Depuis 2007 et le fameux Keynote de Steve Jobs au cours duquel il nous dévoilait l’iPhone, premier du nom, nos vies ont bien changé. Il est aujourd’hui quasiment impossible de sortir dans la rue sans voir une personne équipée d’un smartphone. Ils sont proches de nous au quotidien et ont permis le développement de nouveaux marchés en ligne s’adaptant à nos nouvelles habitudes.
On peut notamment citer le marché des coques pour téléphones qui est estimé à 26 milliards de dollars en 2024. En effet, pour protéger ses appareils que l’on paie parfois plus de 1 000 €, il est impensable de ne pas se munir d’une coque S24 Ultra ou d’une autre marque pour le protéger. Pourtant, ce marché central serait-il en train de toucher à sa fin ?
L’ambition de réduire le temps d’écran
Depuis que les smartphones sont devenus omniprésents, le problème s’est posé du temps d’écran, de ses risques et de la manière dont ceux-ci pouvaient affecter notre comportement, surtout au niveau du sommeil. Ainsi, on a pu récemment assister à des tentatives comme Humane et son AI pin, censé permettre de faire la même chose qu’avec un smartphone sans écran.
Le produit a subi un tollé à sa sortie, car il ne fonctionne tout simplement pas d’après les gens ayant pu l’essayer. Le jour où nous arrêtons d’acheter des coque iPhone SE 2022 pour protéger nos appareils est donc loin d’être révolu, mais cette idée témoigne d’une ambition de la part de l’industrie de se renouveler.
L’IA pour sauver le smartphone ?
L’intelligence artificielle est sur toutes les lèvres et ses applications prometteuses suscitent aussi l’engouement dans le milieu du smartphone. Les grands constructeurs ont commencé à implémenter des fonctionnalités reposants sur cette technologie. Pour revenir à l’exemple précédent, le Humane AI Pin utilise en grande partie l’IA pour fonctionner et tenter d’interpréter les gestes de l’utilisateur.
Cette technologie pourrait donc, dans l’idée, permettre de communiquer avec son appareil avec des mouvements ou des commandes vocales qui seraient mieux reconnues qu’auparavant. Les fabricants pourraient alors proposer de réelles innovations, tant au niveau du format des produits, que des fonctionnalités offertes, un moyen de contrer le ralentissement des ventes dû à un manque de nouveautés.
La question écologique
Fabriquer un smartphone coûte cher, pas à l’entreprise qui s’en sort très bien, mais plutôt pour notre planète. L’accélération de l’obsolescence des modèles et le marketing acharnés mène de nombreux consommateurs à changer d’appareil bien plus rapidement qu’auparavant. Pourtant, dès qu’un appareil est fabriqué, acheminé, puis mis en rayon, on estime qu’il pèse littéralement 31,06 kg de CO².
Un chiffre affolant, lorsque l’on sait qu’il s’en vend un toutes les 50 secondes en moyenne dans le monde. Si cela ne dérange pas les entreprises, il est essentiel de pour eux de proposer des alternatives plus durables, ne serait-ce que pour leur image de marque. La disparition des écrans peut réduire cet impact, mais il est possible d’aller plus loin en fabriquant moins d’objets.
Où va le smartphone ?
Économiquement, le marché du smartphone montre des signes de faiblesse, mais cela ne veut pas dire qu’il va disparaître aussi rapidement qu’on le pense. Il manque encore une alternative viable qui convaincra les consommateurs avec de véritables arguments et un marketing inévitable.
Pourtant, il faut bien avouer qu’entre la fatigue des consommateurs face au manque de nouveautés, l’éveil collectif de la conscience écologique et l’arrivée de l’IA, il est grand temps qu’un changement s’opère pour éviter une dégringolade du marché.
Un smartphone pèse 31,06 kg de CO2 … c’est passionnant. Le CO2, ce nouveau croquemitaine, mais bon on a beau tourner le problème dans tous les sens, le CO2 d’origine anthropogène ne représente toujours QUE 5% du CO2 atmosphérique total et l’ensemble ne représente QUE 0,04% de l’atmosphère. Comment voulez-vous faire un effet de serre avec ça ?