« Un krach va se produire aux Etats-Unis. En 2013, 2014 ou plus tard… Cet effondrement fera passer celui de 2008 pour une balade dans un parc ».
Ces propos inquiétants, voire alarmistes, émanent de Peter Schiff, économiste américain reconnu et ancien conseiller du président Bill Clinton. En 2006 déjà, il avait prédit la crise des subprimes.
Son argumentation est que la Banque centrale américaine, la Fed, manipule les taux d’intérêt et affaiblit le dollar pour stimuler l’économie avec du crédit gratuit. Il ajoute que les plans de relance peuvent repousser l’échéance à plus tard mais que les effets de l’effondrement n’en seront que plus graves.
Après la crise de 2008, le gouvernement a imprimé beaucoup de dollars pour renflouer les banques et en soutenir le marché immobilier, augmentant ainsi la dette de milliers de milliards de dollars. Les gens peuvent donc acheter des choses qu’ils n’ont pas le moyen de s’offrir. Contrairement à ce que pense certaines personnes malgré que le Q.E soit officiellement arrêté, la réalité est toute autre puisque la Fed a maintenu et maintient un biais accommodant en continuant de réinvestir les tombées obligataires arrivant à échéance des Q.E précédents.
A terme, prédit-il, une crise financière éclatera aux Etats-Unis, éclipsant celle de la zone euro.
Les réactions de Georges Ugeux, banquier et ancien vice-président de la Bourse de New York, et Myret Zaki, rédactrice en chef adjointe de Bilan et auteur de « La fin du dollar ».
Pour finir, le jeudi mai 2015 sur CNBC, Peter schiff expliquait que la Fed avait créé une économie accro à l’héroïne monétaire et qu’elle serait contrainte de lancer un QE4.