10 C
Paris
lundi 21 avril 2025 - 08:44

Presse: soutien aux bulles de marché et aux guerres

A LA UNE

Ce que nos dirigeants vous cachent : découvrez-le en Cliquant ci-dessous ! 🔥

LES DERNIÈRES VIDÉOS

Mon équipe d’analystes en Bourse et en économie suit les déclarations des médias… en particulier au sujet des marchés-actions et des événements en géopolitique, dont les guerres.

En fait, sur l’analyse de marché, les renouvelables, ou les guerres, la presse revient à un canal de communication pour les pouvoirs en place… le gouvernement, les écologistes, ou directeurs d’entreprise en ligue avec les dirigeants.

Les dirigeants annoncent la victoire sur les hausses de prix en magasins.

La directrice de la BCE affirme pour France 2 que « Sauf chocs supplémentaires, les taux ne vont pas continuer à augmenter ».

Elle ajoute :

« Si nous gagnons la bataille contre l’inflation, c’est-à-dire si nous avons la certitude que l’inflation sera bien à 2 %, alors les taux commenceront à baisser »

Une dévaluation de l’euro par la planche à billets crée des hausses de prix en magasins, et des difficultés pour les entreprises…

La banque centrale a, en principe, pour objectif la protection de la devise.

Pourtant, les acteurs dans l’économie et la finance veulent le retour des injections de liquidités.

Le patron de Oddo, un groupe de gestion de fortune et de fonds d’investissement, intervient dans le journal Investir.

Il veut des encouragements aux particuliers pour les placements en Bourse :

“Il nous faut une politique d’incitation à investir en actions pour financer l’autonomie de nos entreprises et l’innovation. En France, pour flécher l’épargne vers les actions, je suggère de créer des incitations fiscales pour transformer l’assurance-vie en fonds de pension, avec une part minimale de 50 à 60% de l’encours en actions !”

Les particuliers ont des montants records dans les assurances-vie, en raison des protections contre la fiscalité.

L’argent crée une manne de frais pour des gérants de fonds comme Oddo.

Il gonfle les cours de certaines actions à la mode, dans les renouvelables, ou l’hydrogène, par exemple. Il sert de moyen pour le financement des déficits du gouvernement, et l’octroi de financements dans des secteurs en vogue. Les particuliers courent ainsi plus de risques en cas de dégonflement de la bulle sous l’effet de la chute de l’euro…

Soutien de la presse aux renouvelables

Sur la politique d’énergies aussi, la presse met en avant le point de vue des autorités.

Elle rapporte les victoires des renouvelables…

Lenergeek :

“L’année 2023 a été exceptionnelle pour les énergies renouvelables. Selon le rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) du 11 janvier 2024, le monde a vu une augmentation de 50 % des capacités électriques renouvelables…”

En dépit des réussites en apparence, le blog avertit du besoin de plus de subventions !

“Cependant, l’industrie éolienne, en dehors de la Chine, fait face à des difficultés. … Les pays riches et émergents doivent donc agir pour surmonter ces obstacles et soutenir le développement des énergies renouvelables à l’échelle mondiale.”

Les politiques de taux d’intérêt font partie des mesures de secours aux renouvelables.

La construction de solaire et d’éolien demande, en plus des subventions, une montagne de dettes.

Comme dans l’immobilier et les marchés-actions, la hausse des taux d’intérêt met à mal les projets.

Rapporte Le Monde de l’Énergie :

“En augmentant le coût du capital et de son immobilisation, la hausse des taux fait grimper la facture des projets renouvelables et donc chuter leur compétitivité face aux autres sources d’énergies. Plusieurs projets, comme celui de Community Windpower en Ecosse, ont ainsi dû être interrompus après avoir vu leurs coûts de départ grimper de plus de 50%.”

Soutien pour la débâcle à Gaza

Sur l’évolution du terrorisme et la situation à Gaza, les journaux donnent aussi la version des faits des dirigeants…

Le Hamas, disent-ils, porte la responsabilité pour les morts chez les civils… au nombre de 25.000 à présent…

L’erreur de la population de Gaza – disent-ils – remonte au vote de 2006, peu après la fin de l’occupation par Israël.

Les résultats de l’élection donnent le pouvoir au Hamas.

Selon des membres de la presse, les choix aux urnes des habitants montrent une volonté d’entrer en guerre contre Israël…

Les Echos présente l’historique des faits avant le conflit, et met en faute les citoyens de la bande :

“Quand Ariel Sharon retire les troupes israéliennes en 2005, après 38 ans d’occupation, l’avenir était ouvert…

“Gaza aurait pu devenir un modèle de réussite dont les Palestiniens de Cisjordanie auraient pu s’inspirer.

“…Mais ses responsables en ont décidé autrement. Ayant gagné les élections locales, le Hamas liquide son ennemi le Fatah et n’investit que dans une politique obsessionnelle : la destruction d’Israël … Par sa « victoire » très éphémère le 7 octobre, le Hamas a plongé délibérément le peuple palestinien dans l’enfer.”

En général, les journaux donnent des explications et soutiennent le point de vue des gens au pouvoir.

Tout dépend du courant d’opinion en vogue.

Ainsi, ils ne mettent pas les gens en garde contre le risque d’un dégonflement de bulle dans les actifs, que nous attendons après 20 ans de mesures de soutien aux marchés…

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici


LES PLUS POPULAIRES 🔥