Avez-vous remarqué que beaucoup de grandes entreprises ont récemment procédé à des licenciements massifs ? À ce stade, il est devenu extrêmement clair qu’un ralentissement économique majeur a commencé et que la masse salariale est fébrilement réduite à un rythme que nous n’avons pas vu depuis longtemps. En fait, le nombre de suppressions d’emplois en novembre 2022 était supérieur de 417 % à ce qu’il était en novembre 2021. Malheureusement, ce dont nous avons été témoins jusqu’à présent n’est que le début. Nous sommes avertis que quelques millions d’Américains supplémentaires pourraient perdre leur emploi en 2023, et la grande majorité de la population n’est tout simplement pas préparée à un tel scénario. En fait, une nouvelle enquête qui vient d’être publiée a révélé que 63% de tous les Américains vivent actuellement d’un chèque de paie à l’autre…
En novembre, 63% des Américains vivaient d’un chèque de paie à l’autre, selon un rapport mensuel du « LendingClub » – contre 60% le mois précédent et près du sommet historique de 64% atteint en mars.
Même les personnes à revenu élevé sont sous pression, a constaté « LendingClub ». Parmi ceux qui gagnent plus de six chiffres, 47% ont déclaré vivre d’un chèque de paie à l’autre, un bond par rapport aux 43% du mois précédent.
Lorsque vous vous débrouillez à peine d’un mois à l’autre, une perte d’emploi peut être absolument désastreux.
Malheureusement, cette année, de nombreuses grandes entreprises n’attendent même pas la fin des fêtes pour donner le coup de hache à des milliers d’employés très dévoués…
Il n’y a sans doute pas de bon moment pour les entreprises pour licencier des employés, bien sûr, mais alors que les messages d’adieu au travail continuent de remplir les statistiques de « LinkedIn », beaucoup se demandent pourquoi ont-ils dû le faire la semaine avant Thanksgiving ou juste avant Noël ?
Malgré la vigueur globale du marché du travail, de grands noms de la technologie, notamment « Meta Platforms Inc. », « Salesforce Inc. » et « Amazon.com Inc. », ont tous licencié des employés ou annoncé leur intention de le faire au cours des derniers mois. Des milliers de suppressions d’emplois ont également impacté d’autres industries, « Ford Motor Co. », « Walmart Inc. » et « PepsiCo Inc. » réduisant toutes leurs effectifs, laissant de nombreux employés se demander : Pourrais-je être le prochain ?
Les choses sont-elles vraiment si mauvaises que ces entreprises géantes n’auraient pas pu attendre quelques semaines ?
« Joyeux Action de Grâces ! Au fait, vous êtes viré.
Quand je grandissais, les grandes entreprises faisaient au moins semblant d’être compatissantes.
Mais aujourd’hui, les géants de l’entreprise semblent se sentir libres et se débarrassent de leurs employés dès l’instant où ils n’ont plus besoin d’eux…
Les licenciements pendant les vacances sont un phénomène relativement récent. Dans les années 1970 et 1980, les entreprises étaient plus conscientes de l’optique consistant à mettre les gens au chômage pendant la période la plus merveilleuse de l’année, déclare Andy Challenger, vice-président senior chez « Challenger, Gray & Christmas », une société de services de carrière et de coaching de cadres.
Ce sentiment est passé, dit-il. « Aujourd’hui, nous avons tendance à voir les entreprises supprimer des postes quand elles en ont besoin. »
Apparemment, le « Washington Post » licenciera également pas mal de travailleurs dans les jours à venir.
Lorsque les membres du personnel ont appris que des suppressions d’emplois allaient bientôt arriver, je peux vous dire qu’ils n’étaient pas contents.
Inutile de dire que le « Washington Post » est loin d’être le seul dans ce cas-là.
En fait, plusieurs autres très grandes entreprises de médias ont également récemment annoncé des suppressions des coupes budgétaires…
Bien sûr, la nouvelle des licenciements survient dans un contexte horrible pour l’industrie des médias dans son ensemble. Au cours des dernières semaines, « CNN » a licencié des centaines d’employés, « Gannett » a supprimé 200 employés, « NPR » a déclaré qu’il devait trouver 10 millions de dollars d’économies et d’autres organisations ont mis en œuvre des mesures pour réduire les coûts.
Même si de nombreux grands noms ont sabré les employés, le gouvernement a continué d’insister sur le fait que tout allait bien.
