La politique menée par Biden devrait étrangler Emmanuel Macron au second semestre, et spécialement tout au long du terrible hiver qui se prépare : les taux d’intérêt auxquels la France empruntera pour boucler ses fins de mois devraient servir de corde pour une pendaison en beauté. Tout indique en effet que les conditions sont réunies pour qu’ils montent en flèche à partir de l’été, et asphyxient progressivement les gouvernements les plus dépensiers. Comme le gouvernement français… La campagne électorale risque de se passer dans de très mauvaises conditions financières pour le président sortant.
En 2021, Emmanuel Macron devrait finir l’année sous une pression suffocante, et non sous l’heureuse conjonction astrale qui a permis son élection (massivement sponsorisée par la caste, il est vrai) en 2017. Plusieurs signaux faibles annoncent en effet une remontée rapide des taux, qui devrait singulièrement compliquer la politique budgétaire laxiste menée depuis quatre ans, et extrêmement dépensière depuis un an.
Macron a profité des taux bas pour surendetter la France
Peu de Français, convaincus que la France vit dans un enfer néo-libéral, ont compris que la charge de la dette baissait au fur et à mesure que la dette augmentait, grâce au laxisme de la Banque Centrale Européenne qui fixe des taux directeurs nuls ou négatifs depuis plusieurs années. Grâce à cette politique monétaire très relâchée, la France a pu augmenter son endettement en réduisant ses remboursements annuels de 40 milliards en 2019 à 36 milliards en 2020 !
Autrement dit, plus le PIB s’est effondré en 2020, plus nous avons emprunté, moins nous avons remboursé ! C’est évidemment un luxe colossal que nous nous sommes offert grâce aux largesses de la banque centrale. Et c’est l’une des principales chances d’Emmanuel Macron d’avoir pu plomber les comptes publics en diminuant la charge de la dette.
Mais les meilleures choses ont une fin…
L’inflation rend les taux négatifs impossibles
La difficulté vient de la reprise de l’inflation aux États-Unis, qui va aiguiser de nombreux appétits et de nombreuses craintes, en particulier celles d’une remontée brutale des taux.
Le lien entre les deux phénomènes (inflation et remontée des taux) est assez simple à comprendre : quand l’inflation n’est pas seulement nourrie par la hausse des prix du pétrole, mais qu’elle reflète une tendance de fond dominant la totalité de l’économie, les prix montent parce que la production de biens ne suit pas la demande. C’est ce qu’on appelle l’inflation sous-jacente, c’est-à-dire celle qui vient des profondeurs de la réalité. Pour éviter un affolement de l’inflation (qui diminue la valeur intrinsèque des monnaies qu’elles émettent), les banques centrales cherchent alors à ralentir la demande de biens, c’est-à-dire la consommation.
Pour y parvenir, elles relèvent leurs taux directeurs, qui correspondent aux taux d’intérêt que les banques paient aux banques centrales pour récupérer la liquidité qui leur manque. Mécaniquement, l’argent devient plus cher, ce qui diminue l’accès au crédit, et donc à la consommation.
Toute la question est de savoir si l’inflation qui couve aujourd’hui est produite par une insuffisance sous-jacente d’offre ou pas. Cette question classique, qui se pose avec acuité aux USA (4,2% d’inflation en un an), est bien résumée par le graphique produit par le Trésor français :
Comme on le voit, il y a un doute sur l’authenticité d’une inflation américaine sous-jacente « anormale ». Une grande partie des 4,2% de l’année est due à une remontée des prix du pétrole. Il n’en reste pas moins que le « sous-jacent » a lui aussi progressé. Ce qui signifie que, sans augmentation du prix du pétrole, l’inflation se situerait probablement au-dessus de 3%, ce qui est significatif, mais pas encore critique.
Les marchés hésitent donc à dire si oui ou non l’inflation a franchi un cap décisif outre-Atlantique.
Comment Biden a relancé l’inflation
Dans la pratique, la question est un peu vaine parce qu’elle repose sur des biais statistiques.
Sur le fond, il est acquis que la montée relative du « sous-jacent », c’est-à-dire de la part proprement américaine de l’inflation, provient du plan Biden et de son helicopter money, qui a déversé 2.000 milliards $ sur l’économie du pays. En relançant la demande, ce plan relance aussi la demande de pétrole et pousse les prix à la hausse.
En réalité, sur les grands marchés continentaux, toute poussée de la demande sous-jacente entraîne une hausse des prix de l’énergie. On ne peut imaginer une reprise de l’activité aux USA, en Europe ou en Chine, sans une poussée des prix pétroliers.
La tension sur les prix aux USA est donc directement liée à une surchauffe de l’économie, dérivant de la politique keynésienne de la nouvelle administration Biden.
La FED pourrait augmenter ses taux fin juin
Tout le monde a entendu parler des multiples pénuries qui traversent la planète, et qui dérivent largement de cette relance brutale pratiquée par Biden. Ces pénuries sont le carburant de l’inflation qui arrive : les consommateurs veulent acheter, mais la production ne suffit pas à satisfaire tout le monde. Pour déterminer qui sera le premier servi au guichet, on augmente les prix, et seuls les plus riches peuvent acheter.
