart des gens pensent que l’économie est une économie financière ou monétaire et c’est une erreur alors qu’il s’agit en réalité d’un système basé sur l’énergie pour la production de biens et de services.
Le problème est que le coût énergétique de l’énergie représente aujourd’hui 80 % de la consommation d’énergie.
Nous avons donc une ressource limitée qui aujourd’hui est en déclin et nous essayons d’étendre la production à l’infini sans comprendre qu’on ne peut pas imprimer de l’énergie.
Permettez-moi de montrer quelques graphiques produits par SEEDS.
Le graphique de gauche montre que la croissance mondiale du PIB ne peut être atteinte qu’avec une dette et des actifs financiers en croissance exponentielle.
Le deuxième graphique montre que la prospérité réelle par habitant aux États-Unis a culminé au tournant du siècle. Ce graphique montre également que le coût économique de l’énergie continue de croître jusqu’en 2040 (au moins).
Ainsi, le deuxième graphique montre une image sombre en raison d’une prospérité déclinante anticipée du fait l’augmentation du coût économique de l’énergie.
Ainsi, la rareté des ressources énergétiques avec un coût croissant n’augure rien de bon pour la prospérité de la population.
Le graphique final de cette série montre la fausse économie financière ou PIB qui a besoin de fausse monnaie imprimée pour montrer la croissance (fausse) par rapport à l’économie réelle (prospérité).
Comme le montre le graphique, en 2022, l’économie financière doit imploser de 40 % pour combler l’écart avec l’économie réelle.
Une autre méthode pour expliquer la croissance réelle du PIB consiste à mesurer le PIB en or qui, au fil du temps, reflète les termes réels.
Nous voyons d’abord une période du prix de l’or fixe qui se termine en 1971. Par la suite, l’or a augmenté considérablement, puis s’est corrigé jusqu’en 2000, date à laquelle l’or a connu une nouvelle flambée.
Le PIB mesuré en or est maintenant au même niveau qu’au milieu des années 1970. Le prix de l’or n’a pas encore reflété la création monétaire massive de ces dernières années et je m’attends à ce que le PIB en grammes d’or atteigne au moins le niveau des années 1930.
LES BANQUIERS CENTRAUX LISE DANS LE MARC DE CAFÉ À JACKSON HOLE
Nous avons appris que les présidents des banques centrales ne savent rien ou du moins très peu quand il s’agit de gérer l’économie.
Ils maintiennent les taux d’intérêt à zéro (Fed) ou négatifs (BCE, BoJ, etc.) pendant une dizaine d’années, puis impriment des dizaines de milliers de milliards de dollars, d’euros, de yens supplémentaires.
Depuis une décennie, ils ne comprennent pas pourquoi il n’y a pas d’inflation malgré cette relance massive. Ils ignorent pourtant la hausse exponentielle des marchés actions, obligataires et de l’immobilier dans leurs calculs.
Et puis abracadabra, presque du jour au lendemain l’inflation passe de zéro voire négative à 5-6%. Eh bien, cela ne peut être que « transitoire », disent-ils tous à l’unisson. Notre objectif est de 2% et c’est ce que l’inflation atteindra bientôt, ont-ils dit.
Pendant dix ans, ils n’ont pas pu la faire monter à 2 %, puis quand tout d’un coup, elle bondit beaucoup plus haut, ils croient toujours qu’ils peuvent la ramener rapidement à 2 % comme par magie.
Ce niveau de 2% est évidemment du rêve et n’a aucune pertinence économique. Dans une économie saine, l’inflation devrait être nulle avec une croissance RÉELLE de quelques pour cent.
Mais Powell, Lagarde, Kuroda ou tout autre président de banque centrale ne savent pas ce que signifie vraiment une économie saine. Pour eux, «sain» signifie déficits, impression de monnaie, fausse monnaie, manipulation des marchés actions, des taux d’intérêt, des devises et de l’or.
Ils n’ont jamais connu d’autre forme d’économie.
Maintenant, Powell est déterminé à ne plus commettre d’erreur, il fait donc ce que j’avais anticipé depuis le début et il est donc peu probable que la Fed « interrompe bientôt le resserrement ».
Il a également déclaré que la Fed « refroidirait l’économie pendant une période prolongée ».
Mais un marché irrationnel habitué à des mesures de relance constantes pensait qu’un faux chiffre d’inflation d’un mois sur l’autre suffirait pour un renversement de la Fed.
Tout observateur pas forcément averti devrait savoir que la Fed est toujours en retard sur la courbe inflationniste et comprend bien que l’inflation n’est pas transitoire.
Croyez-moi sur parole, l’inflation est là pour rester.
Les traders prévoyant une réduction des taux en 2023 ne comprennent pas ce qui se passe.
BIEN PIRE QUE LES ANNÉES 1970
J’ai personnellement connu une forte inflation et des taux élevés au Royaume-Uni pendant 10 ans dans les années 1970.
Il y a eu une crise pétrolière au Moyen-Orient avec une flambée du pétrole, il y a eu une grève des mineurs de charbon et il y avait une semaine de travail de 3 jours car les entreprises ne pouvaient fonctionner avec de l’électricité que pendant 3 jours.
L’inflation a culminé à 24 % en 1975 et a été supérieure à 10 % pendant 8 ans. Ma première hypothèque a culminé à 21 % !
Les circonstances sont aujourd’hui beaucoup plus désastreuses que dans les années 1970.
Et les conséquences seront exponentiellement pires.
Tout est plus grave aujourd’hui, dettes, déficits, taille des bulles d’actifs en actions, obligations et immobilier.
