On y va encore une fois. Lorsque le marché du logement s’est effondré en 2008 et 2009, un grand nombre de propriétaires américains ont fini par devoir plus d’argent sur leurs hypothèques que ne valait leur maison. Lorsque la Réserve fédérale a commencé à augmenter agressivement les taux d’intérêt plus tôt cette année, j’ai prévenu que cela se reproduirait, et maintenant ce jour est officiellement arrivé. Au cours du seul troisième trimestre, les propriétaires américains ont perdu un record absolu de 1,3 milliard de dollars en capitaux propres alors que la valeur des maisons s’effondrait, et une nouvelle analyse menée par « Black Knight » a révélé qu’environ 450 000 de ces propriétaires sont maintenant sous l’eau par rapport à leurs hypothèques…
Alors que le marché du logement continue d’imploser – marquant une baisse record des ventes de maisons le mois dernier au milieu de transactions annulées et de baisses de prix, il y a environ 450 000 acheteurs de maison qui doivent plus que la valeur de leur maison à la fin du troisième trimestre, selon une nouvelle analyse de « Black Knight ». Parmi ceux-ci, environ 60 %, soit 270 000, ont acheté leur maison au cours des neuf premiers mois de 2022 . Au total, environ 8 % des prêts hypothécaires contractés en 2022 sont désormais légèrement submergés, et 20 % supplémentaires ont une faible position en fonds propres.
Comme je l’ai dit dans les articles précédents, je suis tellement désolé pour ceux qui ont acheté des maisons au sommet ou près du sommet du marché.
Si la Réserve fédérale continue d’augmenter les taux, il ne faudra pas longtemps avant que des millions de propriétaires soient sous l’eau par rapport à leurs hypothèques, et ce serait vraiment un scénario cauchemardesque.
Lorsque vous devez rembourser beaucoup plus que la valeur actuelle de votre maison, il est extrêmement difficile de la vendre.
En fin de compte, de nombreux propriétaires qui étaient sous l’eau par rapport à leurs hypothèques en 2008 et 2009 ont simplement fait défaut et sont partis, et cela a créé d’énormes désastres pour « Wall Street ».
À l’heure actuelle, nous sommes déjà dans une « récession du logement » et la Réserve fédérale menace de la transformer en une « dépression du logement ».
Plus tôt dans la journée, nous avons encore un autre chiffre qui indique que le marché du logement est en très mauvaise posture en ce moment…
Cela a été une année de moments décisifs dans l’immobilier, et pas du moindre.
L’indice du marché du logement, une mesure de l’industrie étroitement surveillée qui évalue les perspectives des ventes de maisons, est tombé à 33 en novembre sur une échelle de cent points, son plus bas niveau en une décennie, à l’exception du premier mois dystopique de la pandémie. Tout ce qui a moins de 50 ans est synonyme de problèmes.
14 ans après le début du dernier Krach immobilier, un autre est arrivé.
Fait intéressant, le krach immobilier qui a commencé en 2008 a également commencé 14 ans après le précédent.
Dans le tout nouveau livre que je viens de publier, j’ai un chapitre entier sur la façon dont les krachs immobiliers ont suivi un schéma très étrange.
Et tout comme en 2008, les licenciements commencent à se multiplier partout en Amérique…
Les licenciements se multiplient, juste avant les vacances de Noël.
Au début, c’est la suppression d’emplois dans la technologie qui a englouti toute l’attention. De « Twitter » à « Amazon », les entreprises technologiques ont supprimé plus de 146 000 emplois en 2022 après des années d’embauche apparemment illimitée, selon le tracker « Layoffs.fyi ». Pourtant, chaque jour qui passe, la morosité du chômage s’étend. Il a atteint même « Wall Street », l’immobilier, la cryptographie et même l’industrie alimentaire et des boissons.
Nous n’avons rien vu de tel depuis la Grande Récession, et une industrie qui est particulièrement impactée est celle des médias…
Dans un environnement où les médias mainstream s’effondrent – la semaine dernière, « CNN » a lancé une série de licenciements massifs , « NPR » fait face à une pénurie de 20 millions de dollars de corruption d’entreprise par un gel des embauches, le « Washington Post » a plié son magazine et envisage de généraliser licenciements, et la salle de presse du « New York Times » se mettra en grève le 8 décembre, et nous savons tous à quel point une grève fonctionne bien lorsque vous êtes surpayé et que vous avez un ensemble de compétences qui peut être remplacé en envoyant une camionnette à la frontière Texas-Mexique – ce serait un signal d’alarme.
Je ne peux pas dire que je suis triste de voir ces entreprises médiatiques établies connaître des moments difficiles.
Ils alimentent sans relâche la désinformation du public depuis des années, et le peuple américain en a marre.
Mais je me sens très mal pour tous les Américains qui travaillent dur et qui perdent soudainement leur emploi pendant cette période de fête.
Jeudi, nous avons appris que les demandes initiales d’allocations de chômage avaient augmenté la semaine dernière, et nous avons également appris que les demandes avaient atteint leur plus haut niveau en 10 mois…
Les chiffres publiés jeudi par le Département du travail montrent que les demandes initiales pour la semaine qui se termine le 3 décembre sont passées à 230 000 par rapport aux 226 000 révisés à la hausse enregistrés une semaine plus tôt. C’est au-dessus de la moyenne prépandémique de 2019 de 218 000 réclamations.
Les demandes, déposées par des Américains qui reçoivent consécutivement des allocations de chômage, ont atteint 1,671 million pour la semaine qui se termine le 26 novembre, en hausse de 62 000 par rapport au niveau révisé de la semaine précédente.
Le fait que les demandes d’allocation chômage aient maintenant atteint un niveau aussi alarmant a incité un économiste à déclarer que « le ciel de la récession s’assombrit »…
Un économiste prévient que, sous la direction économique de Joe Biden, « le ciel de la récession s’assombrit ».
C’est selon Chris Rupkey, économiste en chef chez « Fwdbonds », qui a commenté après des informations selon lesquelles les demandes de chômage fin novembre avaient augmenté de 62 000 pour atteindre 1,7 million.
Malheureusement, il a tout à fait raison.
Les conditions économiques vont continuer à se détériorer dans les mois à venir, et cela survient à un moment où de très nombreux consommateurs américains vivent déjà au bord de la catastrophe financière…
Le taux d’épargne est maintenant proche d’un plus bas historique tandis que la dette de carte de crédit est à un niveau record. De toute évidence, les consommateurs américains se retrouvent, dans l’ensemble, très près de la catastrophe.
Je sais que j’ai couvert beaucoup d’informations très rapidement dans cet article.
Mais je veux tenir mes lecteurs réguliers au courant de ce qui se passe vraiment dans notre société.
À bien des égards, ce à quoi nous assistons en ce moment est une répétition de ce que nous avons vécu en 2008 et 2009.
Il semble certainement que 2023 sera une année extrêmement douloureuse pour l’économie américaine, et la population américaine n’est pas du tout préparée à faire face à une grave récession économique.
Source: theeconomiccollapseblog
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