Cette mécanique classique est pour l’instant niée par les banques centrales, selon lesquelles l’inflation n’est pas sûre, et les taux bas vont continuer (au risque d’une transformation de l’inflation en hyper-inflation). Les banques centrales font donc vivre le fantasme selon lequel la reprise de l’inflation ne les condamnerait pas à relever les taux directeurs.
Sauf que…
« Un nombre de participants ont suggéré que si l’économie continue d’afficher des progrès rapides vers les objectifs (du FOMC), il pourrait être approprié à un moment donné lors des réunions à venir de commencer à discuter d’un projet pour ajuster le rythme des achats d’actifs »
Autrement dit, l’ère de l’argent facile nourri par la planche à billets se termine. Tôt ou tard, la « reprise » conduira à une raréfaction du crédit, découlant d’une remontée des taux.
La remontée des taux a commencé
Les investisseurs, qui sont tous initiés aux secrets du marché, savent que les prémisses d’une remontée des taux sont posées et que, sauf miracle, si l’inflation prend racine, cette remontée est inévitable. Tous scrutent avec attention les chiffres de l’inflation, et pressentent que la Réserve fédérale pourrait rapidement avoir l’intention de freiner la consommation.
Un scénario probable, dans l’hypothèse où l’inflation se confirmerait comme une tendance longue et durable (ce qui n’est pas complètement acquis, même si cela y ressemble beaucoup) serait que la FED annonce en juillet son intention de remettre en cause son laxisme monétaire, et qu’elle passe à l’acte à l’automne. Dans ce cas, les obligations et les titres de créances (notamment les créances souveraines) deviendront particulièrement attractifs. Avec cette particularité que, pour les contribuables, un emprunt à 5% coûte beaucoup plus cher qu’un emprunt à 0%…
Beaucoup spéculent sur ce scénario, qui explique que, partout dans le monde, les taux d’intérêts auxquels les États empruntent aient augmenté. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’une anticipation sur ce que pourraient être les taux dans quelques mois.
Comment les USA contamineront l’Europe
Si les taux américains augmentent, c’est évidemment pour enrayer une inflation qui n’est pas encore importée en Europe. D’un point de vue économique, l’absence d’inflation majeure en Europe et l’absence de reprise n’appellent pas à une remise en cause du laxisme monétaire adopté par la BCE.
Le problème vient de l’ouverture des marchés, qui met l’Europe en concurrence avec les États-Unis. Peut-on raisonnablement imaginer que l’Europe pourra facilement emprunter à 0% si les emprunts américains se font à 3, 4 ou 5% ? On peut l’espérer, mais on voit mal pourquoi les prêteurs abonderaient les dettes européennes sans rémunération quand les placements outre-Atlantique sont beaucoup plus juteux. Il existe un marché de la dette, et les pays européens devront se donner les moyens de concurrencer les colossaux emprunts américains s’ils veulent survivre.
On connaît le résultat, que nous avons évoqué ci-dessus : l’emprunt coûtera beaucoup plus cher aux contribuables dans quelques mois si l’inflation se confirme.
Scénario catastrophe pour Macron
Pour Emmanuel Macron, c’est un peu le scénario catastrophe qui s’annonce. L’impopularité du personnage découvre peu à peu sa profondeur, mais il pouvait espérer se « refaire » par une politique budgétaire dispendieuse, susceptible d’acheter des voix.
Premier problème : l’Europe a d’ores et déjà fermé toutes les portes qu’il cherchait à ouvrir pour solliciter la solidarité des copains dans son combat contre Marine Le Pen. La France est donc seule face à ses responsabilités budgétaires.
Deuxième problème : les taux d’intérêt devraient augmenter et rendre le recours à la dette beaucoup moins supportable pour le citoyen. Le Président français peut donc craindre le pire. Car il ne dispose plus d’aucune profondeur budgétaire pour annoncer des mesures nouvelles capables de le rendre populaire.
La campagne de 2022 s’annonce bien compliquée, face à une Marine Le Pen qui ne devrait pas se gêner pour promettre qu’elle tondra la lune gratuitement.
Source: lecourrierdesstrateges
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Il ne faut pas être un grand stratège pour se rendre compte que ce n’est que poudre aux yeux. Les USA n’ont aucun intérêt à ce que les taux montent et ils ne monteront pas.
La solution Biden l’a déjà utilisé : vote par correspondance en raison de la crise sanitaire, puis utilisation de la machine à compter les votes Dominion, qu’il ne restera plus qu’a paramétrer et Macron pourra être réélu avec quelques centaines de milliers de voix pour faire plus réaliste. De l’élection d’un représentant de l’oligarchie dépend la construction européenne, alors tous les coups tordus sont possibles. La politique c’est pas un jeu de bisounours.