Les banques européennes en Russie sont dans une situation délicate. Bien que les sanctions économiques limitent leurs activités, elles continuent de générer des profits records en augmentant leurs frais. Par exemple, Raiffeisen Bank a triplé ses bénéfices en Russie, malgré les restrictions. Cependant, le G7 souhaite qu’elles se retirent du pays, tandis que la Russie bloque leurs actifs pour les en empêcher. Les banques sont donc coincées, ne pouvant ni quitter la Russie, ni rapatrier leurs profits.
Parallèlement, l’Europe continue de dépendre du gaz russe, malgré les sanctions. Au deuxième trimestre, elle a acheté plus de 12 milliards de mètres cubes de gaz. Cette dépendance énergétique renforce l’impasse des banques européennes, déjà sous pression pour rester en Russie.
Enfin, la position dominante du dollar américain est menacée. De plus en plus de pays se détournent du dollar, affaiblissant son statut de monnaie de réserve. Donald Trump propose même d’imposer des sanctions commerciales aux pays qui abandonnent le dollar, mais cela pourrait déclencher une guerre économique mondiale. Si les pays BRICS intensifient leurs échanges en d’autres devises, l’économie américaine pourrait subir de lourdes conséquences.
