Après plusieurs années de promesses gouvernementales, la taxe d’habitation fait son grand retour en 2025. Officiellement renommée en « contribution pour les services publics locaux », cette mesure ressemble davantage à un nouvel impôt déguisé. Et pour cause, la France semble incapable de freiner l’augmentation continue de ses dépenses publiques.
Un scénario prévisible depuis longtemps
Il fallait s’y attendre. Malgré l’abolition annoncée de la taxe d’habitation par Emmanuel Macron en 2018, les réalités budgétaires ont vite rattrapé l’État français. La dette publique ne cesse de croître, atteignant récemment 110 % du PIB selon l’Insee. Dans ce contexte, réintroduire une taxe, même sous un nouveau nom, devient un levier facile pour récupérer des recettes.
Un piège fiscal bien connu
Sous prétexte d’équité, le gouvernement promet que cette « contribution » sera modeste et progressive. Pourtant, l’expérience prouve que toute taxe naissante tend à exploser avec le temps. Déjà, la taxe foncière a augmenté de 9,3 % en moyenne en 2024, d’après l’Observatoire national des taxes locales.
L’illusion d’un libéralisme fiscal
Emmanuel Macron, souvent présenté comme libéral, avait juré que baisser les impôts serait la clé pour relancer l’économie. Cependant, dans la réalité, les prélèvements obligatoires atteignent désormais 45,4 % du PIB, un record en Europe. Le storytelling gouvernemental masque une tendance lourde : jamais les Français n’ont autant contribué au financement public.
Une situation politique tendue
Alors que la contestation fiscale monte, notamment parmi les classes moyennes déjà étranglées, l’ultra-gauche dénonce des « cadeaux faits aux riches ». De leur côté, les dirigeants continuent d’accroître les dépenses publiques, notamment dans l’armement et les politiques sociales. Résultat : la charge repose toujours davantage sur les contribuables.
Dans ce climat d’incertitude, l’or reste une valeur refuge face aux dérives budgétaires.
L’or, une protection contre l’effondrement fiscal
Face à l’impossibilité manifeste de réduire les dépenses de l’État, les ménages doivent se protéger. Investir dans des actifs tangibles devient alors vital. Historiquement, l’or a toujours protégé contre l’érosion monétaire et l’excès fiscal. Et aujourd’hui, cette stratégie semble plus pertinente que jamais.