L’OPEP + pourrait être sur le point de décider l’une des plus importantes réductions de production en deux ans, une décision qui a failli créer une véritable crise d’angoisse chez les responsables de la Maison Blanche. C’est la raison pour laquelle, ces derniers tentent de dissuader les 23 pays producteurs de brut et leurs alliés, comme la Russie, d’effectuer toutes ces réductions de production.
L’OPEP+ envisage donc de réduire de 2 millions de barils par jour et, dans une plus petite mesure ensuite, une réduction de 1 à 1,5 million de barils par jour, ont déclaré les délégués. Une telle décision serait un coup dur pour Washington, car l’administration Biden s’est empressée de libérer des quantités record de brut de la réserve stratégique de pétrole pour maîtriser la flambée des prix du brut cet été.
« La hausse des prix du pétrole, si elle était entraînée par des réductions de production importantes, irriterait probablement l’administration Biden avant les élections américaines de mi-mandat », ont écrit les stratèges de « Citi » dans une note.
Les stratèges de « Citi » semblent avoir raison : « CNN » a obtenu certains des projets de points de discussion diffusés par la Maison Blanche au département du Trésor cette semaine et a qualifié la perspective d’une réduction de la production de « désastre total », voire d' »acte hostile ».
« Il pourrait y avoir d’autres réactions politiques de la part des États-Unis, y compris des libérations supplémentaires de stocks stratégiques », ont ajouté les stratèges. Ils ont déclaré que l’administration Biden pourrait également faire avancer un projet de loi anti-trust ciblant l’OPEP.
Mais ce n’est pas tout. Selon « Bloomberg », les responsables de la Maison Blanche discutent d’éventuelles interdictions d’exportation d’essence, de diesel et d’autres produits pétroliers raffinés avec le Département de l’énergie.
Des personnes familières avec les discussions ont déclaré que les responsables de l’administration discutaient des interdictions d’exportation de produits raffinés avec les principaux dirigeants de l’industrie pétrolière, car le risque d’une réduction de l’OPEP+ pourrait propulser les prix à la pompe à la hausse avant les élections de mi-mandat en novembre.
Et compte tenu de la résurgence des prix du brut et de l’essence en gros, les prix réguliers à la pompe devraient encore monter en flèche…
Une autre personne a déclaré que le ministère de l’Énergie était en train d’analyser les aspects économiques d’une interdiction d’exportation. « Bloomberg » a déclaré que les deux personnes qui étaient au courant de ces discussions, avaient demandé à ne pas être identifiées car les discussions sont toujours privées.
Malgré que Biden demande aux entreprises Américaines de forer davantage pour essayer de faire baisser les prix, atteignant des niveaux jamais vus depuis 1984, l’interdiction d’exportation pourrait être la décision la plus controversée à ce jour par l’administration désespérée de maîtriser les prix à la pompe avant les élections de mi-mandat le mois prochain.
Biden, qui a décidé de vider les réserves de pétrole, l’a laissé avec un creux record de seulement 22 jours d’approvisionnement…
Les principaux dirigeants du pétrole et les experts de l’industrie ont fustigé l’interdiction d’exportation proposée, affirmant qu’elle pourrait se retourner contre lui et entraîner des prix encore plus élevés de l’essence, du diesel et du carburéacteur, tout en plongeant les marchés de l’énergie dans la tourmente en Europe avant l’hiver.
Dans une lettre au département de l’Énergie, le PDG d’Exxon, Darren Woods, a écrit la semaine dernière que « la poursuite des exportations actuelles de la côte du Golfe est essentielle pour rééquilibrer efficacement les marchés, en particulier avec les approvisionnements russes détournés ».
« Réduire l’offre mondiale en limitant les exportations américaines pour constituer un inventaire spécifique à la région ne fera qu’aggraver le déficit de l’offre mondiale « , a déclaré Woods.
Mardi, l’ « American Petroleum Institute » a averti que toute tentative d’interdiction des exportations perturberait non seulement les marchés mondiaux, mais nuirait à la sécurité nationale et à la position géopolitique des États-Unis. Suite de l’API :
Interdire ou limiter l’exportation de produits raffinés réduirait probablement les niveaux des stocks, réduirait la capacité de raffinage nationale, exercerait une pression à la hausse sur les prix du carburant à la consommation et aliénerait les alliés américains en temps de guerre. Pour ces raisons, nous exhortons l’administration Biden à retirer cette option de la table et à se concentrer plutôt sur la collaboration avec nous sur des politiques qui renforceront la sécurité énergétique des États-Unis et protégeront les consommateurs.
L’API a souligné les principaux points d’une étude de juillet via « l’American Council for Capital Formation » sur les impacts économiques d’une éventuelle interdiction d’exportation de produits raffinés :
1. Une interdiction d’exportation pourrait entraîner la fermeture d’environ 1,3 million de barils par jour de la capacité de raffinage des États-Unis (7 % du total des États-Unis) en raison de la production de raffinage bloquée sur la côte du Golfe. La perte de cette capacité bloquerait probablement un excédent de pétrole brut dans le centre des États-Unis, interrompant une importante production d’énergie en amont.
2. Une interdiction d’exportation pourrait entraîner une hausse des prix des produits pour les consommateurs américains de carburant, plus des deux tiers étant susceptibles de connaître des augmentations de prix de plus de 15 cents par gallon pour l’essence et de 45 cents par gallon pour les distillats.
3. Une interdiction d’exportation pourrait entraîner une perte nette du PIB américain de plus de 44 milliards de dollars en 2023.
4. Une interdiction d’exportation pourrait supprimer 85 000 emplois cette année et 35 000 pertes d’emplois en 2023.
« Il n’y a tout simplement pas une connectivité suffisante des pipelines ou la gamme d’alternatives de transport économiques qui seraient nécessaires pour transporter beaucoup plus de carburant vers la côte Est à partir des raffineries du Golfe », a poursuivi l’API, ajoutant : « Interdire les exportations de carburant des États-Unis ne pourra pas éliminer ce défi ou rendre plus facile et plus abordable l’approvisionnement en carburant raffiné américain de la côte Est. Au lieu de cela, en réduisant l’approvisionnement mondial en carburant, cela augmenterait probablement le coût du carburant importé sur la côte Est à partir du marché mondial. »
Source: zerohedge
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