Depuis au moins 35 ans, le système monétaire nous indique que l’ère actuelle touche à sa fin.
Cela signifie un effondrement de la dette, un effondrement monétaire et un effondrement de la plupart des actifs en bulle, comme les actions et l’immobilier. D’OÙ LE BIG SHORT !
Alors que j’écris ceci, en ce lundi de Pâques, le Dow Jones a chuté de 1 100 points (-2,9 %) et le Nasdaq de 3,3 %.
Tous ceux qui achètent les creux vont se faire massacrer. Comme je le dis depuis très longtemps, avant que tout cela ne soit terminé, les actions auront perdu entre 90 % et 99 % en termes réels, c’est-à-dire face à l’or.
Plus important encore, cet effondrement total n’a que très peu à voir avec TRUMP. J’y reviendrai.
Et ne croyez surtout pas que l’or est surévalué. Beaucoup utilisent des outils techniques traditionnels pour anticiper une correction du cours de l’or, mais je le dis depuis longtemps : l’or est entré dans une phase d’accélération et atteindra des multiples de son prix actuel. (Oui, bien sûr, il y aura des corrections en cours de route, mais probablement pas encore.) D’OÙ LE BIG LONG !
FIN D’UNE ÈRE MONÉTAIRE
La fin d’une ère monétaire se déroule toujours de la même manière : les bulles d’actifs partent en fumée.
La majorité des investisseurs n’ont pas la moindre idée de ce qui est en train de se passer. Ils s’accrochent à leurs actions, espérant que Trump les sauvera en limogeant Powell et en ordonnant à son successeur à la tête de la Fed de baisser les taux.
Mais l’ère de la manipulation des taux est révolue. Désormais, c’est le marché qui déterminera les taux — comme il aurait toujours dû le faire. Et avec l’explosion incontrôlée de la dette aux États-Unis et dans de nombreux autres pays, le coût de cette dette ne peut aller que dans un seul sens : à la hausse.
Rappelons-le : il n’y a qu’un seul véritable acheteur de la dette américaine, c’est la Fed. Mais celle-ci ne peut acheter que si le gouvernement américain émet encore plus de dette.
Et c’est bien là tout le problème. Il faut créer encore et toujours plus de dette, dans une tentative vaine de sauver des finances publiques devenues totalement incontrôlables.
Il s’agit là, sans aucun doute, du plus grand système de Ponzi de l’histoire. Madoff aurait sûrement apprécié le spectacle.
Et pourtant, cela aurait été si simple à éviter, car tout était parfaitement prévisible.
Pour paraphraser Churchill : « Plus on étudie l’histoire, plus l’avenir devient évident. »
Souhaites-tu que j’intègre ce texte dans un article optimisé SEO avec des liens sur l’achat d’or, comme dans les précédents ?
Il n’y a toujours aucun gouvernement, aucun banquier central, aucun journaliste, et pratiquement aucun analyste de marché qui prenne le temps d’apprendre du passé.
Pourquoi, pourquoi, pourquoi, vous demandez-vous ? Eh bien, c’est clairement dû à une arrogance pure, à croire que nous savons mieux aujourd’hui et que nous disposons de meilleurs outils. Et bien sûr : « Les temps ont changé. » Hmm…
Mais non. Ils ne l’ont jamais fait.
Tous les systèmes monétaires de l’histoire se sont effondrés, et toutes les monnaies ont fini à ZÉRO, sans exception.
Lorsque j’ai vu la politique expansionniste de Greenspan après l’éclatement de la bulle immobilière dans les années 1990, et comment la dette et les produits dérivés ont rapidement recommencé à croître, j’ai été convaincu que nous assistions à la fin d’un grand cycle monétaire.
Depuis la fin des années 1980, j’étais persuadé que l’or constituait la meilleure assurance contre un nouvel effondrement du système monétaire.
Lorsque de grandes banques centrales, comme celles du Royaume-Uni et de la Suisse, vendaient leur or au milieu des années 1990, il était clair que nous approchions du point bas. Nous avons donc attendu le creux de l’or en 1999, à 250 $, et la confirmation de sa reprise au début des années 2000 pour acheter de l’or physique.
