Le 24 juillet, des manifestations ont eu lieu contre les restrictions sanitaires et contre le « Pass Sanitaire » dans de très nombreuses villes européennes et australiennes dans le cadre du rassemblement mondial pour la liberté.
A travers toutes ces manifestations, les gens ont manifesté leurs pertes de libertés, de joie de vivre, de confinement interminable, du port du masque obligatoire et surtout des violations flagrantes des droits civils, comme en France.
L’un des rassemblements a eu lieu à Paris, où les participants ont défilé contre une proposition de loi – qui, si le Parlement français l’adoptait, – exigerait que les gens détiennent soit un passeport vaccinal, soit des résultats de tests négatifs lorsqu’ils vont au restaurant ou dans des centres commerciaux.
Les manifestants ont déclaré que les lois étaient une tentative draconienne d’institutionnaliser la discrimination contre les personnes non vaccinées.
En Australie, comme on pouvait s’y attendre, les politiciens, la police, les bureaucrates de la santé et les commentateurs corrompus ont condamné les manifestations simultanées, qui ont été qualifiées de violations des directives et des restrictions liées au confinement. Dans la région du « New South Wales », la première ministre Gladys Berejklian, tout comme le médecin-chef Kerry Chant et le commissaire de police Mick Fuller étaient tous les trois offusqués par les manifestants et les qualifiaient d’anarchistes.
Plutôt que d’être l’œuvre d’anarchistes, les manifestations étaient davantage une expression visible d’impuissance et une tentative désespérée de conserver les libertés dont jouissaient autrefois les Australiens.
Cette perte de liberté personnelle est également la principale raison de la démission de l’ancien premier ministre du Queensland, Campbell Newman.
Il a déclaré ceci : « Nos gouvernements fédéraux et étatiques n’ont pas honoré l’esprit de liberté individuelle qui est au cœur non seulement des valeurs du parti libéral, mais des valeurs australiennes au sens large ».
La situation à Sydney est grave, où la souche Delta semble invincible. Les médecins plaident même pour que les personnes de plus de 60 ans soient vaccinées avec le vaccin « AstraZeneca », malgré les problèmes de coagulation sanguine bien médiatisés.
Les personnes âgées ont adopté une position plus dure contre les opinions officiellement sanctionnées du gouvernement, en particulier concernant le choix des vaccins et les médecines alternatives comme l’Ivermectine.
Dans un article récent, la journaliste Shannon Molloy a fait valoir que les manifestations anti-confinement « méritent la honte, le ridicule et les punitions à venir ».
Il a noté que pendant la Seconde Guerre mondiale, les habitants de Londres devraient éteindre toutes les lumières pendant la nuit pour empêcher les bombardiers allemands de trouver leurs cibles. Il affirme que les manifestants auraient ignoré cette directive et ont laissé leurs lumières s’allumer au nom de la liberté.
C’est une présomption irresponsable.
Pendant la guerre, il y avait clairement un lien direct entre la directive d’éteindre toutes les lumières pendant la nuit et son bénéfice attendu (rendant difficile pour les Allemands de trouver leurs cibles de bombardement).
En revanche, les restrictions périodiques et interminables, plutôt que d’être des mesures visant à restaurer les droits civils des personnes, ne parviennent qu’à compromettre davantage ces droits.
De plus, pendant la guerre, l’ennemi ciblé par les directives du gouvernement britannique était bien connu, alors que dans le cas du virus, l’ennemi est invisible.
Les critiques de Molloy à l’encontre des manifestants sont donc inutilement dures, étant donné qu’ils ont déjà subi 18 mois de modifications des conseils de santé du gouvernement, de violation des droits civils, d’atteinte à la vie privée et de distribution controversée de vaccins.
George H. Sabinen dans « A History of Poloitical Theory”, a soutenu que les gouvernements ne pouvaient pas maintenir une société ensemble par la force pure ; et dans cette mesure, il y avait une vérité limitée dans la vieille croyance selon laquelle les gouvernements sont produits par consentement ».
Cet avertissement n’est qu’un rappel de l’opinion bien connue du célèbre philosophe anglais John Locke selon lequel les gouvernements ne gouvernent légitimement que lorsqu’ils ont le consentement des gouvernés.
Les manifestants n’ont manifestement pas donné leur accord au gouvernement.
Il est également inutile de prétendre que le consentement doit être accordé ou que les manifestants ne doivent pas le refuser.
Le temps nous dira si les rassemblements sont le début d’une révolution en marche.
Ce qui est certain, c’est que le besoin de liberté ne peut pas être facilement étaient et que les mois qui viennent vont être explosifs !
Source: zerohedge
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