Septembre est un mois souvent redouté par les investisseurs en raison de son impact négatif sur les marchés financiers. Historiquement, c’est le mois où les marchés affichent les plus mauvaises performances, avec une perte moyenne de -0,78 % depuis 1925. Des krachs célèbres, comme celui de 1931 ou les baisses après les attaques du 11 septembre et la crise des subprimes en 2008, ont renforcé cette réputation.
Trois théories principales expliquent cet « effet septembre » : premièrement, les traders reviennent de vacances et réajustent leurs portefeuilles, provoquant des ventes massives. Deuxièmement, les grands fonds d’investissement procèdent à des nettoyages fiscaux avant la fin de l’année. Enfin, les obligations, souvent perçues comme plus sûres que les actions, sont davantage émises en septembre, attirant les investisseurs et réduisant l’achat d’actions.
Cette année, plusieurs facteurs exacerbent cette tendance, notamment l’incertitude liée aux élections américaines et aux décisions de la Réserve fédérale (Fed) concernant les taux d’intérêt. Les investisseurs attendent avec impatience la réunion de la Fed le 18 septembre, où une baisse des taux pourrait être annoncée.
Septembre reste donc un casse-tête pour les marchés financiers, influencé par de multiples événements imprévus. Bien que ces baisses récurrentes soient un phénomène mondial, elles ne garantissent pas de stratégie infaillible pour prédire les fluctuations du marché.
