Je suis un grand admirateur du Dr Ron Paul.
Depuis des années, le Dr Paul affirme que le gouvernement américain ne devrait pas s’engager dans des dépenses irresponsables, que le niveau de la dette des États-Unis atteignait un seuil critique annonciateur d’une crise, et que le dollar américain ($USD) risquait de s’effondrer.
Dernièrement, je repense souvent à lui, alors que le système financier vacille à nouveau. Je me souviens notamment d’un déjeuner privé qu’il avait partagé avec l’ancien président de la Fed, Paul Volcker. Volcker lui avait confié que la Réserve fédérale pouvait tolérer une vente ordonnée sur les marchés, mais que c’est uniquement lorsque les choses deviennent désordonnées que la Fed panique.
Et bien, accrochez-vous, car nous entrons dans la phase du désordre.
Le dollar américain est en train de s’effondrer. Il vient de casser un seuil de support critique lors de la séance nocturne. C’est un événement majeur, car la dernière fois que le dollar s’est retrouvé à de tels niveaux, la dette des États-Unis était inférieure de 13 000 milliards de dollars, et l’économie allait entrer en ébullition grâce à l’injection de 11 000 milliards de dollars de mesures de relance et d’interventions massives de la Fed et du gouvernement fédéral.
Aujourd’hui, le dollar chute alors que l’économie ralentit, et la Fed a clairement indiqué qu’elle n’interviendrait pas. Lorsque le président de la Fed, Jerome Powell, a été interrogé sur une possible intervention en cas de chute des marchés boursiers, il avait répondu le plus clairement possible :
« Non, avec un point d’exclamation. »
Pendant ce temps, le marché obligataire est sur le fil du rasoir. La dette publique américaine dépasse désormais les 36 000 milliards de dollars. L’État fédéral va devoir refinancer près d’un quart de ce montant (9 000 milliards) au cours des 12 prochains mois.
Même dans des conditions idéales, ce serait extrêmement préoccupant. Mais aujourd’hui, cela intervient au moment où les rendements obligataires sont sur le point de s’envoler. La crise de la dette que Ron Paul redoute depuis des années pourrait bel et bien être en train de se produire. Que se passera-t-il sur les marchés obligataires si les États-Unis tentent de refinancer leur dette alors que les obligations s’effondrent et que les rendements explosent ?
Et enfin, les actions repartent à la baisse, après avoir échoué à franchir une résistance clé. C’est un mauvais signe : le marché n’a même pas la force de rebondir de manière significative, malgré l’une des pires corrections des 75 dernières années.
En seulement deux mois, 11 000 milliards de dollars de richesse ont été effacés des marchés. Et à en croire la situation actuelle, la destruction de richesse est loin d’être terminée.
C’est exactement dans ce type d’environnement que les choses deviennent “désordonnées” — autrement dit, que les crashs surviennent. Il est évident que le système financier est à bout de nerfs. Et tout cela se déroule dans un climat de guerre commerciale et de conflit ouvert entre la Maison-Blanche et la Réserve fédérale.
La situation actuelle est extrêmement dangereuse. Les chances d’un krach boursier sont aujourd’hui plus élevées qu’à n’importe quel moment depuis la pandémie.
D’ailleurs, notre indicateur propriétaire de krach est désormais en alerte rouge. Cet indicateur s’est déclenché avant le krach de 1987, avant l’éclatement de la bulle technologique, et avant la grande crise financière de 2008.
Source: gainspainscapital
Enfin des gens qui ont compris et qui stoppent le massacre ! enfin des gens qui disent au marché que la privatisation des gains pour certains et la misère pour les autres, ceux à qui on demande de renflouer les caisses pour leur iniquité, c’est terminé ! oui, ça fait mal , mais dans une économie dite de marché , c’est nécessaire ! l’argent doit enfin revenir au travail et à l’innovation et non pas aux rentes !
Il ont détruit le système monétaire international en 1971 en émettant des monnaies dettes , mais ils sont incapable de dire qu’ils se sont trompés , et qu’il faut rapidement rétablir l’étalon or .