Le pétrole et l’or sont les meilleurs amis du monde. Comme le montre le graphique ci-dessous du ratio or-pétrole sur 50 ans, l’or et le pétrole évoluent en tandem à l’intérieur d’une fourchette étroite. Par conséquent, si le pétrole augmente en raison de la crise au Moyen-Orient, l’or suivra.
Comme si le changement climatique, les vaccins, les confinements, le wokisme, les monnaies numériques de banque centrale, la dette, l’inflation, etc. ne suffisaient pas.
Comme si tout ceci n’était pas assez grave, l’ajout d’une guerre au Moyen-Orient étend la crise à l’échelle mondiale.
Il faut ajouter à cela l’incompétence des gouvernements occidentaux et le manque de vrais chefs d’État.
Le gouvernement américain et M. Biden n’ont ni politique, ni idéologie. Ils ont perdu leur base industrielle et leur puissance militaire décline rapidement.
En outre, les États-Unis dépensent de l’argent comme un marin ivre qui ne se dégrise jamais, mais qui ne fait que dépenser ou boire davantage pour noyer ses dettes et ses chagrins qui ne cessent de s’accroître.
Et puis nous avons commencé à nous habituer à la guerre « locale » en Ukraine, que les pauvres Ukrainiens ne pourront jamais gagner contre une superpuissance.
C’est l’une des plus grandes périodes d’incertitudes que j’ai eu à traverser dans ma vie.
Personne ne peut prédire où mèneront les deux guerres actuelles, bien que nos pires craintes puissent malheureusement se réaliser plus tôt qu’on ne pourrait le croire.
À ce stade, nous ne pouvons pas dire si ces crises engendreront la destruction du tissu mondial et la mort d’un très grand nombre de personnes.
Néanmoins, ce que nous pouvons affirmer avec certitude, c’est que le risque économique et financier a atteint un niveau susceptible de conduire à la plus importante destruction de richesse de l’histoire.
Je suis né il y a 78 ans, entre la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe et la fin de la Seconde Guerre mondiale en Extrême-Orient. Naturellement, je ne me souviens pas de cette époque. Mon père était officier dans l’armée suédoise à l’époque. La Suède aidait officieusement la Norvège qui était occupée par les Allemands.
Mais je me souviens très bien de mes débuts en Suède, qui était un pays prospère et stable avec une population homogène. Dans les années 1950, les portes des églises étaient ouvertes et l’argenterie pouvait être laissée sans protection. Aujourd’hui, le toit en cuivre, les portes et tout ce qui a de la valeur ont disparu depuis longtemps. L’argenterie est soit enfermée, soit volée. La police et les enseignants étaient très respectés et leurs valeurs éthiques et morales étaient très fortes. Aujourd’hui, les gens jurent et se crachent dessus.
Mais la stabilité du début des années 1950 (à l’exception de la guerre de Corée) a rapidement débouché sur des guerres au Vietnam, au Moyen-Orient, etc. L’invasion de la Hongrie et de la Tchécoslovaquie et le Yom Kippour en 1973 ont été les premiers conflits palestiniens dont je me souvienne. Le prix de l’essence au Royaume-Uni, où je vivais à l’époque, était de 7,5 pence par litre.
C’est la première grande crise pétrolière que j’ai connue. Aujourd’hui, le litre d’essence au Royaume-Uni coûte 1,90 £ et il est peu probable qu’il reste longtemps aussi bas. Mais la multiplication par 26 du prix de l’essence au cours des 50 dernières années (aux États-Unis) sera probablement considérée comme une bonne affaire d’ici quelques années.
Commençons par la décision la plus importante que vous devez prendre AUJOURD’HUI.
Achetez autant d’or physique que vous pouvez vous le permettre, puis continuez d’en accumuler.
Nous avons averti à plusieurs reprises les investisseurs que la « Bulle du tout se transformerait en un effondrement du tout ».
Ce moment approche à grands pas.
La configuration actuelle du Dow Jones ressemble beaucoup à celle d’octobre 1987. Si c’est le cas, un krach boursier pourrait être imminent.
Les actions chuteront de 70 à 90 %, voire plus, en termes réels, avant que la crise ne prenne fin.
La plupart des obligations deviendront sans valeur, même les obligations souveraines.
La hausse des taux et des défauts de paiement y contribueront.
Il faut donc sortir des actions et des obligations si l’on veut avoir encore un peu d’argent à la fin de cette période.
Les taux d’intérêt poursuivront leur tendance haussière à long terme, sur 20 à 30 ans, avec évidemment des corrections. Personne ne voudra prêter à un marin ivre qui ne pourra jamais redevenir sobre. Les défauts de paiement et une crise bancaire entraîneront une augmentation des dettes et des taux d’intérêt. Mais les États-Unis, avec des emprunts records, ne peuvent pas se permettre d’augmenter le coût des intérêts. Le dollar sera sacrifié.
Il s’agit donc d’un cycle parfait, mais vicieux, de la dette et de la monnaie, qui mène à la perdition garantie.
La seule question est de savoir combien de temps cela prendra.
Source: or.fr
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