Votre travail est-il sûr ? Selon le « Bureau of Labor Statistics », il y a eu plus de 13 millions de licenciements aux États-Unis au cours des neuf premiers mois de 2023, et maintenant la « saison des licenciements » est arrivée. À l’approche de la fin de l’année, les entreprises commencent à examiner attentivement leurs résultats, ce qui peut entraîner de sévères suppressions d’emplois. Quand j’étais jeune, la plupart des grandes entreprises attendaient au moins la fin des fêtes de fin d’année pour se débarrasser des employés, mais aujourd’hui, elles s’en moquent catégoriquement. Dès que vous n’êtes plus considéré comme un atout, ils vous jetteront de côté comme un poisson pourri. Nous vivons dans un monde froid et cruel, et cela ne va pas changer de sitôt.
Cette année encore, il y aura beaucoup de licenciements au cours du mois de décembre. Ce qui suit est tiré d’un article de « USA Today » intitulé « Inquiet des suppressions d’emplois à l’approche de 2024 ? Voici comment se préparer à la saison des licenciements »…
Nous sommes en décembre, ce qui signifie que nous approchons des célébrations des fêtes. C’est aussi la saison des licenciements.
Les suppressions d’emplois ont tendance à augmenter en décembre et janvier, alors que les entreprises se préparent à des changements structurels à l’approche de la nouvelle année, comme le montrent les données du « Bureau of Labor Statistics ».
La saison des licenciements frappe particulièrement durement les médias.
Les dossiers de licenciements s’amoncellent de partout, et on nous dit qu’un « bain de sang » a déjà commencé…
Très bonnes fêtes à vous ! Et par « saison », nous entendons cette période surréaliste de l’année entre Thanksgiving et le jour de l’An, où les géants des médias se bousculent pour mettre de l’ordre dans leurs comptes et faire des ravages sur des groupes d’employés. Alors que l’année 2023 touche à sa fin, les grimaces médiatiques sont sur le point de voler Noël à beaucoup de salariés, alors que plusieurs médias clés sont sur le point d’effectuer une dernière série de licenciements. Le bain de sang a commencé jeudi à « Condé Nast », où une douzaine de collaborateurs new-yorkais ont quitté le célèbre magazine…
Peut-être que s’ils essayaient de dire la vérité, les médias mainstream ne devraient pas se débarrasser de si nombreux salariés.
Selon « Challenger, Gray & Christmas », les entreprises médiatiques ont licencié plus de 19 000 employés entre janvier et septembre.
Ce chiffre est en hausse de 550 % par rapport à la même période en 2022.
Rien à voir avec ce qui se passe sous nos yeux en ce moment ! Il s’agit tout de même juste d’une augmentation de 550 %. Cela me semble tout à fait « normal ».
Par ailleurs, Pfizer a annoncé qu’ils licencieraient un très grand nombre de salariés…
Les responsables de Pfizer ont confirmé que des suppressions d’emplois et des réductions de coûts seraient prévues sur le campus de Groton dans le cadre d’un « plan de réduction des coûts et de restructuration » de 3,5 milliards de dollars à l’échelle de l’entreprise, annoncé le 13 octobre par l’entreprise.
« Pfizer a lancé un programme de réalignement des coûts à l’échelle de l’entreprise. Divers secteurs de l’entreprise mondiale de Pfizer procèdent à des changements pour fonctionner de manière plus efficace », a écrit un porte-parole de Pfizer lors d’un échange de courrier électronique avec « CT Insider ». « Ces changements seront mis en œuvre sur une base continue et différeront d’une région à l’autre. Une partie de cet effort entraînera des pertes d’emplois dans plusieurs de nos sites, y compris à Groton.
Il s’avère qu’il y a beaucoup moins de demande pour les produits Pfizer de nos jours.
Qui aurait deviné ça ?
D’autres secteurs sont également très durement impactés.
La semaine dernière, on apprenait que la sidérurgie américaine allait licencier « jusqu’à 1 000 employés »…
« US Steel » a annoncé mardi qu’elle mettrait à l’arrêt la plupart de son usine « Granite City Works », licenciant définitivement jusqu’à 1 000 employés.
