Ce nouveau ralentissement économique commence à faire de plus en plus mal et nous commençons à voir des signes de souffrance intense dans tout le pays. En fait, à moins que vous ne soyez riche de manière indépendante, vous ressentez probablement aussi déjà de la souffrance financière. Le coût de la vie a atteint des niveaux extrêmement oppressants, et cela s’est produit à un moment où près des deux tiers du pays vivaient déjà d’un chèque de paie à l’autre. En conséquence, de nombreux Américains voient leurs finances diminuer et atteindre un point de rupture, et des millions d’entre eux demandent de l’aide ou de l’assistance gouvernemental. Par exemple, samedi matin, la file de personnes qui attendaient de l’aide dans l’un des plus grandes banques alimentaires de Boston « s’étendait sur la longueur de deux terrains de football« …
La ligne à l’extérieur de la banque alimentaire de la Croix-Rouge américaine de Boston, un samedi matin récent, s’étendait sur la longueur de deux terrains de football.
Le nombre de personnes qui entraient dans l’entrepôt de la zone industrielle en briques rouges certains jours, dépasse désormais les pires périodes de la crise économique pandémique et en avril, il avait le deuxième trafic mensuel le plus élevé depuis son ouverture en 1982, selon David Andre, le directeur.
Au cours des derniers mois, les avantages des coupons alimentaires ont été réduits à des niveaux prépandémiques, ce qui a rendu les choses encore plus difficiles pour ceux qui se trouvent au bas de la chaîne alimentaire économique.
Mais ce ne sont pas seulement ceux qui sont au chômage ou qui reçoivent de l’aide gouvernementale qui souffrent. Dans une banque alimentaire du Colorado, « des familles de militaires, des enseignants, des infirmières et même des couples à double revenu » viennent maintenant chercher de l’aide…
Nathan Springer, un colonel de l’armée à la retraite qui est président et chef de la direction de la banque alimentaire « Care and Share » basée à Colorado Springs, a déclaré que son organisation recevait de plus en plus de demandes de produits alimentaires de la part de familles de militaires, d’enseignants, d’infirmières et même de couples à double revenu suite à la couper dans l’assistance.
« Nous avons vu de jeunes employés à temps plein qui sont pour la première fois confrontés à des décisions difficiles : allons-nous acheter de la nourriture ou payer nos factures de services publics ? » dit Springer.
Nous avons été témoins de ce genre de souffrance en 2008 et 2009, mais à cette époque, les prix des denrées alimentaires étaient au moins relativement stables.
Aujourd’hui, en 2023, les prix des denrées alimentaires ont déjà atteint des niveaux absurdes, et ils continuent d’augmenter à un rythme absolument alarmant…
Au premier trimestre seulement, le fabricant mondial de produits alimentaires « Nestlé SA » a signalé une augmentation des prix en Amérique du Nord de 12,4 % par rapport à l’année dernière. « Unilever Plc » a augmenté les prix de 13,4 % à l’échelle mondiale dans sa division alimentaire.
Peu importe ce que fait la Réserve fédérale, je crois que les prix alimentaires vont continuer à augmenter.
Et cela ne sera bon pour aucun d’entre nous.
Dans un tweet récent, je pense que Mike Cernovich a résumé ce que beaucoup d’Américains ressentent en ce moment…
Je vais vous donner un exemple. J’ai emmené mes enfants dans un restaurant local. Nous avons passé les commandes. J’ai vu le montant dû. Et j’étais très énervé. Je peux me le permettre ce n’est pas le problème. C’est comme si on nous saignait de partout. Si vous vous débattez, ce sentiment est amplifié par l’impuissance, qui mène à la rage.
Est-ce que vous vous sentez concernés par cela ?
Je le peux très certainement.
Je me souviens des jours où vous pouviez sortir pour manger et nourrir toute une famille pour seulement dix dollars.
Inutile de dire que ces jours sont révolus depuis bien longtemps.
Les jours sont également révolus où la famille moyenne pouvait se permettre d’acheter un nouveau véhicule assez fréquemment.
À ce stade, des millions et des millions d’entre nous continuons à rafistoler nos vieux véhicules parce que les nouveaux véhicules sont devenus tout simplement beaucoup trop chers…
Juan David Ramirez sait que son Nissan Juke SL 2012 est à bout de souffle. Mais l’achat d’une nouvelle voiture dans la région d’Orlando ces jours-ci lui rappelle l’achat d’une voiture dans son pays d’origine, la Colombie, où seuls les riches peuvent s’offrir de nouvelles voitures.
Ramirez, 33 ans, et sa femme Angelica Castro-Calle veulent vraiment un nouveau petit SUV avec un peu d’espace pour le matériel de camping et de paddle. Mais malgré de bons emplois dans la finance et les contrats commerciaux, le paiement mensuel du prêt du couple serait d’environ 700 $ pour les modèles de 35 000 $ qu’ils envisagent, avant les majorations du concessionnaire.
