Les baisses de taux d’intérêt arrivent, en dépit d’un rythme de hausses de prix à 3,7 % en France l’an dernier… près du double des objectifs de la Banque centrale.
Écrit un gérant du groupe, Mario Eisenegger, pour Boursorama :
“À l’aube de 2024, les chiffres de l’inflation ont considérablement diminué par rapport à leurs sommets, continuant de s’approcher des objectifs des banques centrales.
“Avec le maintien des taux directeurs actuels, les taux d’intérêt réels commencent à peser sur les économies, nous nous attendons donc à ce que les principales banques centrales des pays développés réduisent considérablement leurs taux d’intérêt cette année, ouvrant la porte à une volatilité accrue sur les marchés obligataires.”
Selon la directrice de la banque centrale, Christine Lagarde, “Nous sommes dans un processus de désinflation.”
« Tout pointe vers une baisse des taux en juin », explique un analyste cité par Le Monde.
En fait, les baisses de taux servent comme outil de financement des déficits…
En effet, la chute en valeur de l’euro donne un coup de pouce aux dirigeants.
Elle réduit la taille des dépenses du gouvernement, par rapport à la taille de l’économie, sans la nécessité de baisses de budgets ni de licenciements de fonctionnaires.
Le cas du Liban… après une chute de plus de 95 % de la valeur de la devise depuis 2019… montre le fonctionnement d’une dévaluation de la devise…
Le graphique ci-dessous montre la taille du budget, en termes de dollars américains…
Comme vous le voyez, le coût moyen du personnel baisse de 75 % de 2019 à 2023… le tout grâce à la chute de la valeur de la livre libanaise.
De même en France… les dirigeants mènent – en principe – une lutte contre les déficits. Ils annoncent des coupes dans les budgets.
En pratique, les baisses de dépenses ont peu d’impact par rapport aux hausses de dépenses… Le déficit grimpe de 50 milliards d’euros l’an dernier… au minimum (le gouvernement annonce une révision à la hausse du déficit de 2023).
Les dirigeants comptent en réalité sur une chute de la valeur de l’euro… grâce au retour des baisses de taux par la banque centrale.
Le prix de l’or atteint un record à 1.991 euros de l’once. Il indique sans doute une hausse de la création d’argent à l’avenir.
En solution au déficit, le gouvernement préfère en général une dévaluation de la devise à une baisse des dépenses…
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Message urgent : Achetez de l’or – et cet autre métal sous-estimé – pour protéger votre argent de la spoliation en vue…
Les dépenses sous contrainte grimpent sans cesse, dans le logement, l’agriculture, ou l’automobile… L’emprise des dirigeants prend de plus en plus d’ampleur.
Face aux projets de dépense des dirigeants, les autorités créent de plus en plus de manœuvres – en vue du contrôle de votre argent…
Limites aux retraits et paiements en liquide… Interdiction de certains fonds d’investissement au travers de la loi Mifid 2…
Les dirigeants veulent à tout prix le maintien de votre argent sous contrôle.
Des chercheurs à Oxford et Cambridge publient par exemple un article récent, qui revient à préconiser la fin des investissements en or… pour la protection de la planète !
De même avec le Bitcoin : des chercheurs de la BCE publient en février 2024 un appel à plus de contrôles sur le placement dans les cryptos… Comme avec l’or, ils citent la protection du citoyen… et de l’environnement.
Vous devriez envisager d’acheter de l’or, tant que vous le pouvez !
Mes analystes recommandent aussi un autre métal précieux… qui n’est ni l’or ni l’argent… et qui a peut-être encore plus de potentiel de hausse en vue.