Et chaque mois, ils nous ont dit que l’économie américaine a continué à créer des emplois.
Mais maintenant, la vérité sur ce qui s’est réellement passé commence à devenir assez évidente. En fait, même la Fed de Philadelphie admet maintenant publiquement que le nombre d’emplois dans ce pays a été surestimé par le gouvernement d’au moins un million…
Rappelez-vous ce que nous disions en juillet lorsque nous avons examiné pour la première fois la divergence de mars à juin entre l’enquête auprès des ménages et l’enquête auprès des établissements : nous avons dit que « depuis mars, l’enquête auprès des établissements montre un gain de 1,124 million d’emplois tandis que l’enquête auprès des ménages montre une perte d’emplois de 347 000 ! » Autrement dit, nous avons constaté que les masses salariales « calculées » par l’enquête auprès des établissements étaient surestimées de 1,5 million. Étonnamment, la Fed de Philadelphie semble être d’accord et rapporte qu’au lieu des quelque 1,1 million d’emplois signalés par le « BLS », seuls 10 500 nouveaux emplois ont été ajoutés !
Alors que le tsunami de licenciements continue de s’accélérer, ce n’est probablement qu’une question de temps avant que l’économie américaine ne commence à perdre un grand nombre d’emplois chaque mois.
C’est exactement ce que prévoient maintenant plusieurs des plus grandes institutions financières de Wall Street, et nous continuons d’obtenir de plus en plus de preuves que les conditions économiques commencent vraiment à ralentir.
Jeudi, on apprenait que les ventes au détail américaines avaient en fait baissé au cours du mois de novembre…
Les dépenses de détail et la fabrication aux États-Unis se sont affaiblies en novembre, signes d’un ralentissement de l’économie alors que la Réserve fédérale poursuit sa lutte contre une inflation élevée.
Les ventes au détail de novembre ont chuté de 0,6% par rapport au mois précédent, la plus forte baisse de cette année, a annoncé jeudi le département du Commerce. Les acheteurs soucieux de leur budget ont fortement reculé sur les achats liés aux vacances, les projets immobiliers et les automobiles. La production manufacturière a diminué de 0,6%, la première baisse depuis juin, a indiqué la Fed dans un rapport séparé.
Mais apparemment, les conditions économiques ne sont pas encore assez mauvaises pour les responsables de la Réserve fédérale, car ils viennent de décider d’augmenter encore plus les taux d’intérêt…
La Réserve fédérale a relevé mercredi son taux d’intérêt de référence au plus haut niveau en 15 ans, indiquant que la lutte contre l’inflation n’est pas terminée malgré certains signes prometteurs ces derniers temps.
Conformément aux attentes, le « Federal Open Market Committee » chargé de fixer les taux a voté pour augmenter le taux d’emprunt au jour le jour d’un demi-point de pourcentage, le portant à une fourchette cible comprise entre 4,25 % et 4,5 %. L’augmentation a brisé une série de quatre hausses consécutives de trois quarts de point, les mesures politiques les plus agressives depuis le début des années 1980.
Ce que fait la Réserve fédérale est absolument suicidaire.
Ils viennent de s’assurer que le chômage ira encore plus haut, que notre nouveau krach immobilier s’aggravera encore et qu’un ralentissement économique très douloureux s’annonce en 2023.
Au lendemain de la décision de la Fed, le Dow Jones perdait 764 points jeudi…
Les investisseurs ont vendu des actions jeudi alors que davantage de vents contraires émergent pour l’économie américaine alors que la Réserve fédérale maintient le cap en augmentant les taux d’intérêt.
Le « Dow Jones Industrial Average » a perdu 764 points, soit 2,2%, alors que les marchés au sens large ont fait face à la pire séance depuis novembre.
L’ambiance à Wall Street est plutôt maussade en ce moment.
Les perspectives pour 2023 ne sont pas bonnes, et les perspectives pour les années au-delà de 2023 sont encore pires.
Nos dirigeants ont pris des décisions incroyablement mauvaises pendant des décennies, et maintenant nous commençons à en payer le prix.
Il va y avoir tellement de douleur au cours de l’année à venir, et la grande majorité de la population n’est pas du tout préparée à ce qui se profile.
Source: theeconomiccollapseblog
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On s’en fout des yankees , ils n’ont qu’à appendre à se rebeller contre leur dirigeants , après tout , chez eux , les armes sont en vente libre non ?