Les banques centrales du monde entier font leur maximum pour empêcher le monde de sombrer dans la pauvreté. Elles créent des quantités illimitées de monnaie afin d’aider les petites et grandes entreprises, ainsi que les particuliers. Tout le monde s’attend à recevoir une aide, qu’il s’agisse d’une grande entreprise américaine ou d’un particulier au chômage. C’est bien sûr merveilleux que tout le monde obtienne de l’aide, mais personne ne se demande d’où vient l’argent.Personne ne s’inquiète du fait qu’IL N’Y A PAS D’ARGENT. Les centaines de milliards et milliers de milliards de dollars qui sont distribués aux plus démunis n’existent pas. Ils sont créés à partir de rien. Depuis le début de la crise, au début de l’automne 2019, avec les Repos, le bilan de la Fed a augmenté de près de 3 000 milliards $ pour atteindre 6 500 milliards $. Ce n’est que le début. On anticipe qu’il atteindra 9 000 milliards $ en juin et probablement 12 000 milliards quelques mois plus tard.
Il faut se rappeler que cette crise n’a pas débuté aujourd’hui, mais en 2006, lorsque le bilan de la Fed s’élevait à 800 000 $. En 2012, il était passé à 3 000 milliards $. Dans les prochains mois, le bilan va donc être multiplié par 3 ou 4 pour atteindre 12 000 milliards $.Comme je l’ai dit dans l’article de la semaine dernière, le déficit budgétaire va également devenir incontrôlable. Cette année, le déficit américain pourraient facilement dépasser 4 000 milliards $, portant la dette à 28 000 milliards $. Si nous revenons à peine 3 mois en arrière, qui aurait cru que le bilan de la Fed atteindrait 12 000 milliards $ et la dette américaine 28 000 milliards $ ? Ces chiffres auraient paru absurdes. Le problème avec la plupart des analystes et des économistes c’est qu’ils ne comprennent que la tendance actuelle. Et encore, ce n’est même pas le cas, car s’ils l’avaient fait, ils auraient réalisé que la dette américaine a doublé tous les 8 ans depuis 1981.
Les États-Unis devraient donc se retrouver avec une dette de 40 000 milliards $ en 2025, mais ce chiffre est encore sous-évalué. Nous assisterons prochainement à des défaillances, non seulement dans l’économie, mais aussi dans le système financier. À ce moment-là, les plans de sauvetage actuels de 2 000 à 5 000 milliards $ seront supplantés par des sauvetages bancaires de plusieurs centaines de milliers de milliards. Lorsque la bulle des produits dérivés éclatera enfin, nous pourrions atteindre les quadrillions de dollars. Encore une fois, la plupart des gens considéreront ces chiffres comme alarmistes. Mais c’est le risque auquel le système financier est confronté et nous sommes dans une période où les surprises seront bien pires qu’on ne peut l’imaginer.
Source: or.fr
À l’attention des lecteurs de BusinessBourse
Or.fr offre une solution unique et optimale pour préserver son patrimoine via la détention de métaux précieux : ✓ Or et argent physique (lingots et pièces d’investissement) |
➠ Pour investir dans l’or et l’argent, visitez Or.fr ou contactez le service client au 01 84 88 40 84
[amazon table= »111552″]
C’est presque 100% de la monnaie en mémoires électroniques et très peu de billets imprimés.
L’important, ce ne sont pas les chiffres (quels que soient leurs supports, bits ou papier) mais les capacités de production qui donnent de la valeur à la monnaie (visible ou en ordinateurs). Il faut prendre conscience d’urgence de cette fausseté financière, monétaire et bancaire et la confusion jamais dissipée qui en résulte, on dirait qu’elle est entretenue.
L’option – monnaie pleine -, ou – 100%-monnaie – c’est presque pareil, n’est pas nouvelle dans laquelle les banques ne prêtent – QUE – l’argent de leurs déposants est beaucoup plus saine que cette monnaie ectoplasme actuelle qui est une drogue hallucinatoire, gueule de bois garantie. Mais il y a longtemps que la sottise et le mensonge ont pris les commandes.
En attendant, lire — très sérieusement ceci —
https://lvsl.fr/stephanie-kelton-pour-garantir-le-plein-emploi-sortir-du-mythe-du-deficit/