La manipulation des prix de l’or et de l’argent semble toucher à sa fin. Andy Schectman, PDG de Miles Franklin Precious Metals, souligne une évolution majeure sur le marché des métaux précieux. L’augmentation des livraisons sur le COMEX témoigne d’un intérêt croissant des investisseurs institutionnels. Cette tendance reflète une perte de confiance dans le système financier traditionnel, poussant de nombreux acteurs à privilégier l’or physique pour sécuriser leur patrimoine.
Les banques commerciales cèdent progressivement leurs réserves de métaux précieux à des acteurs non bancaires, potentiellement des fonds souverains. Cette mutation du marché traduit une ruée vers l’achat d’or face aux incertitudes économiques mondiales. Le système monétaire actuel montre ses limites, renforçant l’attrait pour les valeurs refuges.
La récente hausse des livraisons d’or et d’argent sur le LBMA et le COMEX accentue cette dynamique. Contrairement aux années précédentes, où ces marchés fonctionnaient sur des contrats papier largement spéculatifs, la tendance actuelle privilégie la détention physique. Cela montre un basculement vers une protection réelle contre l’inflation et l’instabilité financière.
Par ailleurs, des investisseurs de renom, comme Warren Buffett, accumulent des liquidités et privilégient les bons du Trésor. Ce comportement renforce l’idée qu’une crise financière majeure pourrait se profiler. Dans un tel contexte, l’or demeure une protection fiable contre l’effondrement des devises et la volatilité des marchés.
Enfin, la pression sur le marché de l’argent s’intensifie. La demande industrielle et l’investissement privé se heurtent à une offre limitée. Ce déséquilibre pourrait propulser les prix à la hausse, rendant l’achat d’or et d’argent encore plus attractif pour les investisseurs avisés.
