Tout à coup, les grands médias mainstream parlent beaucoup de l’établissement d’une « zone d’exclusion aérienne » au-dessus de l’Ukraine, et cela devrait nous alarmer profondément. Parce que l’établissement d’une « zone d’exclusion aérienne » au-dessus de l’Ukraine nous obligerait à tirer sur les Russes, et ils commenceraient inévitablement à riposter. En d’autres termes, nous serions en guerre avec la Russie. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky pense que c’est une idée merveilleuse, car il sait que l’intervention occidentale est la seule chose qui va sauver son pays à ce stade. Mais Vladimir Poutine a déjà averti qu’il était prêt à utiliser des armes nucléaires contre quiconque qui interviendrait dans le conflit. Doit-on prendre cette menace au sérieux ?
Un ours qui a l’impression d’avoir été acculé dans un coin est une chose très dangereuse, et c’est particulièrement vrai lorsque cet ours possède des armes nucléaires très avancées.
Mais les bellicistes du Congrès ne voient aucune raison pour que cela nous dissuade d’agir. Vendredi, le représentant américain Adam Kinzinger a publiquement appelé à l’établissement d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine sur Twitter…
Le représentant Adam Kinzinger (R-Ill.) a appelé les États-Unis à déclarer une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine pour donner à l’armée du pays un « combat équitable » contre les forces d’invasion russes.
« Le sort de l’Ukraine se décide ce soir, mais également le sort de l’Occident. Déclarez une « NoFlyZone » au-dessus de l’Ukraine, c’est comme une invitation à imaginer leur gouvernement en tant qu’état souverain », a tweeté Kinzinger vendredi.
La seule façon dont cette déclaration peut être considérée comme rationnelle est si Kinzinger croit vraiment que Vladimir Poutine n’utiliserait jamais réellement d’armes nucléaires contre les États-Unis.
Malheureusement, Kinzinger n’est pas seul.
Lundi, le sénateur américain Roger Wicker s’est également prononcé en faveur d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine…
Mais il n’y a pas que des républicains comme Kinzinger qui disent ce genre de choses. Le sénateur Roger Wicker, R-Miss., a également approuvé l’idée de créer une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine. « De toute évidence, en l’absence d’une résolution de l’ONU, à laquelle la Russie opposerait son veto, une forte coalition de nations partageant les mêmes idées devrait intervenir et envisager sérieusement cela », a déclaré Wicker au « HuffPost » lundi. Wicker n’est pas un député d’arrière-ban. Il deviendra probablement le prochain haut républicain du Comité sénatorial des forces armées après la démission du sénateur Jim Inhofe, R-Okla, Plus tard cette année.
Contrairement à Kinzinger, Wicker a en fait un brillant avenir politique, ce qui rend sa déclaration encore plus alarmante.
Pour ne pas être en reste, le sénateur américain Rob Portman suggère en fait que l’Ukraine devrait immédiatement devenir membre de l’OTAN…
Dimanche, le sénateur Rob Portman, républicain de l’Ohio et membre de la commission sénatoriale des relations étrangères, a déclaré sur « Meet The Press » que nous devrions immédiatement intégrer l’Ukraine et d’autres pays, comme la Géorgie, dans l’OTAN. Faire entrer l’Ukraine dans l’OTAN, un traité de défense mutuelle, déclencherait bien sûr l’article V, qui oblige tous les membres de l’OTAN à prendre la défense d’un membre attaqué. Dans ce cas, cela signifierait – vous l’avez deviné – que les États-Unis entreraient en guerre avec la Russie.
Portman veut-il vraiment que nous menions une telle guerre ?
Tout d’abord, après avoir été incapables de vaincre les talibans malgré leur présence en Afghanistan pendant 20 ans, l’armée américaine est-elle réellement préparée à un tel combat ?
Je pense que la réponse à cette question est évidente.
Deuxièmement, Portman pense-t-il réellement que les deux parties s’abstiendraient d’utiliser des armes nucléaires pendant la durée d’un tel conflit ?
Honnêtement, je ne comprends pas comment des gens comme ça se font élire au Congrès.
La bonne nouvelle est que l’administration Biden a exclu pour l’instant une « zone d’exclusion aérienne » au-dessus de l’Ukraine.
Mais le « Washington Post » suggère que la porte à une telle décision a été laissée ouverte sur la base de cet échange entre la secrétaire de presse de la Maison Blanche Jen Psaki et un journaliste…
PETER ALEXANDER : Sur le plan militaire, y a-t-il un moyen par lequel les États-Unis soutiendraient une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine ?
PSAKI : Eh bien, voici ce qu’il est important que tout le monde sache à propos d’une zone d’exclusion aérienne : ce que cela nécessiterait, c’est la mise en œuvre par l’armée américaine. Cela signifierait essentiellement que l’armée américaine abattrait des avions – des avions russes. C’est évidemment une option plus que délicate. Cela nous mettrait potentiellement et directement dans un conflit militaire avec la Russie. Ce n’est pas quelque chose que le président veut faire.
KRISTEN WELKER : Donc, c’est non.
PSAKI : Ce sont toutes les raisons pour lesquelles ce n’est pas une bonne idée.
Je souhaite vraiment que Psaki ait clairement déclaré qu’une zone d’exclusion aérienne ne se produira jamais.
Mais elle n’a pas fait ça.
Et bien sûr, Biden a de toute façon rompu ses promesses à plusieurs reprises, et donc toute promesse faite par l’administration Biden aujourd’hui pourrait facilement être rompue demain.
