Je suis extrêmement préoccupé par ce que je vois sur le marché du logement. Lorsque la Réserve fédérale a décidé qu’elle allait commencer à augmenter agressivement les taux d’intérêt, il était évident qu’il y aurait un krach immobilier. J’ai averti à plusieurs reprises mes lecteurs que les prix commenceraient à baisser et que les ventes de maisons chuteraient précipitamment. Inutile de dire que c’est précisément ce qui s’est passé. En fait, la semaine dernière, nous avons appris que les ventes de maisons avaient maintenant chuté pendant neuf mois consécutifs…
Les ventes de maisons ont diminué pour le neuvième mois consécutif en octobre, la hausse des taux d’intérêt et la montée de l’inflation ayant tenu les acheteurs à l’écart.
Les ventes de maisons en dehors des maisons neuves, ont chuté de 5,9 % de septembre à octobre, selon la « National Association of Realtors ».
Il s’agit déjà de la plus longue séquence de baisse des ventes jamais enregistrée, et ce nouveau krach immobilier ne fait que commencer.
Mais bien sûr, ce dont nous avons déjà été témoins a été assez époustouflant.
Selon « Zero Hedge », les ventes de maisons aux États-Unis en octobre 2022 étaient inférieures de 28,4 % à ce qu’elles étaient en octobre 2021…
Cette baisse mensuelle a poussé la baisse d’une année à l’autre des ventes de maisons existantes à -28,4 %, son pire niveau depuis 2008 !
Malheureusement, les choses risquent de s’aggraver encore dans les mois à venir.
Voici 3 facteurs majeurs qui feront de 2023 une année historiquement dramatique pour le marché du logement…
#1 La Réserve Fédérale
Les responsables de la Fed continuent de nous assurer que les taux d’intérêt vont encore augmenter.
C’est littéralement un comportement suicidaire, mais ils vont le faire quand même, même s’ils comprennent parfaitement ce que cela va faire sur le marché du logement.
En fait, un économiste de la Fed de Dallas vient de publier une étude qui montre que les prix des maisons aux États-Unis pourraient bientôt chuter de 20 %…
Les prix des maisons aux États-Unis pourraient chuter jusqu’à 20 %, car les taux hypothécaires les plus élevés depuis deux décennies menacent de déclencher une correction « sévère » des prix, selon une étude de la « Federal Reserve Bank de Dallas ».
Les décideurs de la Fed doivent trouver un équilibre délicat alors qu’ils tentent de dégonfler la bulle immobilière sans l’éclater, a écrit l’économiste de la Fed de Dallas Enrique Martínez-García dans l’analyse publiée cette semaine.
#2 Le marché du travail
Les responsables de la Réserve fédérale savent également que la hausse encore plus élevée des taux d’intérêt entraînera une augmentation du chômage.
Nous avons déjà vu des annonces de licenciements majeurs dans de grandes entreprises partout au pays, et maintenant nous pouvons ajouter « Carvana » à cette liste…
« Carvana » est en train de licencier environ 1 500 personnes, soit 8% de ses effectifs, vendredi à la suite d’une chute libre des actions de l’entreprise cette année, d’un affaiblissement du marché des véhicules d’occasion et d’inquiétudes quant à la trajectoire à long terme de l’entreprise, selon un message interne obtenu pour la première fois par Scott Wapner de « CNBC ».
L’e-mail du PDG de Carvana, Ernie Garcia, intitulé « Aujourd’hui est une journée difficile », cite des vents contraires économiques, notamment des coûts de financement plus élevés et des achats de voitures retardés. Il dit que la société « n’a pas réussi à prédire avec précision comment tout cela se déroulerait et l’impact que cela aurait sur notre entreprise ».
Si la Fed continue d’augmenter les taux, des millions d’Américains pourraient éventuellement perdre leur emploi.
Et parce que la grande majorité des Américains n’arrivent pas à s’en sortir d’un mois à l’autre, tout à coup, nous pourrions avoir des millions de propriétaires incapables de payer leur hypothèque.