Et surtout, cette crise est mondiale. Pratiquement tous les pays du monde ont le même problème. Il n’y a personne pour renflouer un pays puisque chaque pays du monde aura besoin d’un renflouement !
Ainsi, les taux seront élevés pendant des années, tout comme l’inflation.
Mais évidemment, aucun banquier central ne mentionne l’impression monétaire.
Le monde est définitivement confronté à une crise séculaire et peut-être millénaire.
Nous savons que les caisses des gouvernements et des banques centrales sont vides. Ils le sont depuis quelques décennies déjà.
ÉCONOMIES DANS LES CORDES
Nous savons également que même avant le début de la crise, les économies réelles aux États-Unis et en Europe sont déjà dans les cordes.
Dans mon dernier article, j’avais expliqué que les problèmes de l’UE sont d’une ampleur irréparable. L’Italie et la Grèce sont déjà des cas désespérés et l’Allemagne est sur le point de le devenir.
Et aux États-Unis, l’économie réelle s’effondre.
Par exemple, les achats de maisons sont les 2èmes les plus basses jamais enregistrées et les pires depuis 2007 (crise des subprimes) et les ventes de maisons sont en baisse de 50 % avec les expulsions en hausse de 30 %. Plus de sans-abri, plus de misère.
Les taux hypothécaires sont de 6 % et augmentent, ce qui est plus que ce que les emprunteurs peuvent se le permettre.
Les données sur les prêts automobiles, immobiliers et étudiants sont toutes horribles.
Cela signifie que les prêteurs automobiles et immobiliers sont en difficulté, tout comme les banques.
Et comme les prix de l’énergie augmentent, personne ne peut se permettre de payer ses factures.
En Europe, les prix de l’énergie ont été multipliés par 10 dans de nombreux secteurs – une tragédie en devenir. Ajoutez à cela l’inflation de l’alimentation et du carburant automobile de 20 % et plus. Personne ne peut se le permettre.
En Chine, le prix médian de l’immobilier est de 36 fois le revenu médian. Personne ne remboursera son hypothèque.
Tout cela conduira bien sûr à des troubles sociaux, des émeutes, des pénuries alimentaires, l’effondrement des marchés et bien plus encore dont j’ai parlé dans cette interview .
Revenons donc à l’impression monétaire:
Alors que la BCE et la Fed se sont engagées à augmenter les taux d’intérêt, elles ne disent pas qu’elles n’imprimeront plus de monnaie.
Soyez donc prêt à ce que des particuliers, des entreprises, des banques, des gouvernements locaux, etc. aient besoin d’un soutien financier d’une ampleur jamais vue auparavant dans l’histoire.
Mais n’oubliez pas que ce que font les gouvernements et les banques centrales n’ajoutera AUCUNE valeur intrinsèque à l’économie. Au lieu de cela, ils créent plus de dettes pour se débarrasser d’un problème d’endettement.
Et ne pensez pas que les chèques de sécurité sociale vaudront plus que le papier sur lequel ils sont écrits. Et ne croyez pas que les pensions vaudront quoi que ce soit.
Oui, nous assistons à une catastrophe humaine d’une ampleur jamais vue auparavant dans l’histoire et à l’échelle mondiale.
LES ACTIONS ENTAMENT UNE CHUTE ÉPIQUE
Dans mon article précédent, j’avais mis en garde contre une chute boursière majeure :
«Les marchés boursiers sont maintenant sur le point de terminer cette phase de consolidation et reprendront sérieusement une tendance baissière. Il est possible que les baisses réelles des marchés attendent jusqu’en septembre mais le risque est là maintenant et très dangereux. ”
Eh bien, la chute de 1 000 points vendredi dernier était juste un encas.
Le Dow Jones peut facilement chuter de 10 000 points d’ici octobre. Mais comme je l’ai dit à plusieurs reprises, une bulle de cette ampleur est susceptible d’imploser d’au moins 75 % et probablement de 95 % avant qu’elle ne se soit complètement vidée.
LES MARCHÉS OBLIGATIRES VONT S’EFFONDRER
Je doute que les banques centrales puissent un jour réduire les taux dans le cycle à venir.
La combinaison de l’hyperinflation et des défauts de paiement entraînera probablement une baisse des prix des obligations et une hausse des taux pendant de nombreuses années.
Et des taux plus élevés déclenchent un autre cercle vicieux de défauts de paiement et de taux encore plus élevés que personne ne peut se permettre de payer.
Le risque d’une implosion totale du système est du coup extrêmement élevé et très probable.
L’OR RIEN QUE L’OR
L’or physique ne sera évidemment pas le remède total aux problèmes potentiels décrits ci-dessus.
Mais alors que le système monétaire va s’effondrer, l’or sera très certainement essentiel à détenir en tant que préservation de richesse et comme assurance.
Cependant, en période de crise, un cercle de famille et d’amis proches et de confiance sera ce qui vous gardera en vie et franchir de douloureuses étapes…
Source: kingworldnews
A l’attention des lecteurs du site BusinessBourse
Nous sommes à la veille d’un tournant majeur dans l’économie mondiale. Le moment est venu d’acheter de l’Or avant qu’il ne soit trop tard. Pour les très rares personnes qui ont des actifs à protéger, il devient urgent de sortir des bulles d’actifs(marché boursier, obligataire, immobilier, etc…), comme je le recommande depuis longtemps. Il est également temps de détenir de l’or et de l’argent physique comme assurance pour son patrimoine. Les métaux précieux atteindront des niveaux sans précédents, voire non envisageables aujourd’hui avec l’hyperinflation. Débancarisez-vous ⟶ Service Premium
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