Parmi les 1 000 employés, on compte environ 400 personnes qui ont été mises à pied temporairement depuis le 1er octobre, plus 600 autres. Avant les licenciements de mardi, « Granite City Works » comptait environ 900 employés, a déclaré Dan Simmons, président de la section locale 1899 du « Syndicat des Métallos ». L’augmentation de 600 employés pourrait signifier qu’il n’en restera que 300 dans les opérations non sidérurgiques.
La nouvelle constitue un coup dur pour la communauté de « Metro East » dont la vitalité économique est centrée autour de l’usine.
Et « Union Pacific » a décidé de licencier un grand nombre d’agents d’entretien des voies…
Le chef du syndicat qui représente les employés de l’entretien des voies affirme que l’Union Pacific met en péril la sécurité en retardant près de 1 200 projets prévus à l’année prochaine et en licenciant plus de 1 000 employés.
Le syndicat « Brotherhood of Maintenance of Way Employes Division » a fait part de ses préoccupations aux régulateurs, mais le chemin de fer défend cette décision et le Surface Transportation Board n’est pas intervenu.
Sérieusement, vous réalisez ce que cela signifie ?
Après toutes les catastrophes ferroviaires auxquelles nous avons assisté ces dernières années, pensent-ils réellement que c’est une bonne idée de licencier une grande partie de leurs agents d’entretien des voies ?
Quand je lis une histoire comme celle-là, je ne peux m’empêcher de secouer la tête avec incrédulité.
Bien entendu, l’industrie technologique continue également de licencier ses employés.
Cette semaine, nous avons appris que « Spotify » supprimait 17 % de ses effectifs en tout…
Le géant du streaming musical « Spotify » licencie 17 % de ses effectifs, a déclaré lundi son PDG Daniel Ek dans une note aux employés.
Ek a déclaré que cette décision contribuerait à « aligner Spotify sur nos objectifs futurs et à garantir que nous sommes à la bonne taille pour les défis à venir ». Il a cité le ralentissement de la croissance économique et le renchérissement du capital comme raisons expliquant la nécessité de procéder à des licenciements.
La réduction de 17 % des effectifs équivaut à environ 1 500 suppressions d’emplois.
Peut-être que si « Spotify » n’avait pas fait quelque chose de vraiment stupide (comme payer des millions de dollars à Harry et Meghan), ils auraient pu garder ses employés.
Dans l’ensemble, il y a eu jusqu’à présent plus de 256 000 licenciements dans le secteur technologique en 2023.
Atteindrons-nous les 300 000 d’ici la fin de l’année ?
Enfin, je veux parler de ce qui se passe dans le secteur bancaire.
Cette année, les banques ont licencié leurs employés à un rythme effarant, et le PDG de « Wells Fargo », Charlie Scharf, vient d’admettre que son entreprise sera confrontée à « quelque chose entre 750 millions de dollars et un peu moins d’un milliard de dollars d’indemnités de départ au quatrième trimestre » en raison des licenciements qui seront bientôt réalisé…
« Nous envisageons entre 750 millions de dollars et un peu moins d’un milliard de dollars d’indemnités de départ au quatrième trimestre, ce que nous n’avions pas prévu, simplement parce que nous voulons continuer à nous concentrer sur l’efficacité », a déclaré Scharf aux investisseurs lors d’une conférence de Goldman Sachs, à New York.
Cette dépense correspond aux licenciements que « Wells Fargo » prévoit de procéder l’année prochaine, selon une porte-parole de la banque. L’entreprise a refusé de dire combien d’emplois elle supprimerait.
À l’heure actuelle, l’ensemble du secteur bancaire est en très sérieuse difficulté.
Les grandes banques ferment définitivement des centaines de succursales et licencient des milliers et des milliers d’employés.
Les banques sont le cœur battant de notre système économique, et donc si elles se retrouvent en grande difficulté, nous le serons bientôt également.
Mais bien sûr, ils n’allaient pas pouvoir maintenir ce faux niveau de vie éternellement.
Leur château de cartes commence à s’effondrer tout autour d’eux, ce qui entraînera un énorme chaos en 2024 et surtout au-delà.
Source: theeconomiccollapseblog