HISTORIQUE DE VON GREYERZ
J’ai fondé Matterhorn Asset Management (marque GoldSwitzerland) en 2000.
Nous avons renommé l’entreprise VON GREYERZ en janvier 2024, pour marquer notre engagement à long terme envers une entreprise familiale fondée sur des principes de préservation du patrimoine.
Enfin, début 2002, nous avons décidé d’engager la majeure partie de nos liquidités, ainsi que celles de nos investisseurs, dans de l’or physique, stocké en dehors du système bancaire. Nous avons alors acheté d’importantes quantités d’or à 300 $ l’once.
Depuis, nous n’avons jamais regardé en arrière.
Ce qui n’était au départ qu’une solution personnelle s’est rapidement transformé en bien plus. Nous n’avions jamais eu l’intention d’ouvrir nos services à des clients extérieurs, mais la demande croissante de notre entourage proche a naturellement conduit à l’expansion de notre activité.
Aujourd’hui, nous sommes une entreprise à portée véritablement mondiale, avec des clients dans plus de 90 pays. Nous proposons des coffres sécurisés à Singapour et à Zurich, accessibles à partir de 400 000 $/CHF. Et pour ceux qui recherchent un niveau de discrétion et de sécurité inégalé, nous offrons un accès à la plus grande et la plus sûre des installations privées au monde, située au cœur des Alpes suisses, avec un seuil d’entrée fixé à 5 millions $/CHF.
RETOUR SUR TRUMP – LE COUPABLE
Mais bien sûr, tout est la faute de Trump !
Tous les malheurs qui frappent le monde actuellement seraient dus aux actions capricieuses de Trump.
Voici quelques exemples de ce que le grand public, les médias et les politiciens lui reprochent :
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Effondrement des actions, chute des obligations, hausse des taux, chute du dollar, guerres commerciales avec des droits de douane en yo-yo de 10 % à 145 %,
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Inflation galopante,
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Effondrement du commerce mondial, etc.
Oui, tout cela se produit — et bien plus encore — et ce serait donc la faute de Trump.
Mais est-ce vraiment le cas ? Non. Trump n’est pas le coupable.
Il est plutôt le catalyseur.
Une excellente analyse de la guerre commerciale sino-américaine a été faite par un influenceur chinois très lucide : « Les dirigeants sont les instruments de leur époque. Ils apparaissent au moment du cycle pour réaliser ce qui devait arriver de toute façon. »
De la même manière que Thatcher et Reagan étaient les bons leaders pour la reprise du début des années 1980, Trump est le parfait catalyseur du chaos qui accompagne la fin d’une grande ère monétaire.
Ce qui se passe aujourd’hui dans l’économie américaine et mondiale, et l’effondrement total qui s’annonce, n’est pas « la faute de Trump ».
Il était simplement la bonne personne au bon moment pour exécuter cette chute inévitable.
Une analyse absolument remarquable de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine a été livrée par cet influenceur chinois particulièrement perspicace :
@speedboyonlinestore Absolutely Right
Les dirigeants sont les instruments de leur époque. Ils apparaissent au moment précis du cycle pour accomplir ce qui devait de toute façon se produire.
De la même manière que Thatcher et Reagan furent les figures adéquates pour conduire le redressement du début des années 1980, Trump est l’homme idéal pour catalyser le chaos inhérent à la fin d’une grande ère monétaire.
Ce qui se joue aujourd’hui dans l’économie américaine – et mondiale – ainsi que l’effondrement total qui se profile à l’horizon ne sont pas « la faute de Trump ».
Il se trouve simplement qu’il est l’exécutant tout désigné de la chute inéluctable d’un système à bout de souffle.
Mais, comme l’Histoire est souvent injuste, elle fera de lui le bouc émissaire idéal, l’homme qui aura précipité l’économie mondiale dans l’abîme… et le désignera sans doute comme le pire président que les États-Unis aient connu.
Un timing peu enviable pour M. Trump.
L’OR EST L’ARGENT DE LA NATURE
L’or est la seule forme de monnaie qui ait traversé les âges, parce qu’elle est la seule créée par la nature elle-même.
