L’année dernière on nous disait que le déficit de l’année prochaine, à savoir 2021, serait de quoi 4, 5 ou 6 % maximum tellement la reprise serait bonne, forte et fabuleuse.
« Et puis, Le déficit public français devrait atteindre 9,4 % en 2021, annonce Bruno Le Maire »
Cela fait un an que notre ami Bruno passe son temps à faire courir les prévisions de son ministère derrière la réalité terrible de notre situation macro-économique.
A 9.4 % de déficit c’est presque 10 % de nouvelles dettes que vous rajoutez par rapport à notre PIB auxquelles il faut ajouter les 10 % de l’année 2020… combien mettrons-nous encore de nouvelles dettes en 2022 ?
La France va rapidement arriver à 130 % de dettes sur PIB.
Si les taux montent de 1 % sur 130 % de dette sur PIB avec un PIB à 2 000 milliards d’euros pour faire simple, c’est 26 milliards, en réalité au moins 30 milliards d’euros de plus chaque année rien que pour payer les intérêts de la dette. Avec des taux à 3 % ce serait 90 milliards, à 5 % qui étaient le taux du livret A en 2009 ce serait 150 milliards d’euros par an soit presque la moitié de budget de l’Etat !!!
La bonne question c’est donc de savoir comment ils vont nous faire payer le coût de cette dette, parce que nous la paierons.
Par l’impôt, par l’austérité, par l’inflation, mais nous la paierons, car il n’y a jamais de repas gratuit.
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latinPour m’écrire [email protected]Pour écrire à ma femme [email protected]Vous pouvez également vous abonner à ma lettre mensuelle « STRATÉGIES » qui vous permettra d’aller plus loin et dans laquelle je partage avec vous les solutions concrètes à mettre en œuvre pour vous préparer au monde d’après. Ces solutions sont articulées autour de l’approche PEL – patrimoine, emploi, localisation. L’idée c’est de partager avec vous les moyens et les méthodes pour mettre en place votre résilience personnelle et familiale.« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
Source: insolentiae – Voir les précédentes interventions de Charles Sannat
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