La Banque de France et le HCSF se voulaient intraitables sur les critères d’octroi de crédits immobiliers, mais voilà, alors que le marché piétine violemment, la Banque de France ouvre la voie à un compromis, car c’est un moyen rapide et peu coûteux pour ne pas dire gratuit pour les finances publiques de soutenir le marché immobilier mal en point.
« La Banque de France n’exclut pas des ajustements techniques aux règles d’octroi du crédit à l’habitat, édictées par le Haut conseil de stabilité financière (HCSF). L’entité, présidée par le ministre de l’Economie, pourra trancher ce débat en juin, lors de sa prochaine réunion ». On peut imaginer que si la Banque de France ne déroge pas à la règle des 33 % de taux d’endettement pour la majorité des ménages, elle puisse introduire des exemptions pour les « hauts revenus », le reste à vivre n’étant évidemment pas le même lorsque l’on gagne 1 500 euros ou 15 000 euros par mois, de même que les risques de surendettement.
L’idée, serait de permettre le retour de certains investisseurs, mais avec le niveau atteint par les taux et le manque de rentabilité, il est peu probable que cela soit efficace.
Charles SANNAT
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Source: insolentiae – Voir les précédentes interventions de Charles Sannat
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