Les médias mainstream s’efforcent de nous convaincre tous que l’inflation ne sera bientôt plus un problème, mais pendant ce temps-là, les prix des denrées alimentaires continuent de grimper à des niveaux absolument intolérables. En fait, nous venons d’apprendre que les prix des légumes ont augmenté de 38 % en novembre. Quand j’ai vu ce chiffre pour la première fois, j’ai pensé qu’il devait représenter le changement par rapport à il y a 12 mois. Mais ce n’est pas le cas. Selon le « Bureau of Labor Statistics », les prix des légumes ont bondi de 38,1 % d’octobre à novembre, et ils ont augmenté de 80,6 % au total au cours des 12 derniers mois…
Le prix des légumes des producteurs a bondi de 38% sur une base mensuelle en novembre – et a bondi de plus de 80% par rapport à novembre 2021 – selon le dernier indice des prix à la production du « Bureau of Labor Statistics » des États-Unis.
Même après avoir lu cela, beaucoup d’entre vous auront encore du mal à croire que ces chiffres sont réels.
Je vous encourage donc à vous rendre sur le site officiel du BLS et à voir les chiffres par vous-même.
Ce n’est pas une rumeur sur Internet.
C’est tout à fait réel.
Comme vous pouvez le voir sur ce graphique, les prix des œufs deviennent également complètement fous.
Le prix des œufs a grimpé de 26 % le mois dernier.
Et au cours des 12 derniers mois, le prix des œufs a augmenté de 244 pour cent.
La grippe aviaire est la principale raison pour laquelle les œufs sont devenus si chers. Plus de 50 millions de poulets et de dindes aux États-Unis sont déjà morts, et il est probable que des millions d’autres mourront dans les mois à venir.
Quant aux légumes, la sécheresse sans fin dans la moitié ouest du pays a complètement paralysé la production. En fait, une enquête récente a révélé que 74 % des agriculteurs de 15 États de l’Ouest « ont vu une réduction des récoltes » en 2022…
Une enquête récente sur la sécheresse menée par l’« American Farm Bureau Federation » auprès de plus de 650 agriculteurs de 15 États de l’Ouest a révélé que 74 % d’entre eux ont constaté une réduction des récoltes et 42 % ont changé de culture.
Peu importe à quel point la Réserve fédérale augmente les taux d’intérêt, les prix des aliments continueront d’augmenter.
Nous devons tous manger, et il semble que les approvisionnements alimentaires se resserreront encore davantage en 2023…
Les approvisionnements intérieurs américains en cultures clés, notamment le maïs, le soja et le blé, devraient rester stables jusqu’en 2023, selon le département américain de l’Agriculture.
L’agence prévoit que les approvisionnements de maïs aux États-Unis tomberont à un plus bas d’une décennie avant la récolte de 2023, tandis que les stocks de soja ont été estimés à un plus bas depuis sept ans et que les stocks de clôture de blé devraient être au plus bas depuis 15 ans.
Je suis particulièrement préoccupé par les perspectives du blé.
Les deux plus grands exportateurs de blé au monde devraient avoir des récoltes très décevantes dans les mois à venir, et cela devrait tous nous alarmer profondément…
Alors que les inondations en Australie, deuxième exportateur mondial de blé, ont causé ces dernières semaines d’importants dégâts à la récolte qui était prête à être récoltée, une grave sécheresse devrait réduire la récolte de blé de l’Argentine de près de 40 %.
Cela réduira la disponibilité mondiale de blé au premier semestre 2023.
Un manque de précipitations dans les plaines américaines, où les cotes des cultures d’hiver sont au plus bas depuis 2012, pourrait réduire les approvisionnements pour la seconde moitié de l’année.
Alors qu’est-ce que tout cela signifie ?
En fin de compte, la crise alimentaire mondiale qui a éclaté en 2022 devrait s’intensifier un peu plus en 2023.
Les prix alimentaires ont déjà atteint des niveaux très inquiétants, et ceux qui sont les plus durement impactés sont ceux qui vivent dans les pays les plus pauvres…
Alors que les prix des denrées alimentaires atteignent des sommets records cette année, des millions de personnes souffrent à travers le monde, en particulier les pays les plus pauvres d’Afrique et d’Asie déjà confrontés à la faim et à la malnutrition.
Les coûts des importations alimentaires sont déjà sur la bonne voie pour atteindre un record de près de 2 000 milliards de dollars en 2022, obligeant les pays pauvres à réduire leur consommation.
Chaque jour, des personnes de plus en plus précieuses meurent de faim.
Les choses vont particulièrement mal dans les pays d’Afrique de l’Est comme la Somalie…
Plus de 200 000 Somaliens souffrent de pénuries alimentaires catastrophiques et beaucoup meurent de faim, ce nombre devrait atteindre plus de 700 000 l’année prochaine, selon une analyse d’une alliance d’agences des « Nations Unies » et de groupes d’aide.
Mais la plupart des Américains ne savent même pas que cela se produit parce qu’ils ne voient pas d’images de personnes souffrant et mourant aux nouvelles du soir.
Si les médias mainstream ne font pas grand cas de cette crise, cela ne doit pas être important.
N’est-ce pas ?
Ici aux États-Unis, nos politiciens essaient de dissimuler nos problèmes imminents en empruntant et en dépensant des montagnes colossales d’argent.
La dette nationale vient de franchir le seuil des 31 000 milliards de dollars, et le « Wall Street Journal » rapporte que le déficit budgétaire pour le seul mois de novembre était de 249 milliards de dollars…
Le déficit fédéral mensuel a atteint un record de 249 milliards de dollars en novembre, soit 57 milliards de dollars de plus qu’au même mois l’an dernier, alors que le contrôle républicain de la Chambre remet les finances du gouvernement sous les projecteurs politiques.
Alors que la Fed augmente les taux d’intérêt, elle augmente également nos coûts d’emprunt.
La Fed ne peut donc pas aller plus loin, car si elle pousse les taux trop hauts, elle effondrera littéralement les finances du gouvernement fédéral.
Cela signifie que la Fed est presque à court de munitions dans sa guerre contre l’inflation.
Et nos politiciens à Washington ne font qu’augmenter l’inflation en empruntant et en dépensant de l’argent à un rythme que nous n’avons jamais vu auparavant.
Pendant ce temps, la peste de la grippe aviaire, les sécheresses interminables et les récoltes amèrement décevantes sur toute la planète continueront de supprimer la production alimentaire mondiale.
Ce que tout cela signifie, c’est que les prix des denrées alimentaires vont augmenter beaucoup plus qu’ils ne le sont actuellement, et bon nombre des famines auxquelles nous assistons déjà partout dans le monde deviendront assez graves et se multiplieront.
Même si les prix des denrées alimentaires sont incroyablement élevés en ce moment, je vous encourage à vous approvisionner pendant que vous le pouvez encore.
Les choses ne feront que devenir plus détractées en 2023, et la plupart des gens se retrouveront complètement au dépourvu alors que les conditions se détérioreront tout autour d’eux.
Source: theeconomiccollapseblog
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