Le conseiller en chef de la Maison Blanche pour le COVID-19, Anthony Fauci, a déclaré dimanche qu’il ne croyait pas que les États-Unis verraient une nouvelle flambée du virus en raison de la propagation d’un sous-variant d’Omicron.
Le sous-variant, connu sous le nom de BA.2, a été responsable d’une augmentation des cas en Europe et au Royaume-Uni ces derniers jours, d’après certains professionnels de la santé.
« Espérons que nous ne verrons pas de flambée de cas. Je ne pense pas que qu’il y en aura. Le moyen le plus simple d’éviter cela est de continuer à faire en sorte que les gens acceptent de se faire vacciner. Et pour ceux qui ont été vaccinés, continuer les doses, c’est donc vraiment là où nous en sommes en ce moment », a déclaré Fauci à ABC News dans une interview télévisée, ajoutant que les États-Unis verraient une « légère augmentation » des cas de COVID-19.
Lorsqu’on lui a demandé si les États-Unis devaient assouplir leurs mesures contre le COVID-19, Fauci a déclaré qu’il n’était pas favorable avec cette option. Cependant, il a suggéré que les responsables pourraient devoir mettre en œuvre des règles et restrictions du COVID-19 à l’avenir.
« Je ne pense pas… pas maintenant. Je ne pense pas que l’on doive revenir à des types de restrictions vraiment très restrictives. Mais vous devez toujours avoir une certaine flexibilité », a déclaré Fauci, qui dirige l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses depuis 1984.
« Donc, l’essentiel est que nous verrons probablement une augmentation des cas comme nous l’avons vu dans les pays européens, en particulier au Royaume-Uni, où … ils ont BA.2 », a-t- il ajouté. « Ils ont un assouplissement de certaines restrictions telles que le masque à l’intérieur et il y a un déclin de l’immunité.
Les remarques de Fauci dimanche surviennent alors qu’il a déclaré sur un podcast la semaine dernière qu’il envisageait de quitter son poste au sein du gouvernement fédéral.
« Je vais prendre ma retraite parce que je dois bien le faire un jour ou l’autre » , a déclaré Fauci, 81 ans, dans une interview publiée le 18 mars.
« Je ne peux pas rester éternellement à ce poste, à moins que mon personnel ne me trouve un jour affalé sur mon bureau. Je ne préfère pas faire vivre ça à mes collègues », a-t-il ajouté.
Fauci a été nommé à la tête de l’agence fédérale de la santé sous l’administration Reagan et il a notamment supervisé la stratégie sanitaire des États-Unis face à la propagation du sida/VIH dans les années 1980 et au début des années 1990.
Certains législateurs républicains, dont le sénateur Rand Paul (R-Ky.), ont déclaré qu’ils enquêteraient sur Fauci si les républicains prenaient le contrôle du Sénat ou de la Chambre lors des prochains mandats de 2022.
Plus tôt ce mois-ci, en réponse aux enquêtes potentielles menées par le GOP, Fauci a suggéré qu’il l’anticiperait, mais a émis une remarque dédaigneuse.
« Ce sont à nouveau les audiences de Benghazi », a déclaré Fauci au Washington Post le 15 mars en référence aux promesses républicaines d’enquêter ou de produire des documents impliquant le financement présumé par son agence de la recherche sur le gain de fonction à l’Institut de virologie de Wuhan avant la pandémie.
« Ils essaieront de me descendre en public, et il n’y aura rien contre moi », a également déclaré Fauci au Post.
« Mais cela va me perturber au sein de mon travail, comme ce qui en train de se passer en ce moment. »
Le virus, dont l’origine est en Chine, et qui a causé le COVID-19, serait apparu à Wuhan fin 2019.
Source: zerohedge