Ils prévoient donc de rafistoler la Nissan, ce qui est payant également.
En fait, beaucoup de gens diraient que s’ils ont un véhicule qui date de 2012, il peut vivre encore de belles années, car de nombreux Américains conduisent des véhicules beaucoup plus anciens que cela.
Bien sûr, il y avait beaucoup de gens très imprudents qui sont sortis et ont acheté des véhicules qu’ils ne pouvaient pas se permettre au cours des deux dernières années, et maintenant les impayés des prêts automobiles à risque augmentent…
Le couple a souligné que les impayés de plus de 60 jours atteignaient 9% en mars pour les emprunteurs avec des cotes de crédit de 550 et moins lorsqu’ils examinaient des prêts automobiles supprime emballés dans des titres adossés à des actifs ou des transactions obligataires. Cela représente une augmentation par rapport à un taux d’environ 7 % en mars 2019 avant la crise du COVID.
Ils ont également étudié et remarqué que l’épargne s’est évaporé des emprunteurs aux revenus les plus faibles depuis les niveaux de pointe de la mi-2021, et prévoient qu’une plus grande part de tous les consommateurs américains « manqueront d’épargne excédentaire » dans les mois à venir, les laissant vulnérables aux paiements manquants et aux impayés.
Il y a aussi un autre fait encore plus alarmant, le taux de défaut constant sur 1 mois pour les obligations automobiles supprime, ou les titres adossés à des actifs, approchait déjà les 12 % (voir graphique), sur une trajectoire vers le pic de 16 % observé à la suite de la crise financière mondiale.
Tout comme en 2008 et 2009, nous allons assister à une énorme vague d’impayés hypothécaires, d’impayés sur les prêts automobiles et d’impayés sur les cartes de crédit dans les mois à venir.
Pendant ce temps, les banques ont des problèmes financiers dans tout le pays et elles commencent donc à être très tendues avec leur argent.
En fait, la dernière enquête trimestrielle d’opinion de la Fed sur les agents de crédit principaux montre qu’un resserrement du crédit pour les entreprises est déjà là…
Quarante-deux pour cent des banques ont déclaré avoir quelque peu resserré les normes de prêt pour les grandes et moyennes entreprises au cours des trois derniers mois, selon l’enquête d’opinion de la Fed auprès des responsables des prêts. Et 45% ont déclaré avoir quelque peu durci les critères de prêt pour les petites entreprises.
Et les normes de prêt se sont également rapidement durcies pour les consommateurs…
Les banques ont également durci les normes de prêt pour les prêts à la consommation, les prêts automobiles et les prêts sur cartes de crédit, selon l’enquête. Les soldes des cartes de crédit ont atteint un niveau record et les taux de délinquance ont légèrement augmenté alors que les ménages à revenu faible et moyen sont confrontés à une inflation de plus en plus élevée.
Comme je l’ai dit à mes lecteurs, les normes de prêt ne font que commencer à se resserrer.
Le dernier rapport SLOOS le confirme. Selon le rapport, les banques américaines « s’attendent à resserrer les normes dans toutes les catégories de prêts » pendant le reste de cette année…
« Les banques ont déclaré s’attendre à resserrer les normes dans toutes les catégories de prêts », indique le rapport. « Les banques ont le plus souvent cité une détérioration attendue de la qualité de crédit de leurs portefeuilles de prêts et de la valeur des garanties des clients, une réduction de la tolérance au risque et des préoccupations concernant les coûts de financement des banques, la position de liquidité des banques et les sorties de dépôts comme raisons de s’attendre à resserrer les prêts, ainsi que les normes sur le reste de 2023. »
Qu’est-ce que cela signifie ?
Cela signifie que les choses vont s’aggraver considérablement par rapport à ce qu’elles sont actuellement.
Les files d’attente devant les banques alimentaires vont donc s’allonger.
Et beaucoup plus de gens vont perdre leur emploi.
Et plus d’entreprises vont faire faillite.
Si vous vous rappelez à quoi ressemblaient 2008 et 2009, cela vous donnera une idée.
Nous avons une route longue et difficile devant nous, et nos dirigeants semblent n’avoir absolument aucune idée de comment nous sortir de ce pétrin.
Source: theeconomiccollapseblog
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Qu’ils apprennent à souffrir comme ont souffert les Irakiens , les Libyens , les Cubains , et les Syriens , les Iraniens , les Yemenites , et les Coréens du nord de toutes les guerres qu’ont lancé les usa avec la sueur du contribuable americain , chez nous on appelle cela , le retour du bâton , bien fait pour leur gueules !