Les États-Unis exercent une forte pression sur l’Arabie Saoudite pour qu’elle prenne ses distances avec la Chine et les BRICS, craignant que ce rapprochement ne menace leurs intérêts économiques. Malgré cela, Riyad a récemment signé des accords avec des institutions chinoises d’une valeur de 50 milliards de dollars, marquant un rapprochement clair avec Pékin. Ces accords, qui visent à renforcer le commerce pétrolier en yuan, remettent en question la domination du dollar américain sur les marchés mondiaux.
Cette évolution s’inscrit dans le cadre de la Vision 2030 de l’Arabie Saoudite, un programme ambitieux visant à diversifier son économie et réduire sa dépendance au pétrole. Le partenariat avec la Chine, qui inclut des investissements stratégiques dans des secteurs comme l’énergie, les infrastructures, et la technologie, reflète la volonté de Riyad de saisir de nouvelles opportunités économiques, sans être limité par ses alliances traditionnelles avec l’Occident.
Le swap de devises de 7 milliards de dollars entre les deux pays, qui permet de régler les transactions en yuan et en riyal sans passer par le dollar, symbolise cette nouvelle ère de dédollarisation, renforçant les liens économiques et stratégiques entre les deux nations.