L’influent « Wall Street Journal » a jeté son dévolu sur la politique migratoire de l’Allemagne, accusant le pays de continuer à rechercher davantage de migrants pour sa main-d’œuvre malgré des résultats remarquablement médiocres jusqu’à présent.
Le document soulève la question de la situation « paradoxale » quant à la raison pour laquelle l’Allemagne continue de manquer de tant de travailleurs malgré l’accueil de près de 13 millions de personnes depuis 2015, citant des données de l’Office fédéral de la statistique.
Le problème, note le journal, est que les migrants qui arrivent ne répondent tout simplement pas aux besoins de l’économie hautement qualifiée de l’Allemagne. Sur les 800 000 Syriens et Afghans en âge de travailler qui sont arrivés pendant la crise migratoire de 2015, seul un tiers d’entre eux ont effectivement un emploi rémunéré. Le chômage chez les étrangers s’élève à 12%, tandis que pour les Allemands, il est de 5%, et comme « Remix News » l’a également signalé dans le passé, les migrants qui travaillent occupent souvent des emplois peu qualifiés et mal rémunérés qui obligent l’État à continuer à payer sur les prestations sociales.
« De nombreux réfugiés sont mal adaptés au marché du travail allemand hautement qualifié », écrit le journal, et l’Allemagne n’est pas non plus « douée pour les former ».
Le « Wall Street Journal » affirme que l’Allemagne ne réussit pas à attirer les travailleurs migrants. Le journal écrit : « Actuellement, les travailleurs migrants ne représentent qu’un sur 10 nouveaux arrivants en Allemagne, contre un sur trois au Canada. Un programme européen antérieur visant à attirer des étrangers qualifiés, connu sous le nom de « Blue Card », a attiré environ 70 000 employés en Allemagne au total au cours de la dernière décennie.
L’Allemagne cherche à introduire des réformes pour attirer plus d’employés, mais elle est confrontée à un problème majeur. C’est un pays déjà aux prises avec le contrecoup d’un énorme afflux de migrants qui a vu 1,2 million arriver en 2022 seulement ; toute tentative d’augmentation des travailleurs migrants viendra également à mesure que l’Allemagne accueillera davantage de demandeurs d’asile.
Berlin prévoit d’introduire l’année prochaine un système d’immigration basé sur des points calqué sur celui de l’Australie ou du Canada, dans l’espoir de séduire des étrangers mieux qualifiés, mais les experts en migration sont sceptiques. Même si elle réussit, l’Allemagne continuera probablement à recevoir un grand nombre de demandeurs d’asile qu’elle ne peut pas employer, qui viendront grossir les rangs des allocataires sociaux ou augmenter les statistiques de criminalité, où ils sont déjà surreprésentés.
Le journal détaille un certain nombre d’employeurs qui ont eu du mal à faire venir des étrangers, de la « Deutsche Bahn » aux entreprises de plomberie locales à Berlin. Un professeur de travail social, Ingo Neupert, a commencé un programme de formation en 2016 pour 25 jeunes réfugiés pour devenir infirmiers et assistants médicaux, mais seuls trois ont obtenu leur diplôme du programme de quatre ans et demi, et une version plus courte n’a vu qu’un troisième diplômé. Le projet a depuis été suspendu.
La population allemande a atteint un niveau record de 84 millions d’habitants, et le chômage n’est pas la seule préoccupation ; l’éducation, les services sociaux et le logement en pâtissent.
Le gouvernement allemand fait valoir que le pays doit accueillir 400 000 migrants par an, mais si le passé est un guide, ce projet se heurte à de sérieux obstacles. Des pays comme le Japon et la Hongrie, qui sont confrontés à des problèmes démographiques mais qui se concentrent sur l’augmentation de leur propre taux de natalité, pourraient offrir une voie alternative que l’Allemagne devrait commencer à envisager.
Source: zerohedge
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là aussi on copie sur l’Allemagne : des flopées de migrants non qualifiés, inemployables en l’état et alourdissants les budgets sociaux.
On a vu récemment les aberrations qui font que des foyers réservés aux ukrainiens sont sous-occupés alors que plein de sdf dorment dans la rue.
La moitié de la population carcérale est composée d’étrangers.
Continuons comme ça !