Voyons à présent comment le Crédit Suisse (CS), deuxième plus grande banque de Suisse, s’est comportée ces derniers temps.
CS est allé de mal en pis, tant au niveau de la gestion des risques que des pertes. Au quatrième trimestre 2015, la banque a perdu 6 milliards de francs suisses en amortissements et en pertes liées aux opérations de trading. Fin 2016, CS a accepté de payer 5,3 milliards $ pour mettre fin à une enquête du ministère américain de la Justice sur la vente abusive de prêts hypothécaires à risques.
En 2020, CS a dû verser 680 millions $ dans le cadre du litige des titres garantis par des créances hypothécaires résidentielles (RMBS). En 2021, CS a jusqu’à présent enregistré une réduction de valeur des investissements dans le fonds spéculatif York Capital de 450 millions $. Une perte considérable de 3 milliards $ est à prévoir suite à l’effondrement de Greensill Capital. Cette somme est égale au bénéfice net du Crédit Suisse en 2020.
La prochaine catastrophe à laquelle le Crédit Suisse doit faire face est Archegos. Les pertes devraient dépasser les 6 milliards $.
Le montant des pertes du CS n’est clairement pas dû à la malchance. Il est le résultat d’une incompétence combinée à un niveau de cupidité qui récompense le succès des individus tout en mettant en danger la banque et le système.
Bien que le Crédit Suisse ait déjà perdu plus de 20 milliards $ au cours des dernières années, cette banque suisse autrefois vénérable cache probablement d’autres choses. Tout ce que les dirigeants annoncent n’a aucun crédit, car ils ne semblent pas avoir la moindre idée de la situation réelle de la banque en matière de risques.
Le Crédit Suisse est-il donc une véritable catastrophe en devenir ? L’avenir nous le dira.
Ce qui est à peu près certain, c’est que les désastres d’Archegos et du Crédit Suisse ne sont que la partie émergée de l’iceberg.
CS n’est qu’une banque parmi d’autres qui perd des sommes d’argent inacceptables : Nomura, Morgan Stanley, Goldman Sachs, et bien d’autres encore.
Le Crédit Suisse n’est clairement pas la seule banque à prendre ces paris sans vergogne. L’ensemble du système bancaire est dans la même situation. Et en raison de l’interdépendance totale du système financier, même les banques saines ne survivront pas.
Source: or.fr
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