Espérons que les têtes froides l’emportent, car un conflit militaire avec la Russie pourrait très facilement devenir nucléaire.
Au cours de la semaine dernière, Vladimir Poutine a publiquement menacé les puissances occidentales de destruction nucléaire à deux reprises…
Dans un discours télévisé à l’échelle nationale de jeudi dernier, Poutine a lancé un avertissement menaçant sur la capacité nucléaire de la Russie : « Peu importe qui essaie de se mettre en travers de notre chemin ou à plus forte raison de créer des menaces pour notre pays et notre peuple, ils doivent savoir que la Russie répondra immédiatement, et les conséquences seront telles que vous n’en avez jamais vues dans toute votre histoire. Dimanche, Poutine est allé encore plus loin en annonçant que les forces nucléaires russes avaient été placées en état d’alerte maximale, un ordre que le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a qualifié de « rhétorique dangereuse » et de « comportement irresponsable », ce qui « ajoute à la gravité de la situation ».
Il y en a beaucoup dans le monde occidental qui sont absolument convaincus que Poutine bluffe.
Mais il ne bluffait pas sur l’invasion de l’Ukraine, n’est-ce pas ?
Et je pense qu’il est important de noter que Poutine aurait déplacé sa famille dans une ville souterraine en Sibérie conçue pour survivre à une guerre nucléaire…
Vladimir Poutine a caché ces derniers jours, les membres de sa famille dans une « ville souterraine » en Sibérie, selon un professeur russe.
Le bunker de luxe de haute technologie est situé dans les montagnes de l’Altaï et a été conçu pour être protégé en cas de guerre nucléaire, a déclaré le politologue Valery Solovey, 61 ans.
Nous devons comprendre que l’état d’esprit en Russie ces jours-ci est complètement différent de l’état d’esprit du monde occidental.
Pour la plupart des gens aux États-Unis et en Europe, l’utilisation d’armes nucléaires est absolument impensable.
Mais en Russie, l’un de leurs plus éminents présentateurs de nouvelles vient de lancer une diatribe sauvage dans laquelle il a averti que les nations occidentales pourraient être anéanties par « plus de 500 ogives nucléaires » si elles continuent à jouer avec la Russie…
Le « chef de la propagande » de Vladimir Poutine a menacé l’Occident d’anéantissement nucléaire lors d’une émission décousue à la télévision russe.
Le présentateur de nouvelles Dmitry Kiselyov a déclaré aux téléspectateurs des 11 fuseaux horaires de la Russie que l’Occident serait réduit en miettes avec « plus de 500 ogives nucléaires » s’il continuait à menacer Moscou.
Et en ce moment, les sous-marins nucléaires russes mènent des « exercices » qui inquiètent de nombreux experts militaires…
Des sous-marins nucléaires russes sont partis pour des exercices dans la mer de Barents et des lanceurs de missiles mobiles ont parcouru les forêts enneigées mardi en Sibérie après que le président Vladimir Poutine a ordonné aux forces nucléaires de son pays de se mettre en état d’alerte en raison des tensions avec l’Occident à propos de l’invasion de l’Ukraine.
La Flotte du Nord de la Russie a déclaré dans un communiqué que plusieurs de ses sous-marins nucléaires étaient impliqués dans des exercices conçus pour « s’entraîner à manœuvrer dans des conditions orageuses ». Il a déclaré que plusieurs navires de guerre chargés de protéger la péninsule de Kola, dans le nord-ouest de la Russie, où se trouvent plusieurs bases navales, se joindraient aux manœuvres.
Les Russes ont la capacité de lancer une première frappe absolument dévastatrice à partir de leurs sous-marins nucléaires « trou noir » super silencieux.
À partir de positions situées juste au large de nos côtes, ces sous-marins pourraient potentiellement réduire en cendres une grande partie de nos défenses en quelques minutes seulement.
Malheureusement, la plupart des Américains ne comprennent pas la gravité de cette menace.
Une guerre nucléaire avec la Russie doit être évitée, car les conséquences seraient inimaginables.
Heureusement, le gouvernement fédéral a publié des directives mises à jour sur la façon dont les Américains ordinaires devraient réagir si une attaque nucléaire se produisait réellement…
Restez à l’intérieur pendant 24 heures, sauf si les autorités locales fournissent d’autres instructions. Continuez à pratiquer la distanciation sociale en portant un masque et en gardant une distance d’au moins six pieds entre vous et les personnes qui ne font pas partie de votre foyer.
La famille doit rester là où elle est à l’intérieur. Réunissez-vous plus tard pour éviter l’exposition à des radiations dangereuses.
Gardez vos animaux de compagnie à l’intérieur.
Vous ne resterez peut-être pas très longtemps en vie après une telle attaque, mais au moins vous pouvez aider à éviter la propagation du COVID en pratiquant la distanciation sociale et en portant un masque.
Parce que c’est ça qui compte vraiment, non ?
Source: theeconomiccollapseblog
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Encore une fois, la Russie n’a nullement besoin d’armes nucléaires pour ecraser l’OTAN : elle a une enorme supériorité en forces conventionnelles sur l’armée américaine. Et en quantité elle a aussi des forces largement supérieures, il suffit de faire le décompte des effectifs militaires dans la région. Et si les USA voulaient déployer d’autres forces, elles seraient frappées à plusieurs milliers de km du théâtre d’opération. Non, ils sont cuits, il faut juste espérer que leurs généraux leur fasse entendre raison car ils se croient toujours invincibles même après avoir été humiliés pendant 17 ans par des éleveurs de chèvres.