Lorsqu’un ministre de l’Education Nationale affirme que le rôle de l’école est de réduire les inégalités, alors il transforme officiellement l’école en institution de propagande et d’endoctrinement où l’on se retrouve à « saquer » les bons élèves qui font de « l’ombre » aux cancres.
Cela se passe aujourd’hui.
Tous les jours.
Dans tous nos établissements scolaires.
C’est un enfer. Une catastrophe.
Ce que je vois à travers les cours auxquels sont soumis mes propres enfants est effarant. Dans les petites classes c’est des heures passées à parler du tri des poubelles et de l’écologie.
Quand on monte en puissance, on rajoute le racisme et l’esclavage.
Au lycée, on achève le tout avec le genre… et l’étude de l’occupation des cours de récrée par les garçons au détriment des jeunes filles qui doivent pouvoir se sentir homme si elles le souhaitent.
Bref. L’école oublie sa fonction essentielle.
Non.
L’école n’est pas là pour réduire les inégalités. Je vais vous choquer, mais les inégalités sont nécessaires et je vais vous expliquer pourquoi.
L’école est là pour réduire l’ignorance et augmenter le savoir et les connaissances.
Tout le reste ce n’est que de l’endoctrinement et de la propagande devenus tellement excessifs, que les enfants eux-mêmes n’en peuvent plus.
Au micro d'Europe 1, Alain Finkielkraut a qualifié de «catastrophique» la volonté de Pap Ndiaye de «réduire les inégalités sociales à l'école.» Pour le philosophe, «le premier but de l'école n'est pas de réduire les inégalités, mais de réduire l'ignorance». pic.twitter.com/EyBOapmxFO
— Le Figaro (@Le_Figaro) December 11, 2022
Pourquoi l’inégalité est nécessaire ?
Parce que l’on ne peut pas encenser la diversité et vouloir l’égalité parfaite.
La vie, la vraie, c’est des noirs des blancs et des marrons, c’est des humains de toutes les couleurs, c’est des petits et des grands, des gros et des maigres, des futés et des abrutis. Des costauds et des fragiles.
Nous sommes profondément inégaux.
La vie c’est l’inégalité.
Etre heureux c’est s’accepter tel que l’on est. C’est donc accepter ses différences. C’est donc assumer ces inégalités.
L’effort, le travail, ne sont pas égalitaires.
Je souffre seul.
Toujours.
L’égalité c’est l’équité de traitement, l’équité des chances, pas une égalité parfaite.
L’égalitarisme c’est le nivellement par le bas, c’est un fascisme comme les autres et croyez-moi, la France, avec ses 60 % de prélèvement sur PIB par l’Etat est le pays le plus égalitaire.
A force d’être égalitaire, nous sommes collectivement de plus en plus pauvres.
Nos hôpitaux deviennent des mouroirs.
Notre école s’effondrent.
Nous n’arrivons plus à faire rouler des trains !
L’école ne doit surtout pas avoir pour objet l’égalité, mais au contraire faire émerger les talents d’où qu’ils viennent, ceux qui sont brillants par leur travail et estimables par leur état d’esprit et leur attitude.
L’école doit impérativement redevenir élitiste.
Non pas en rejetant les mauvais ou les moyens, mais en repérant et en poussant les bons !
Etre bon, être travailleur, être engagé, cela doit être récompensé par la société.
Aujourd’hui la société récompense la médiocrité.
Nous sommes passés de la méritocratie à la médiocratie.
La méritocratie est de gauche. Pas la médiocratie.
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latinPour m’écrire [email protected]Pour écrire à ma femme [email protected]Vous pouvez également vous abonner à ma lettre mensuelle « STRATÉGIES » qui vous permettra d’aller plus loin et dans laquelle je partage avec vous les solutions concrètes à mettre en œuvre pour vous préparer au monde d’après. Ces solutions sont articulées autour de l’approche PEL – patrimoine, emploi, localisation. L’idée c’est de partager avec vous les moyens et les méthodes pour mettre en place votre résilience personnelle et familiale.« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
Source: insolentiae – Voir les précédentes interventions de Charles Sannat
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Oui lol
Enfin gare à ne pas trop réduire l’ignorance quand même… ce serait dommage que les prolos prennent la place des fils à papounet dont certains ne sont pas trop dégourdi quand même… On ne voit pas trop de fils d’ouvrier qui se succèdent à la tête de ce pays depuis 40 ans quand même, et pourtant le bilan n’est pas fameux. Et si on étudie les patronymes dans tous les domaines, on voit une réelle endogamie…
C’est humain, tout un chacun ayant comme rejeton un âne ne voudrait pas le voir contraint de faire la plonge et préférerait lui donne une petite planque… quitte à ce que son rejeton prenne la place d’un gars plus dégourdi, intelligent, productif mais dénué de relation…
Il me fait parfois rire ce Sannat…