Tout comme en 2008 et 2009, cela entraînerait une augmentation catastrophique des saisies, et les effets d’entraînement seraient absolument dévastateurs pour « Wall Street ».
#3 Hypothèques impossibles à rembourser
Lors du dernier krach immobilier, des millions de propriétaires se sont retrouvés profondément la tête sous l’eau par rapport à leurs hypothèques alors que les prix des maisons chutaient rapidement.
Si les prix des maisons finissent par chuter de 20 % ou plus en 2023, nous aurons à nouveau un grand nombre d’Américains qui doivent beaucoup plus d’argent sur leurs maisons qu’elles ne valent actuellement.
En 2008 et 2009, un grand nombre de personnes se sont retrouvées dans une telle situation ont décidé de simplement s’éloigner de leurs hypothèques.
Si la même chose devait se reproduire, cela causerait un chaos extraordinaire vis-à-vis des prêteurs.
Espérons donc qu’un tel scénario ne se concrétise pas.
Malheureusement, nous continuons d’obtenir de plus en plus de chiffres qui indiquent que nous nous dirigeons vers un très grave ralentissement économique.
Par exemple, nous venons d’apprendre que l’indice des indicateurs économiques avancés du « Conference Board » a maintenant baissé pendant huit mois d’affilée…
L’indice des indicateurs économiques avancés du « Conference Board » a montré que les conditions se sont encore détériorées en octobre, l’indicateur ayant baissé de 0,8 % par rapport au mois précédent. Cela fait suite à une baisse de 0,5 % en septembre.
« Le « LEI » américain a chuté pour un huitième mois consécutif, suggérant que l’économie est très certainement en récession », a déclaré Ataman Ozyildirim, directeur principal de la recherche économique au « Conference Board ».
Pendant ce temps, une autre enquête a révélé que la grande majorité des consommateurs américains vivent actuellement d’un chèque de paie à l’autre…
Un nouveau rapport d’employé a déclaré vendredi que jusqu’à 60% des consommateurs américains vivent d’un chèque de paie à l’autre.
Le rapport, une collaboration entre l’analyse de données « PYMNTS » et du « LendingClub », indique que 55% des près de 3 500 personnes interrogées ont déclaré avoir une capacité de dépense limitée et 49% modifient leurs préférences d’achat.
Le rapport indique que 66% de ceux qui vivent d’un chèque de paie à l’autre ont réduit leurs dépenses.
La plupart des Américains ne seront pas confrontés à l’environnement économique difficile qui est en avance sur une position de solidité financière.
Lorsque les choses vont vraiment mal, des millions de personnes ne pourront soudainement plus payer leurs factures.
En particulier, je me sens vraiment mal pour ceux qui ont acheté des maisons au sommet ou près du sommet du marché. Beaucoup d’entre eux finiront par perdre ces maisons.
Nous aurions peut-être pu éviter un autre krach immobilier si nos dirigeants avaient poursuivi des politiques bien différentes.
Mais cela ne s’est pas produit, et maintenant nous allons connaître une immense quantité de chaos en 2023 et au-delà.
La Réserve fédérale a créé la plus grande bulle immobilière de l’histoire américaine en inondant le système d’argent et en poussant les taux d’intérêt jusqu’au plancher.
Maintenant, ils font éclater violemment cette bulle, et les mois à venir vont être extrêmement douloureux pour le marché du logement.
Source: theeconomiccollapseblog
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La différence chez nous, c’est que les emprunts immobiliers sont majoritairement à taux fixe.
L’emprunteur français n’est donc pas trop inquieté par la hausse des taux,
mais…… les salaires ne sont pas indexés sur l’inflation, et il vaut mieux ne pas perdre son boulot.
Ta dernière phrase est très importante… La France n’échappera pas à l’explosion de la bulle immobilière. Et de toutes les autres bulles d’ailleurs…
Par contre, l’or n’est la dette de personne.
En fait, pour ceux qui ont du cache ou de l’or, ça va bientôt être le moment d’acheter de l’immobilier pas trop cher à des pauvres gens qui sont étranglés par l’inflation et / ou la perte de leur travail.
Le malheur des uns faisant le bonheur des autres …