Son héritage est incontestable : 5 000 ans d’histoire en tant que seule monnaie ayant survécu. Cela suffit amplement à balayer les illusions. On verra bien ce qu’il restera du Bitcoin dans 5 000 ans…
Aujourd’hui, les investisseurs n’ont plus aucun refuge.
Les obligations d’État, autrefois perçues comme aussi sûres que l’or – d’où leur nom de Gilts au Royaume-Uni – ne valent désormais guère plus que le papier sur lequel elles sont imprimées.
Les États ne seront même plus capables d’en payer les intérêts. Le capital, quant à lui, est déjà irrémédiablement perdu.
Quant à la monnaie dans laquelle ces dettes sont émises, elle suit un chemin bien tracé vers ZÉRO.
Détenir des obligations souveraines aujourd’hui relève de l’inconscience absolue.
Les investisseurs sont tout simplement assurés de perdre 100 % de leur mise.
Et les actions ? Elles perdront probablement au moins 90 % de leur valeur réelle, exprimée en or. Il en ira de même pour l’immobilier, le capital-investissement et tous les actifs reposant sur la dette.
L’OR EST L’ACTIF ULTIME DE PRÉSERVATION DU PATRIMOINE
C’est l’une des raisons pour lesquelles l’or monte. Il n’y a nulle part ailleurs où se tourner pour qui cherche à préserver sa richesse.
Mais l’or ne pourra bien sûr pas absorber tout le capital à la recherche de sécurité.
La demande à venir pour l’or ne pourra être satisfaite qu’à des prix bien plus élevés.
L’or est désormais aussi un actif de niveau 1. Cela signifie que l’or physique est, selon les règles de la Banque des règlements internationaux, aussi sûr que le cash et les obligations d’État.
C’est évidemment risible. Comme je viens de l’expliquer, le cash et les obligations seront sans valeur. C’est donc une insulte pour l’or que de le mettre dans la même catégorie.
Alors que nous entrons dans la plus grande destruction de richesse mondiale de l’histoire, nous assisterons en parallèle à une revalorisation historique de l’or. L’or est le seul actif monétaire qui a survécu dans l’histoire et sera, dans les années à venir, le seul à préserver la richesse des investisseurs.
Ce n’est donc pas juste un nouveau rallye de l’or. L’or va reprendre son rôle historique, en tant que monnaie de la nature et seule VRAIE MONNAIE ayant jamais existé.
La réévaluation actuelle de l’or vers ce qu’il a toujours été destiné à être est à la fois historique et fondamentale. L’or sera permanemment revalorisé, à la fois comme actif transactionnel et comme actif de préservation patrimoniale que tout investisseur doit détenir.
Mais l’or ne représentera plus 0,5 % des actifs financiers mondiaux, comme aujourd’hui. Il représentera probablement 10 % ou plus.
Depuis plus de 25 ans, je monte sur ma caisse pour avertir des risques qui pèsent sur le système financier et de l’importance vitale de l’or pour la préservation de la richesse.
Peu ont écouté. Mais maintenant que l’or a été multiplié par 11 ou 12 selon la devise, tout le monde en parle.
Il y aura des vendeurs d’or partout, dont beaucoup sans l’intégrité nécessaire. Ne faites affaire qu’avec des entreprises réputées depuis au moins 15 à 20 ans. La réputation à long terme des dirigeants est essentielle.
Conservez votre or dans les juridictions les plus sûres, comme la Suisse ou Singapour. Ne le gardez pas aux États-Unis, plus susceptibles d’agir de façon irrationnelle.
Ne stockez pas votre or dans les banques.
Et ne détenez que de l’or physique, que vous pouvez accéder directement dans le coffre.
Beaucoup se demanderont pour l’argent. Oui, l’argent pourrait monter plus vite que l’or. Mais il est beaucoup plus volatil et donc plus risqué. Nous recommandons 25 % d’argent maximum, et 75 % d’or.
Et rappelez-vous : les temps vont devenir très difficiles. Aidez votre famille et vos proches autant que vous le pouvez.
