Le fondateur de Matterhorn Asset Management, Egon von Greyerz, s’entretient avec Darryl et Brian Panes d’As Good as Gold Australia pour discuter des principaux thèmes économiques et des métaux précieux, y compris de la disparition lente et désormais plus qu’une imminente du système financier mondial à la suite d’une expansion destructrice du crédit.
Avec l’humour et l’humilité nécessaires, Egon explique comment ce cycle de dette et de monnaie par ailleurs grave et destructeur, dont il a mis en garde il y a des décennies, atteint désormais son point culminant objectif (et exponentiel) après la fermeture américaine de la fenêtre de l’or en 1971(non-convertibilité en or du dollar décrétée par Nixon).
À cette fin, Egon von Greyerz étudie comment la dette américaine/PIB en particulier et la dette mondiale/PIB en général préfigurent une création monétaire inévitable et plus importante. Cela conduit à une destruction monétaire tout aussi inévitable (et accélérée) que les dirigeants mondiaux actuels sont soit trop ignorants, soit trop arrogants pour le comprendre ouvertement (ou du moins l’admettre honnêtement).
Comme le rappelle Egon von Greyerz, non seulement les mathématiques de base confirment de telles tendances, mais l’histoire le confirme encore plus. Malheureusement, les dirigeants et les citoyens sont souvent aveugles (et donc prêts à répéter) ces leçons/exemples historiques, allant de la Rome antique à nos jours.
Alors que les niveaux d’endettement augmentent si vite et si haut que seules les monnaies dépréciées peuvent les soutenir, les systèmes de crédit en souffrent, l’inflation siffle la fin de la partie, marquée par des conflits sociaux et géopolitiques croissants, auxquels répondent des politiques gouvernementales de plus en plus centralisées.
Dans ce contexte, y compris la montée des BRICS et la lente tendance à s’éloigner du dollar en raison des sanctions occidentales myopes (stupides) contre la Russie, la discussion se tourne vers la préparation, plutôt que de débattre, de l’inévitable, aussi impossible soit-elle. les changements sont chronométrés avec précision. Malgré la force relative du dollar américain, son pouvoir d’achat inhérent, comme celui de toutes les monnaies fiduciaires, va sombrer vers le bas.
La conversation se tourne naturellement vers l’or comme un atout évident pour se protéger contre ces risques de dépréciation monétaire et donc de perte de patrimoine.
mettez-nous un sous-titrage de la vidéo : je ne comprends pas le serbo-croate
Le fameux Egon qui annoncait l’or à 10 000$ l’once en 2011 🙂